Rédigé le 11/03/2008 à 12:36 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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Petit paradis du sud
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La Thaïlande semble avoir été tirée vers le sud par un
géant. Autant la partie haute du pays est large, autant le sud est
complètement étiré jusqu’à la frontière malaise.
Ainsi, ce territoire est composé en majorité de plages des côtés est et
ouest. La forêt tropicale a pratiquement totalement disparu. Mais on
trouve malgré tout des espèces sauvages dans les collines verdoyantes.
Le sud du pays attire surtout les visiteurs qui souhaitent se reposer
dans un cadre magnifique. Les nombreuses plages de rêve qu’offre la
région sont paradisiaques. Certaines ont même servi pour des tournages
de film. Du côté Est, ne manquez pas de prendre le bateau pour
rejoindre Ko Samui. Au programme : baignade dans une eau chaude,
bronzage sous les cocotiers, et ambiance nocturne dans les nombreux
bars. L’île fait partie du parc maritime d’Ang Thong, réputé également
pour ses sites de plongée.
Du côté ouest, sur la côte d’Andaman, faites un tour à Phuket-ville.
Surnommée « la perle du Sud », elle a perdu du charme depuis une forte
vague de modernisation pour accueillir les touristes mais sa visite
vaut le détour. La région est assez pauvre en monuments mais vous
pourrez tout de même en visiter quelques uns bien cachés dans les
terres. Un peu plus au sud, dans la province de Krabi, vous pourrez
pénétrer dans un temple troglodytique, Wat Tham Seua.
Des sites de plongée fantastiques vous attendent dans les parcs
nationaux maritimes des îles Surin ou Similan. Vous pourrez escalader
des falaises comme dans la baie d’Ao Phra Nang, randonner à dos
d’éléphants, explorer des grottes sous-marines près des plages de Laem
Sala, admirer la faune et la flore ou vous prélasser sous des cascades
naturelles. Autant de curiosités naturelles qui laisseront des
souvenirs impérissables.
Si vous cherchez de la tranquillité, partez pour les îles du parc
maritime de Ko Tarutao ou sur la très jolie Ko Phi-Phi Le. Cette région
est protégée par les autorités d’où un certain nombre de parcs
nationaux.
C’est cette partie du pays qui a été le plus touchée par le tsunami du
26 décembre 2004. Mais les locaux ont reconstruit immédiatement après
le drame et les infrastructures ont toutes rouvertes 3 mois plus tard.
Bien évidemment, le nombre de touristes a baissé. La meilleure façon
d’aider la population est de se rendre là-bas : vous ne serez pas déçu !
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Le Paradi c'est ici...
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Le sud de la Thaïlande est composé d’une multitude d’endroits paradisiaques, essentiellement dans les îles autour de la province de Krabi et aux alentours de Phuket. L’accès à ces sites n’est pas toujours évident et vous perdrez beaucoup de temps dans les transports. Vous pouvez choisir des circuits qui vous emmèneront d’île en île mais vous visiterez surtout les endroits les plus touristiques. Si vous préférez les régions plus désertes et sauvages, renseignez vous dans les offices de tourisme qui vous donneront de précieux conseils et les horaires des trains, bus et ferrys.
La Thaïlande est gorgée d’innombrables grottes calcaires que vous pouvez visiter tout en combinant, sur le même trajet, un bain de soleil sur les plages : sur la côte Est, à Hua Hin, se trouve la plage de Laem Sala et sa grotte Tham Praya Nakhon, qui accueillit un temps Rama V.
Sur la côte ouest, prenez le bateau pour découvrir Ko Phi-Phi Leh et sa grotte des Vikings. Enfin, la baie d’Ao Phra Nang constitue ce qu’il y a de plus impressionnant dans ces paysages de rêve : d’immenses pitons rocheux, aux falaises abruptes et à la faune et flore particulière, qui sont essaimés dans le lagon translucide.
Il n’y pas de mots assez précis pour décrire ce décor, allez-y !
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Baie d’Ao Phra Nang
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Pour bien profiter de cet endroit magique, tournez-vous vers la mer : eau limpide et chaude constellée d’impressionnants rochers disposés ça et là comme tombés du ciel.
