...et une organisation sociale
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A l’heure de la montée de l’islamophobie en Occident et de ses répercutions néfastes dans la Société musulmane, je souhaiterais apporter une contribution aussi modeste soit-elle, pour atténuer les passions et ferveurs et éclairer avec toute modestie celles et ceux qui n’ont fait qu’entendre parler de l’Islam, de son Prophète (QSSSL) et des musulmans ou qui sont musulmans par « hérédité ».
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L’Islam
est une religion comprenant une foi, une spiritualité mais également un
modèle de vie social et un comportement structuré.
Vivre l’Islam et le comprendre, sous entend l’avoir étudié sous ses différents aspects et en particulier sociologique, anthropologique mais aussi théologique et mystique.
Ce travail a pour but d’apporter une contribution aussi modeste soit-elle dans cette connaissance de l’Islam et du texte sacré qu’est le Coran.
L’Islam social est basé principalement sur l’étude de la tradition du Prophète (QSSSL)) ou la Sunna et la sîrah ou biographie. Cette tradition nous apprends que durant vingt trois ans, le Prophète (QSSSL)) a été un illustre enseignant et pédagogue.
Son enseignement basé avant tout sur la recherche de la simplicité afin de rendre l’Islam accessible à tous, a été autant de type académique que comportementale.
Aucun aspect de la vie terrestre n’a été occulté et tous les domaines de la vie sociale ont été enseignés, ce qui a permis d’élaborer les grands principes qui sont à la base de l’organisation sociale des musulmans.
Parmi ces principes nous évoquerons les plus importants.
1- La croyance en l’unicité d’un Dieu :
Le ciment permettant l’unification de la société est la croyance en un Dieu Unique et Mohammed (QSSSL)) son Prophète, tout en reconnaissant les autres Prophètes (à eux bénédiction et salut) et les gens du livre.
2- Le concept de justice sociale :
Il représente le pilier de la société musulmane. En effet la religion de Dieu, est la justice et son Prophète (QSSSL) est venu l’appliquer à la société, la famille, et envers les non-musulmans.
3- Le principe d’égalité :
L’Islam recommande l’égalité entre les hommes sans distinction aucune, de même qu’une égalité entre hommes et femmes, comme le stipule le hadith suivant : « L’origine des hommes est la même : un caillot de sang, et un mâle et une femelle, et leur fin à tous, la terre ».
4- La notion de liberté :
Il n’y a pas de servitude dans la société musulmane, tous les musulmans sont libres et cette liberté comprend la liberté de penser, de réflexion, de choix, de posséder, de travailler, la liberté de croyance, et enfin la liberté politique. Cette liberté implique des responsabilités et s’arrête aux droits des autres, auxquels elle ne doit pas porter préjudice.
5- L’Islam et la fraternité :
La fraternité islamique est un lien sacré entre les membres de cette société. Elle remplace les liens de race, de tribalisme ou de nationalité. L’Islam n’est point communautaire.
6- L’Islam et la personne humaine :
La société islamique respecte et protège la personne humaine dans toute sa composante, aussi bien physique que psychique.
Le suicide est interdit de même que le meurtre comme le souligne le hadith suivant : « Ne tuez pas la personne humaine que Dieu considère comme sacrée », ainsi l’assassinat est un crime contre l’humanité toute entière.
De même, le respect de la personne humaine ne s’arrête pas à l’interdiction du meurtre, la personne humaine est respectée avant tout pour elle-même.
Un hadith rapporte, qu’au passage d’un corbillard, le Prophète (à lui bénédiction et salut) s’arrêta par respect au mort, « c’est celui d’un juif », lui dit-on, « N’est-ce pas une âme, répondit-il ».
7- L’Islam est une religion de paix :
La finalité de la société islamique est la paix. L’Islam veut que le croyant s’adresse au croyant par la formule « Paix sur vous », comme si tout musulman disait à son coreligionnaire quand il le rencontre : « Paix sur to , ne craints de moi aucune agression et ne redoute de moi aucun mal ». Cette insistance à divulguer la paix aboutit nécessairement à l’amour et à la sécurité.
Ainsi, les musulmans n’ont pas le droit d’être des agresseurs et la guerre en Islam n’est imposée qu’en cas d’agression et donc de défensive.
