...pour l’Oranie.
Les amis de l’Algérie sont, certes, nombreux de par le monde. Mais le
cas de Kathleen Woolrich Yahiaoui, une Américaine originaire de la
ville d’Orlando dans l’Etat de Floride, mérite méditation. Elle a
publié quatre livres sur l’Algérie, dont trois internationaux, édités
chez «Amazone». Le plus connu est intitulé : «My present to the
algerian people».
C’est en 2001 que la jeune femme dit avoir eu une révélation, «un
coup de foudre» pour la culture et l’Histoire de ce grand pays de
l’Afrique du Nord qu’est l’Algérie. Depuis, elle consacre son temps,
son argent et sa vie à collecter tout ce qu’elle peut trouver sur notre
pays: musique, vieilles photos, cartes postales, livres et vieux
journaux. Une véritable passion qui aurait été tout à fait anodine si
elle se limitait à un exercice de collection. En fait, Kathleene
Woolrich ramassait tout ce qui lui tombait sous la main, et dans
différents endroits du globe, pas pour le garder pour elle mais pour le
«restituer» aux Algériens, comme elle le souligne si bien.
En cette fin d’année 2006, Kathleene Woolrich séjournait à Oran.
Elle était venue dans la capitale de l’Ouest avec en sa possession des
centaines de vieux documents authentiques (journaux, livres, photos et
cartes postales, dont quelques spécimens datent du 17ème siècle). Sa
mission: restituer tous ces objets à leurs véritables propriétaires,
c’est-à-dire les Algériens. C’est pour cela qu’elle n’a pas hésité à
donner son «trésor», et à titre gracieux, au musée Ahmed Zabana, le
musée du Moudjahid et la Bibliothèque municipale (ex-Cathédrale). «Il
s’agit de la mémoire de l’Algérie», et elle doit être restituée à ses
véritables ayants droit, souligne-t-elle. Le document qui lui est le
plus cher, elle l’a acquis à Dorset, en Grande-Bretagne. Il date de
1683 et est intitulé «De l’Afrique». Autre document, autre passion.
«The Illustrated London News», une édition de journal datant de 1859.
L’on parle de Béjaïa et de la résistance des guerriers algériens,
illustrée avec une photo de tableau mettant en scène des combattants
algériens sur leurs montures en pleine bataille contre l’occupant
français. «L’univers illustré des cartes», un autre document portant la
date du 7 juin 1867, contient des pages entières consacrées à Oran mais
aussi à certaines tribus algériennes comme celles de Ouled Sidi Chikh.
Il y a aussi un document intitulé «Le tour du monde» qui parle de la
ville de Tlemcen en 1875. On y parle des marabouts, des musiciens de
l’époque, des mosquées et du minaret d’Honaïne et de la forêt Ghar
Rouban entre autres.
Cet intérêt qu’elle porte à l’histoire de l’Algérie n’est pas très
ancien, admet-elle. Cela date d’à peine deux ans, au moment où il y a
eu les émeutes des banlieues en France. «Cela m’a fait réfléchir sur ce
qui poussait des jeunes pourtant nés en France à exprimer un tel
malaise envers leur nouvelle patrie. Dès lors, j’ai compris que la
blessure était amplement plus profonde qu’elle n’y paraissait. Elle
remontait à la période du colonialisme français en Afrique», dit-elle.
Ces pensées, elle les exprimera dans un poème intitulée «Paris is
burning» (Paris brûle) qui donnera naissance à son premier livre, «My
Present to The Algerian People» (Mon cadeau aux Algériens). Mais c’est
quoi le secret de tout cet amour pour l’Algérie ? Il n’y pas de secret,
répond-t-elle. «Tout ce qu’il y a, c’est que j’ai découvert un pays
fier qui a donné naissance à l’une des plus grandes révolutions de
libération dans le monde. Je suis une personne libre dans mon esprit et
j’aime les gens libres. Je suis désolé de voir que l’Histoire d’un
aussi grand pays que l’Algérie soit résumée dans les médias occidentaux
par ce qui s’est passé durant la décennie noire. Le terrorisme en
Algérie n’est qu’un triste chapitre d’un grand livre qu’est l’Histoire
de ce magnifique pays. Une Histoire écrite par les meilleurs de ses
enfants, l’Emir Abdelkader, Ali La Pointe, Larbi Ben M’hidi, Cheïkh
Bouamama et tant d’autres, par ses érudits soufis mais aussi par ses
artistes, ses musiciens et chanteurs pour lesquels j’éprouve une
véritable fascination». Et d’ajouter: «Vous devez parler vous-mêmes de
votre histoire et ne laissez personne le faire pour vous». Le
colonialisme a ravi au peuple algérien une bonne partie de son
histoire, en emportant de vieux vestiges, sous prétexte que les
Algériens n’étaient pas capables d’en prendre soin.