Mais l’anse d’Ao Nang connait un essor touristique impressionnant : ont surgi ces dernières années quantités de boutiques de souvenirs, de restaurants et de bars. Pas étonnant, cet endroit est l’un des plus paradisiaques de Thaïlande. On ne résiste pas à l’envie immédiate d’enfiler son maillot de bain et d’explorer les grottes calcaires formées par ces grands rochers qui cachent une végétation insoupçonnée dont des mangroves.
De nombreuses activités sont proposées : la plongée avec bouteilles ou seulement avec le tuba, du kayak de mer ou encore des randonnées à dos d’éléphant.
A 5 km à l’est, se trouve le cimetière des coquillages. Ce sont des fossiles vieux de plus de 75 millions d’années, un site géologique d’exception qui n’a que deux homologues dans le monde.
Bien connue, la péninsule de Raileh, à quelques kilomètres au sud d’Ao Nang, attire de nombreux visiteurs. Avec la concurrence de touristes, il faudra insister pour louer une long tail, ce bateau qui vous servira à y accéder. Le piton le plus impressionnant est celui de Tham Phra Nang dont la falaise tombe à pic dans le lagon. Des voies d’escalade y ont été installées mais elles datent un peu…
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Phi-Phi Leh
Si vous passez dans la province de Krabi, profitez-en pour prendre le bateau et passer une demi-journée sur l’île de Phi-Phi Leh. Cette île et Ko Phi-Phi Don sont à une quarantaine de kilomètres de Krabi. Phi-Phi Leh a l’avantage d’être déserte alors que sa jumelle est dévastée par les constructions touristiques et immobilières polluant les lagons et abîmant les récifs coralliens.
Ko Phi-Phi Leh possède deux lagunes : Pilah et Ao Maya qui a servi de décor pour le film La Plage de Danny Boyle en 1999. Il est toujours plaisant de se prélasser sur une plage paradisiaque auparavant foulée par Léonardo di Caprio…
La plage est entourée de falaises calcaires se jetant dans une eau transparente et chaude. La variété de poissons multicolores ravira les amateurs de snorkelling (plongée avec tuba).A la pointe nord-est, se trouve la grotte des Vikings. Vous y verrez des peintures rupestres préhistoriques côtoyant des peintures plus récentes d’anciens pêcheurs.
L’endroit est bien connu des locaux qui récoltent les nids d’hirondelles pour en faire de la soupe, très prisée des chinois pour sa vertu tonique et aphrodisiaque. Des échafaudages de bambou permettent aux courageux d’escalader les falaises abruptes à la recherche de ces nids.Vous ne pourrez pas dormir à Phi-Phi Leh, tout hébergement y est interdit mais une demi-journée suffit pour découvrir l’île.
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Plage de Laem Sala
Située dans le parc national de Khao Sam Roi Yot, la plage sauvage de Laem Sala est surmontée de petites collines calcaires. Le bureau d’accueil du parc vous permettra de vous documenter sur les visites à explorer dans la région. Vous pouvez y camper ou vous héberger dans des bungalows.
Suivez le petit sentier qui conduit à la grotte calcaire de Tham Praya Nakhon. C’est en fait un complexe de deux grottes baignées de lumière naturelle. L’une d’elle accueillait le roi Rama V lors de voyages entre Bangkok et Nakhon Si Thammarat. L’architecture de la cavité est exceptionnelle : cascades pétrifiées, arches, gouffres et surprise…niché dans la dernière salle de la grotte, un petit pavillon thaï construit en 1890.
Autre grotte surprenante, Tham Kaew, située à deux kilomètres à l’intérieur de laquelle on accède par une échelle. Surnommée « grotte aux bijoux », elle dévoile ses joyaux sertis de stalactites, et diverses formations calcaires cristallisées. Mieux vaut la présence d’un guide pour la visiter, les boyaux des cavernes semblent infinis.
La faune est très diversifiée autour du parc : vous apercevrez peut-être le macaque mangeur de crabe, le capricorne de Sumatra, le varan du Nil ou une des 300 espèces d’oiseaux migrateurs qui survolent les falaises calcaires.