8- L’Islam et le savoir :
L’Islam interdit l’ignorance et prescrit à ses membres d’acquérir la connaissance. Le savoir est rendu obligatoire, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, comme l’a souligné le Prophète (QSSSL) à travers plusieurs hadiths parmi lesquels : « La recherche du savoir est un devoir pour tout musulman », ou bien « Demander le savoir de la naissance jusqu’à la mort », ou bien « Allez chercher la science, même en Chine ». Le savoir est bénéfique pour la société et pour cela il est même préférable aux prières surégatoires comme le souligne le hadith suivant : « Que de bonne heure, tu apprennes un chapitre de sciences, vaut mieux que de faire cent génuflexions de prières rituelles ».
9- L’Islam, la place de la Femme et la cellule familiale :
L’Islam défend, aide et protège la famille. Il invite les hommes et les femmes à contracter le mariage. L’Islam a élevé la condition de la femme et l’a anoblie, elle qui n’était qu’un objet de plaisir et qui malheureusement aujourd’hui continue de l’être aussi bien dans les sociétés non-musulmanes que musulmanes, à remarquer les différentes publicités où la femme légèrement vêtue est au côté, soit d’un véhicule, soit d’un pot de confiture.
Dieu a dit « Parmi Ses signes, Il a créé pour vous et de vous des épouses auprès desquelles vous êtes en repos et Il a fait naître entre vous, affection et tendresse ».
Après avoir déclaré licite le mariage avec quatre épouses, l’Islam a posé une condition : la stricte justice entre les co-épouses : « Si vous craignez de ne pas pouvoir être juste, contentez vous d’une seule », cependant « Vous ne pouvez pas être justes envers les co-épouses, même si vous en avez le désir ».
L’Islam considère donc très difficile voire impossible la justice envers quatre co-épouses simultanées et ce en particulier du point de vue sentimental, affectif comme l’amour ; l’inclination ou le dédain.
En même temps, le Prophète (QSSSL) a fait du « divorce l’acte licite le plus détesté de Dieu », puisqu’il entraîne la rupture des liens du mariage.
Enfin pour sauvegarder la pureté de la famille, l’honneur de la femme, et protéger la descendance, l’Islam a prohibé la fornication, l’adultère et la prostitution.
10- Les enfants dans l’Islam :
L’Islam recommande d’aimer et de chérir les enfants avec beaucoup de tendresse, de bonté et d’affection.
Jusqu’à l’âge d’environ sept ans, l’enfant est un prince et commande tout ce qu’il lui plait ; entre sept et quinze ou dix-sept ans c’est la période d’apprentissage du savoir, de même que l’initiation à la pratique religieuse, il devient alors prisonnier, au-delà, il entame la vie d’adulte et devient libre.
L’Islam fait de l’instruction des enfants, un devoir pour les parents qui en sont pénalement responsables jusqu’à l’âge de la majorité.
Une fois adulte, l’enfant a des devoirs envers ses parents en subvenant de façon obligatoire à leurs besoins, à les aimer, les chérir, et à leur obéir, sauf s’ils demandent à renoncer à l’Islam.
Les centres ou maisons de vieillesse n’accueilleront en principe que les personnes âgées, sans famille, mais qui seront prises en charge avec les mêmes déférences, bonté, tendresse et compassion, car le Prophète (QSSSL) a dit «Aucun de vous ne sera vraiment un croyant tant qu’il n’aime pas, pour son prochain, ce qu’il aime pour lui-même ».
11- L’Islam et l’entraide :
La coopération est un fondement essentiel de la société islamique.
Dieu a dit « Aidez-vous les uns les autres dans la bonté pieuse et la piété et non dans le péché et la mésentente ».
Ainsi, les intérêts de l’individu et ceux de la société islamique ne sont pas distincts mais indissociables.
12- L’Islam est une religion où l’hygiène est obligatoire :
Dans les principes de la tradition, il y a de nombreuses prescriptions qui recommandent l’hygiène sous toutes ses formes, aussi bien physique que mentale.
