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Bilal Mouffok alias Cheb Bilal est né le 23 juillet 1966 à Cherchell, près d’Alger, mais passa toute sa jeunesse à Oran où il y a suivi les cours du conservatoire, il fut élevé par son grand-père, après le divorce des ses parents alors qu’il n’avait que 3 mois. Il s'initie à la musique en commençant par gratter sur la guitare de son frère.
C’était un adolescent très sérieux, il sortait très peu, il déclare à ce propos « A Oran, je n’étais pas tellement branché raï. J’étais trop sérieux. J’avais dix-huit ans, on m’en aurait donné soixante ! Et jusqu’à maintenant, je n’aime pas les sorties, les boîtes. Il n’y a que lorsque je suis sur scène que je me sens bien ».
Il se produit au début de sa carrière dans les mariages et les fêtes à Oran et ses alentours. Il forme le groupe El Ahouar dans les années 80 et remporte, en 1987, le premier prix d'un concours de chansons, il eu un certain succès mais qui ne dépassait pas la région de l’Ouest algérien.
C’est en 1989, au moment de son arrivée dans la cité phocéenne, Marseille, comme seul bagages les nombreux textes qu'il a écrit, que l’idée de devenir un chanteur de raï reconnu a germée en lui, chantant de bar en bar, il s’est rapidement fait remarquer par la communauté algérienne qui en a fait une référence du genre, émue par son répertoire humaniste. « Marseille a été un tournant dans ma carrière. Elle a fait de moi ce que je suis. C’est devenu ma ville. Au début, ça n’a pas été évident. Je travaillais dans un petit bar, sans papiers. J’avais peur que la police débarque et m’expulse… » déclara t'il dans un interview donné à l’Humanité.
En 1997 il a sorti sont première album "Babor Li Jebni" (Maudit soit le bateau qui m'a amené) avec l’aide d’un petit producteur, Editions Ouissem, dirigées par un Syrien, un vrais succès en Algérie, avec ses mots reflétant un vécu personnel et le quotidien infernal des autres sur fond d'exil et de solitude, il a su toucher un large public, et la chanson référence reste inévitablement Ghorba ou L'hem.
Depuis Cheb Bilal est une référence du raï moderne , car on sent une nouvelle force dans sa musique, un nouveau souffle. Commencez une simple musique à la derbouka et au violon, ajoutez-y une contrebasse et le feu d’une guitare gitane puis lâchez la voix de Bilal, vous obtenez, " Rak Mrid ", un tube à la fois riche et léger. Un nouveau raï. Un raï qui intègre les diverses influences de l’artiste sans trahir son identité profondément maghrébine. Il peut introduire un accordéon, un piano jazz, une basse funky ou une batterie dance, rien n’y fait, il reste toujours savoureusement enraciné dans sa propre culture.
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From: radiodz
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Hachemi Guerouabi Allah y rahmou !
From: radiodz
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Algérie mon amour, Algérie pour toujours...
From: kadour68
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Tipaza : la corn d'Or
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Saha shab Bou Haroun :))
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