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James bond island
Phuket
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Coucher de soleil Plage naiharn Rawai, Phuket
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Ile de Kanoï Phuket
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Plage de Phi Phi, Phuket
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Kho phi phi lay, Phuket
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Plage
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Koh Nang, Ile, Koh Lanta
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Koh Lanta
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Rédigé le 02/03/2008 à 12:58 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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L'ex-Premier ministre thaïlandais Thaksin
Shinawatra est finalement rentré au pays ce 28 février 2008 après 17 moisce d'exil.
Accueilli par quelques milliers de supporters à l’aéroport de
Suvarnabhumi, le milliardaire a aussitôt été conduit sous escorte
policière devant les juges de la Cour suprême qui l’ont libéré sous
caution mais lui ont interdit de quitter la Thaïlande
L’ambiance était carnavalesque hier matin à l’aéroport international
Suvarnabhumi alors que l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra
faisait son retour au pays après 17 mois d’exil. Une dizaine de
milliers de personnes s’étaient rassemblées depuis les premières heures
du jour pour être au plus prêt de celui dont ils attendaient le retour
depuis le coup d’état du 19 septembre 2006.
Tout juste sorti de l’aéroport, Thaksin s’est agenouillé pour
embrasser le sol, puis il a salué la foule plusieurs fois avant d’être
conduit par une solide escorte policière vers la Cour suprême où
l’attendaient les juges.
Entendu dans deux affaires puis relâché sous caution
Thaksin Shinawatra et son épouse, Pojaman, sont accusés de plusieurs
violations des lois anticorruption et risquent jusqu'à 13 ans de prison
chacun, et des amendes dans le cadre d'une affaire immobilière.
L'audience a duré 20 minutes, et la caution a été fixée à huit millions
de bahts (250.000 dollars). Mais M. Thaksin a reçu l'ordre de ne pas
quitter le territoire thaïlandais sans l'autorisation de la Cour
suprême. L'ex-Premier ministre "s'est vu également interdire
d'entreprendre la moindre action susceptible de nuire ou de faire
obstruction au processus judiciaire", a indiqué la Cour suprême,
avertissant que la libération sous caution serait aussitôt "annulée" en
cas d'infraction. La première audience du procès a été fixée au 12
mars.
M. Thaksin s'est ensuite rendu, toujours sous escorte policière, au
bureau du procureur général de Thaïlande pour répondre à une autre
accusation, liée à des déclarations frauduleuses faites par lui et son
épouse à la Commission des opérations en bourse en 2003 à propos de
l'enregistrement d'une entreprise immobilière. L'ex-Premier ministre,
qui risque jusqu'à deux ans de prison et des amendes dans cette
affaire, a également bénéficié d'une libération sous caution fixée à un
million de bahts (31.000 dollars). M. Thaksin a reçu l'ordre de se
présenter au même endroit le 3 avril, date à laquelle le procureur
annoncera si des poursuites sont formellement engagées devant un
tribunal.
Dans l'avion qui l'a ramené en Thaïlande depuis Hong Kong, M. Thaksin
avait déclaré à des journalistes que les accusations de corruption
contre lui avaient été "montées de toutes pièces" pour justifier le
coup d'Etat mené par des généraux royalistes en 2006. "Je voudrais dire
à toutes les parties concernées qu'il est temps d'aller de l'avant.
J'ai abandonné la politique. Il n'y aura pas de désordre civil, pas de
coup d'Etat", a-t-il dit.
Un simple citoyen sous haute protection
Bien que l’ancien chef du gouvernement affirme revenir en "simple
citoyen", son retour au pays aura néanmoins mobilisé d’importantes
forces de sécurité. A l’aéroport hier matin, une trentaine de commandos
l’ont escorté de l’avion jusque dans la salle VIP de l’aéroport tandis
que des tireurs d’élites quadrillaient le secteur. La police a
également déployé plusieurs centaines d’agents sur l’aéroport et dans
la capitale, nécessitant des renforts des provinces voisines. Au lieu
de réintégrer sa maison, Thaksin a préféré retenir pour lui et sa
famille tout un étage de l’hôtel Peninsula, réputé pour sa sécurité, et
dont un des principaux actionnaires n’est autre qu'un membre de la
famille du ministre adjoint des Finances Pradit Pataraprasit, selon le
Bangkok Post. Enfin, le même journal rapporte que les bureaux de police
ont reçu comme consigne de garantir la sécurité de Thaksin et son
entourage lors de leurs sorties et de mettre en place un service de
sécurité autour de sa maison de l’avenue Charan Sanit Wong.