Ainsi en est-il de l’hygiène corporelle (voire la grande ablution hebdomadaire de la nuit du jeudi), l’hygiène vestimentaire, et non pas un uniforme commun à tous les musulmans, car la diversité de culture, de coutumes, d’accoutrement, de langue est une richesse que Dieu a voulu pour que les Hommes de diverses contrées se rencontrent et établissent des liens.
L’hygiène de vie en général, en évitant les excès, par exemple manger pour vivre et non pas vivre pour manger, comme le souligne le hadith suivant : « L’estomac est le logis de la maladie et la diète est le commencement de la thérapeutique ».
L’hygiène mentale, en respectant les heures de sommeil, en évitant le stress par la pratique de l’exercice physique et les prières surrégatoires.
13- L’Islam recommande la protection des biens, la solidarité matérielle, l’aumône légale aux pauvres, nécessiteux et indigents ainsi que l’aide aux étudiants et chercheurs ou savants.
14- L’Islam encourage le travail bien fait et utile et l’élève au rang de piété, car le Prophète (QSSSL) nous enseigne que la mendicité est détestable et méprisable.
15- Enfin l’Islam attache une importance capitale au comportement. Il est le seul critère qui distingue « le vrai musulman ». Les critères du comportement sont la probité, la droiture et le scrupule.
La probité en tout, c’est-à-dire en terme de richesse, d’honneur, de voisinage, en science, dans la vente, la mesure, la pesée, le langage, le récit, le regard et la pensée.
La droiture garantit l’observance de la probité dans tous nos devoirs et permets sa réalisation.
Le scrupule, il prend sa source dans la foi et empêche le croyant d’attenter aux droits d’autrui et de se laisser aller aux mauvaises actions. Ainsi est définie la morale de l’Islam comme le dit le Prophète (QSSSL) : « Chaque religion a une morale, la morale de l’Islam est le scrupule ».
En conclusion, l’Islam en tant que structure sociale, a rendu l’individu responsable de sa société, comme sa société est responsable de lui, a formulé des règles de conduite garantissant la solidarité matérielle et spirituelle.
Malheureusement, le monde musulman d’aujourd’hui n’a gardé de l’Islam que le nom et la vidé de son sens aussi bien spirituel que moral.
L’Islam en tant que foi et réalité spirituelle représente un trésor culturel et intellectuel intarissable et en éveil permanent.
Le Coran qui est le cœur de l’Islam, nous invite à voyager dans l’univers, à contempler la création et à découvrir à travers les « ayates » ou signes de Dieu, Son omniprésence et Son incommensurabilité.
Dieu nous apprend que tout Son Univers est un gigantesque livre dans lequel tout y est inscrit, mais dont l’accessibilité, la lecture et la compréhension ne peuvent se faire qu’à travers le décodage du langage des textes sacrés contenus dans le Coran.
Dieu nous apprends que toute sa création est en évolution permanente, comme l’ont découverts les scientifiques , à savoir la création de la terre, puis des cieux , puis la préparation de la venue de l’homme sur terre après des milliards d’années d’évolution. Les évolutions de la flore, de la faune, de la particule la plus élémentaire (en physique) jusqu’à l’humain considéré comme l’être le plus parfait par rapport aux autres créations de Dieu.
Cette évolution de l’humain, après arrêt définitif de son morphotype, s’exprime par les capacités des générations de la descendance, à acquérir et à assimiler des connaissances sans initiations préalable comme si leur génome avait muté vers des degrés de perfectionnement toujours supérieurs en intelligence, selon les époques.
L’exemple le plus édifiant est celui de nos enfants nés dans l’ère de la cybernétique et de l’informatique et qui ont des capacités pratiquement innées à l’utilisation de l’outil informatique, du téléphone portable ou de l’internet, plus rapidement et avec plus d’habilité et de prouesses que leurs parents.
Tout se passe donc, comme si l’apparition d’une nouvelle génération est supérieure à la précédente par la transformation de ses acquis anciens en de nouveaux acquis plus évolués et plus élaborés.
Toute cette évolution est consignée dans le Coran et ce, jusqu’au jugement dernier, d’où son expression qui relève de multiples significations. Ainsi chaque verset possède différente interprétation selon la lecture qui en est faite (s’il est considéré pour lui seul, indépendamment des autres versets, ou bien rattacher aux autres versets qui le précèdent ou qui lui suivent).