«Cela me révolte et renforce ma conviction en la nécessité de
lutter contre l’amnésie. Un peuple qui connaît son histoire est un
peuple éclairé que rien ne saura ébranler», souligne-t-elle. Kathleene
Woolrich est la plus algérienne des Américains qu’on peut rencontrer.
Depuis le 27 décembre dernier, elle est mariée à un Oranais et portera
avec fierté son nouveau nom algérien. C’est Mme Yahiaoui qu’on
l’appellera désormais. Pourtant, bien des personnes parmi ses proches
ont tenté de la dissuader de venir en Algérie et d’épouser un Algérien.
Mais pour elle, l’Algérie a toujours été son pays «d’origine» même si
elle ne l’a découvert que récemment.
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H. Barti
In le Quotidien d'Oran du 6-01-2007
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Kathleen Woolrich Yahiaoui
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L'histoire coloniale algerienne en image
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Ferhat Abbas and Terrorist Salan, Reprints from the American Press 1958 and 1962 concerning Colonial Algeria.
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The little book of Rai..The rebel music of Algeria.
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Big Mahboula, Crazy about Rai, Algeria, Algerians, North Africa and Raina Rai
:).
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I write about Algeria and all the profits of my books go directly back to the preservation of Algerian history through artifact collection and donation to Algeria's museums. "Dearest Algeria" has allowed me to purchase items pertaining to Abdul Kader and in January 2006, I was able to donate artifacts about Abdel Kader to the National Museum of the Martyrs ( shaheed monument museum) Please help me support the arts and history of Algeria through the purchase of my books. My eventual goal is to see the establishment of an aquarium in Algiers so that Algerian children can see the wonders of the sea at an affordable price and the establishment of a national history museum in the Kabylie region to preserve the history of the Amazigh.
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Kathleen Woolrich Yahiaoui
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Kathleen Voss Woolrich
www.lulu.com/kwoolr
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http://www.youtube.com/watch?v=ydsKjybkpAQ
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My Garden in Algeria..Buried in the garden and other poems
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On s'eclate ! Ecoutez & Regardez pour...Voir ! ;)
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Une fois la video en route, appuyez sur le dernier carreau en bas a droite pour le plein ecran et voir en GRAND !
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This is a recording by Mohammed El Kamel who was a comedic singer in
1930's Algeria. It has a vaudville sound to it and Mohammed El Kamel is
not very well know due to the lack of available recordings still
available
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a rare 1930's recording of Mohammed El Kamel, one of the mid 1900's recording stars in Algeria
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Aissa, comedy and theatre star of 1930's Algeria.
Very cute for Algerians to watch....no one else is going to know what is going on but who cares? I put this on for Algerians to watch
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Mohammed El Kamel, a comedian from 1930's Algeria
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Mohammed El Kamel sings YA GHAZAL or "hey beautiful"
This song was recorded in 1930's Algiers, Algeria
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This is a photo and musical collage tribute to HOUARI BENCHENET made by Kathleen Woolrich
( big mahboula) You can see my little books about RAI and the fathers
of my very favorite music at www.lulu.com/kwoolr.. I AM CRAZY ABOUT RAI
MUSIC AN
(more)
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Founding father of chaabi and a student of Nador
1907 to 1978 Algeria Chaabi master
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a little tribute to Houari Dauphin.. romantic singer of Oran
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Cheba Kathleen, American Cheba ( Ok Algerians its a joke hahahah) presente
CHEB MIMOU in his first Youtube appearance Cheb Mimou is a wonderful talent from Algeria and is represented by Sun Clair Edition ALGERIA |
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This is a short biopic about Abdel Krim who battled both France and Spain in the Riff, North Eastern Berber Morocco
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This is a sound clip of the famed Algerian singer Mahieddine most likely recorded in the 1930's in Algiers
Tags:
chaabi cheb nasro algeria andalous malouf constantine oran idir lounes matoub annaba harrachi rachid taha
Added: 1 month ago
in Category: PeopleFrom: kwoolr Views: 651
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Cheikh Hamada blended judeo arabic music with beduin music to produce the precurser to RAI music
Tags:
cheikh hamada cheikha rimitti cheb khaled rachid taha bilal houari dauphin oran wahran cheba zahouania derb sahara west
Added: 1 month ago
in Category: PeopleFrom: kwoolr Views: 1,072
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The best known "electric" musicians of early rai were Rachid and Fethi,
the Baba brothers, lovers of Western pop and music technology (with
some ability to invest), who were the first to introduce the complete
synthesizer and drum-machine s
(more)
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Cheb Nasro
05:44
Cheb Nasro is one of the masters of RAI, the rebel music of Oran, Algeria
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http://www.youtube.com/watch?v=i5SUsaOhihA
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Terminons avec Zidane : :)
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Faut mettre le pointeur de la souris 
sur Zidane...puis cliquer en meme temps !... pour le coup de boule... contre les joueurs adverses...
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http://www.dotball.net/index_fr.html
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