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La corruption
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Muang Thaï nii dii. [Que le pays thaï est heureux.]
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Cette évidence du bonheur frappait avec insistance car elle est le fait de toutes les couches de la population, y compris de celles qui a priori n'était pas les mieux servies dans le partage de la richesse. C'est ailleurs qu'il faut chercher les raisons de l'attitude heureuse. Son fondement repose-t-il sur un postulat politique traditionnel? Nul gouvernement autoritaire [et ils l'avaient tous été peu ou prou] ne pousse l'autoritarisme jusqu'à oser réduire beaucoup les considérables espaces de liberté de la population qui paraissent plus vastes que ceux où s'ébattent les prospères et protégés citoyens des démocraties dites avancées. En tous cas ils contiennent une formidable liberté d'entreprendre et de réussir, de s'adapter et de survivre qui compense les duretés de la vie. Nul salaire du secteur public ou du secteur privé ne permet réellement de faire face aux nécessités d'une vie familiale si ne s'y ajoute le complément [voire le principal] d'un second salaire, d'un petit métier annexe ou d'un investissement voire d'une activité illégale comme la corruption. Ce dispositif rend assez bien compte du développement accéléré du pays où, quelque tristes que soient les données officielles ou celles des Nations Unies, l'argent circule avec un bruit et une densité visible et audible sans pour autant irriguer le réseau statistique.
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N'oublions tout de même pas que de 1979 à 1984 quarante-sept journalistes furent assassinés par des inconnus toujours inconnus à ce jour [en qui des âmes malveillantes auraient cru reconnaître des militaires et des policiers] pour cause d'articles déplaisants sur des "personnalités d'influence".
Le Thai a compris que vingt-cinq, puis treize, puis cinq et finalement un seul puis aucun politicien de l'ancien gouvernement de Chatichaï [c'est toujours l'ancien gouvernement qui pèche] n'était sur la liste, décroissante au fil des mois pour cause de tractations pré-électorales, des fortunes extravagantes curieusement acquises.
Il a souri parce qu'un certain Thirasak, directeur d'une prison du nord, avait transformé son établissement en compagnie privée débitant du bois de teck, dont l'arrachage est par ailleurs formellement prohibé par la loi. Il a pleuré aussi à l'arrestation d'un infâme Thonchaï dont l'usine illégale employait trente enfants banalement torturés et travaillant cent heures par semaine pour un salaire de misère à la confection de fleurs en papier destinées à agrémenter les salons de réception des beaux mariages de la ville.
Il sait que tous les commerces charnels du royaume payent l'impôt de protection et a lu la déclaration d'un très haut responsable de la police métropolitaine niant qu'il y eût un seul de ces établissements à Bangkok. Les taxis, tuk-tuk et camions sont rançonnés par la police de la circulation d'une manière routière, routinière et flagrante en fin de mois.
Le trafic des titres de propriété est notoire. Les permis de construire et de conduire se vendent. La douane est une vigoureuse entreprise où le parking témoigne de l'aisance de ses membres. Le ministère de l'intérieur est régulièrement épinglé pour ses irrégularités comme l'est le port de Bangkok: il nourrit de mystérieuse manière le marché de Khlong Tom où l'arrivée des nouvelles marchandises correspond à celle des conteneurs au terminal de Khlong Toï.
De l'armée de terre, on ne parle qu'avec respect et prudence. Cinquante ans de pouvoir presque ininterrompu lui ont permis d'affiner les mécanismes de survie. Elle dispose de prébendes généreuses, de sinécures dorées dans les entreprises publiques, de ses propres stations de radio et de télévision, d'alliances commerciales avec la Birmanie du bois et le Cambodge des Khmer rouges: les pierres de Païlin inondent le marché de Boraï. Elle prélève sur les commandes de matériel par des procédures rodées, éprouvées et si réglées qu'elles s'identifient à l'Ordre. Le sentiment populaire est fort que la CMP militaire vaut mieux que la corruption exacerbée de politiciens qui n'ont pas la durée
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Les fonctionnaires sont payés, mais si peu que le minimum n'est pas assuré et ne permet certainement pas de faire face à l'éducation des enfants, aux bijoux de l'épouse, à l'appétit des mia noï, aux amortissements pour les vieux jours, au renouvellement du parc automobile et aux exigences de la face!