Par ailleurs, chaque verset présente un sens intérieur (ésotérique) et un autre extérieur (exotérique), de même que chaque lettre du texte sacré possède un sens défini et chaque définition implique un lieu d’ascension.
Le Coran, peut également permettre une compréhension dans le sens général des versets et donc est susceptible d’être sans cesse réinterprété en fonction des nouveaux contextes.
Ces différentes approches du Coran, nous incitent à lui reconnaître et à comprendre son universalité.
En effet, cette plasticité d’interprétation du texte sacré, va permettre à chaque période d’évolution de la vie, une compréhension nouvelle, adaptée à la lumière des connaissances actualisées du moment.
Ceci peut être illustré par quelques exemples :
Le génome humain, son décodage est aujourd’hui entièrement connu. Comme un livre dans lequel nous pouvons y lire pratiquement le passé et le futur de l’humanité, aurait-il été possible il y a quelques années, de déterminer le sexe d’un fœtus, de prédire la couleur de sa peau ou de ses yeux, ou de probable maladie par son système HLA?
De comprendre les mécanismes des séismes, des typhons, des phénomènes de réchauffement de la terre, s’il n’y avait pas eu l’avènement du satellite ? De découvrir l’énergie atomique contenue dans un noyau invisible à l’œil nu et capable de souffler la terre entière. D’exploiter l’énergie solaire pour s’éclairer, se réchauffer et faire fonctionner ses machines.
De découvrir les nouvelles technologies des télécommunications, telle la fibre optique, permettant aujourd’hui de voyager à des milliers de kilomètres sans avoir à se déplacer, de converser et de voir son interlocuteur, de commander à distance des machines très sophistiquées comme les satellites ou les navettes spatiales pour ne pas citer les armes à destructions massives (les missiles à tête nucléaire) qui sont en fait des anti-découvertes ne servant pas l’humanité.
De découvrir le son et sa vitesse et
de construire des aéronefs supersoniques capable un jour de nous
transporter dans une dimension, autre , que celle que nous connaissons
aujourd’hui . De découvrir le langage de la cellule humaine à travers
ses multiples signaux entre son milieu extérieur et son noyau, quelle
développe sa propre énergie à partir de réactions chimiques se
produisant en elle-même ; qu’elle est dotée d’une conscience, qu’elle
est aussi capable de plasticité , d’une polyvalence et qu’elle renferme
en elle un gène qui a déjà programmé sa mort au moment de sa formation
! Et pourtant cet être vivant de quelques microns peut être détruit par
plus petit encore, les virus, organismes capables de traverser la
matière, et doué d’une grande intelligence. Le savoir dans la recherche
du chemin de Dieu, nous permets aujourd’hui d’appréhender une certaine
forme d’ésotérisme ou «bâtin », tel l’exemple du noyau d’un arbre
fruitier, qui contiendrait à la fois l’arbre, le fruit et le noyau, le
tout contenu dans son système génétique. Comme s’il s’agissait en fait
d’une photographie et son négatif. Voilà, pourquoi Dieu « a ordonner
aux Anges de se prosterner à Adam (se mettre au service de l’Homme),
car lui il sait (les facultés de découvertes grâce à la science) et les
Anges ne savent pas ».
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Nous vivons une époque formidable en terme de savoir , nous permettant
de « saisir la présence de Dieu » et nos enfants et les générations
futures feront certainement de nouvelles découvertes qui bouleverseront
les interprétations précédentes des « ayate »s et rapprocheront
d’avantage les croyants vers la Maison de Dieu. Autant nos
prédécesseurs avaient la chance d’avoir vécu en présence du Prophète
(QSSSL) ou de ses apôtres, autant nous, nous avons la chance de vivre
et de bénéficier des progrès de la Science dans tous ses domaines.
Par
contre, seule la recherche spirituelle permet d’atteindre le sens
intérieur vrai du texte sacré, à l’image du compagnon de Moïse (le
salut soit sur lui), qui tue un enfant délibérément et explique par la
suite le pourquoi de son geste, qui était en fait commandé par Dieu,
car cet enfant allait en grandissant, maltraité ses parents, qui
étaient des gens très pieux, et ainsi Dieu a voulu le remplacé par
l’adoption d’un autre enfant. Voilà, un sens « batin » ou ésotérique
que la science ne peut expliquer, puisqu’il émane directement de la
Science divine, de même que l’ascension du Prophète (QSSSL) vers les
sept cieux ! De la même manière, une analogie peut être aisément faite
entre la gravitation de l’électron ou de la particule autour du noyau
de l’atome, celle des astres comme la terre, la lune et le soleil, et
les croyants autour du temple sacré de la « Kaâba » à la Mecque, en
réponse à l’appel de Dieu. Aujourd’hui, le développement fulgurant des
sciences nous incite à repenser l’Islam avec des moyens modernes, des
méthodes nouvelles plus adéquates, issus de la recherche scientifique,
et englobant toutes les disciplines telles les sciences humaines, la
sociologie, l’histoire de l’humanité, la linguistique, la sémiologie,
l’histoire comparée des religions, l’astronomie, la physique, la
chimie, les mathématiques, la biologie, la médecine, la psychologie, la
cybernétique, et… même la musique. Cette approche basée sur les règles
d’un académisme universitaire peut devenir la source d’une nouvelle
connaissance indépendante. Autant de domaines et de champs de recherche
nécessitant une vision nouvelle dans la formation des théologiens et
penseurs de l’Islam avec des programmes adaptés au contexte, tout en
prenant en charge l’héritage religieux, tel le savoir traditionnel, les
sciences religieuses classiques, incluant les connaissances modernes
avec bien entendu une attitude respectueuse mais indépendante. Cela
permettra d’ouvrir les portes de l’ijtihad ( ou effort personnel
d’interprétation des textes coraniques), fermées depuis environ le
VIIIème siècle par les érudits traditionnels , à l’exception de
l’ijtihad juridique et celui dit du consensus laissés aux canonistes et
savants religieux et dont l’apport en solutions innovantes demeure très
faible.
Pour conclure, comme le proclamait si bien le quatrième
calife Ali Ibn Abû Talib : « Le Coran est dans le mushaf (ou recueil
écrit des révélations). Il ne parle pas de lui-même : ce sont les êtres
humains qui l’expriment », ce qui implique une remise en valeur
constante de son herméneutique. Cette démarche est aujourd’hui rendue
nécessaire afin d’adapter les valeurs de l’Islam aux exigences de la
modernité et permettre ainsi l’émancipation de la société musulmane.
Cette
émancipation, valable aussi bien pour les autres religions
monothéistes, ne pourra se réalisée qu’à la seule condition que toute
la recherche scientifique soit orientée vers un seul but : la
reconnaissance d’une divinité supérieure (Dieu) et par voie de
conséquence des retombées positives sur le cadre de vie des humains.
L’imam El-Ghazali (paix à son âme), disait : « Quelque soit le rang et
le degré de savoir du savant, si ce savoir ne sert pas à reconnaître
Dieu, alors ce savant est en fait considéré comme un ignorant » en
référence aux anti-découvertes ou plutôt à leurs utilisations qui ne
servent pas l’humanité (les armes chimiques, bactériologiques,
nucléaires, la pollution marine et atmosphérique, les manipulations
génétiques sur l’embryon humain en dehors de la thérapeutique, etc.,).
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par Mohamed-Amine Bekadja
Professeur en médecine
Chef de Service d’Hématologie et de Thérapie Cellulaire
EHU du 1er Novembre 1954 Oran
Faculté de Médecine d’Oran
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Bibliographie:
Salâh Al-Din Al-Munadjdjidle : Le concept de justice sociale en Islam ;
Ed publisud, Paris, 1982
G.H Bousquet : L’authentique tradition musulmane, El Bokhari ;
Fasquelle Ed, Paris, 1964
Muhammad Hamidullah : Le Prophète de l’Islam, Sa vie, Son œuvre ;
Ed Garamond, Paris, 1978
Hassaïn-Daouadji Abdelkader : Pour une lecture universelle du Coran ;
Ed Ibn Khaldoun, sept 2000
Rachid Benzine : Les nouveaux penseurs de l’Islam ;
Ed Albin Michel ; Paris, 2004
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