Alors il faut se débrouiller, avoir un second métier si c'est possible, et des rentrées supplémentaires même si c'est impossible. La loi comprend ces choses, et peu de gens vont en prison pour ces peccadilles et tout finit par s'arranger..
Et puis, à quoi serviraient des fonctionnaires affamés alors que bien nourris ils sont utiles, huilent les mécanismes et aident le public perdu dans les arcanes de l'administration? N'ont-ils pas aussi, comme tout un chacun, les lourdes charges imposées par les relations de clientèle et les impératifs de la promotion? L'application de la loi devient ainsi convergente avec les exigences de la morale.
on, ce qui est gênant et offensant, ce sont les excès et les bavures de quelques-uns; les politiciens sont les archétypes de la mauvaise corruption car ils sont pressés par le temps et la rentabilité. L'important est que tout se passe dans l'ordre, la dignité, la décence, le respect des tarifs et de la face.
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Un peu d'histoire
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Quand la Thaïlande émergea à l'état plein et entier de nation au treizième siècle avec la capitale à Sukhotaï, les pionniers de l'indépendance choisirent d'élever le plus sage et le plus capable d'entre eux au trône, ce dernier devenant ainsi le double symbole de l'indépendance et de l'unité. Le Roi, en retour, ayant été choisi non par droit divin mais par le consentement de ses pairs, était dans l'obligation morale de gouverner avec "justice", non pour sa propre gloire et celle de sa famille, mais pour le "bénéfice et le bonheur" du peuple qui lui avait été confié. Depuis les débuts, le Roi de Thaïlande est jugé sur le seul critère du bénéfice et du bonheur qu'il apporte à son peuple.
Avec le déplacement de la capitale de Sukhotaï à Ayutthaya, le concept khmer de royauté divine influença l'institution royale et les Rois d'Ayutthaya incorporèrent nombre d'attributs divins dans les fonctions du trône. Une telle intégration fut peut-être aussi une réponse à la nécessité d'accroître le pouvoir symbolique du trône qui faisait face à l'extension des frontières et à l'éloignement d'une population qui avait été jusqu'alors en contact constant avec la capitale et avec le Roi. La conception du Roi "primus inter pares" régnant par consentement des populations ne disparut cependant pas, et les Rois divins d'Ayutthaya s'élevèrent et s'abîmèrent en fonction de la justice et du bonheur qu'ils apportèrent au peuple siamois.
Après la destruction d'Ayutthaya en 1767 et le règne bref du Roi Taksin à Thonburi, la présente dynastie des Chakri de Bangkok s'établit à Bangkok en 1782 et poursuivit la tradition monarchique telle que transmise par Ayutthaya. Au fur et à mesure que les influences occidentales se renforçaient pendant les quatrième et cinquième règne de la dynastie, les Rois furent assez sages pour concevoir qu'une certaine adaptation aux standards occidentaux deviendrait nécessaire si la Thaïlande devait conserver son indépendance. Des princes et des courtisans furent envoyés en Occident pour étudier dans des pays où la démocratie était la règle. En Thaïlande même, le pouvoir fut décentralisé et distribué à des sujets capables hors du cercle royal immédiat. Cependant, en 1932, un groupe accéléra le processus en organisant une révolution sans effusion de sang qui transforma le pays en une monarchie constitutionnelle sur le modèle européen. Le Roi Prajadhipok, ou Rama VII, alors sur le trône, continua à régner jusqu'à son abdication pour cause de mauvaise santé. Le Roi Ananda Mahidol fut choisi comme successeur en dépit de son jeune âge, et passa la plus grande partie de sa vie à l'étranger pour faire ses études. Sa mort malheureuse à l'âge de vingt ans entraîna l'accession au trône de son frère cadet, Bhumibol Adulyadej, et laissa à ce dernier, pour les quarante et un ans passés, la charge de définir et de mettre en pratique le rôle du Roi de Thaïlande dans un cadre démocratique.>>>
Le passage fondamental de ce texte, éclairant dans ses élisions, est l'indication que "la présente dynastie Chakri a continué la tradition des Rois thaï telle que transmise par Ayutthaya". Et de fait, le pouvoir monarchique, constitutionnel depuis le coup d'état de 1932 mettant un terme à l'absolutisme, conserve des attributs qui, sans être nommément divins, relèvent néanmoins de la transcendance et du sacré.
Le respect exalté, absolu et proche de l'adoration que commandent le roi et la famille royale, soutenu par l'utilisation à leur endroit d'une langue particulière, le ratchasap [la langue royale] est peut-être moins dû à la position qu'ils occupent au sommet de la très stricte hiérarchie qu'à la croyance populaire faisant de la personne du roi une réincarnation de Vishnu. Le roi, s'il n'est pas totalement divin [et encore?], est certainement sacré. Dépositaire de la confiance du peuple, il n'a pas de pouvoir constitutionnel mais reste la constante au dessus des inconstances de la politique, le "garant de l'unité et de l'indépendance".
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La relation de la monarchie avec le bouddhisme est infiniment plus complexe, car elle participe de l'ambiguïté sur la nature même de ce dernier. Ce n'est pas une religion, dit le roi lui-même, mais "une philosophie et une science de la connaissance". Nonobstant l'aspect altier et difficilement accessible de cette philosophie, elle est aussi une religion populaire mélangée à des adhérences bhramaniques et animistes qui permettent à tout un chacun de faire face aux problèmes du jour et d'accumuler des mérites. Là encore, le roi "parfait bienfaiteur de toutes les fois" [dixit le prince Patriarche suprême Paramanuchit], donc du bouddhisme, bouddhiste lui même, est à la fois un défenseur des dhamma, les vérités bouddhiques, et un participant des traditions [par exemple il officie le changement de robe du bouddha d'émeraude] qui ont fait de la Loi une religion avec ses rites, ses superstitions, ses croyances et ses dieux. Les emblèmes transcendantaux entretenus par la tradition des cérémonies et des cultes officiels et l'éducation des enfants [les Trois Piliers de la Thaïlande, apprennent-ils, sont le Roi, le Bouddhisme et la Nation] donnent au roi un poids sans commune mesure avec les pouvoirs qui lui ont été dévolus par les textes constitutionnels successifs depuis 1932. Les tentatives de diminution du rôle royal, mises en oeuvre par le Maréchal Phibul Songkhram, deux fois premier ministre entre 1938 et 1944 [hanté, croit-on, par les visions d'un maréchal-président], firent long feu et furent compensées, et au-delà, par la pleine restauration de la présence royale, dans les médias notamment, effectuée par le général Sarit Thanarat, premier ministre de 1959 à 1963. Ce mouvement aurait bénéficié du plein appui des autorités américaines instruites par les vertus de la consolidation impériale de Mac Arthur au Japon et inquiètes des développements politiques thaïlandais de l'époque et de la montée du communisme dans la région.
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Bangkok est le pilier, l'âme et le centre du pays mais elle n'est pas toute la Thaïlande, même si elle se prépare à rassembler vers la fin du siècle peut-être le cinquième de sa population. Comme la capitale, le royaume offre les visages d'une prodigieuse variété, d'un sud équatorial et musulman aux montagnes d'un nord tribal et quelquefois frisquet, du riche ouest des confins birmans à l'aridité cruelle des plateaux de l'est. Une vraie leçon de géographie!
Un noble mélange de modernité et de tradition est tout entier inscrit dans le nom siamois de Bangkok, géante capitale grosse d'un cinquième dragon asiatique en gestation, dont le nom transcrit se lit tout simplement "Krungthep Mahanakorn Amorn Ratanakosin Mahintara Yuttaya Mahadilok Pobnopparat Rajathanee Burirom Udom Rajanivat Mahasatan Amornpiman Awathan Sathit Sakathattiya Witssanukamprasit" [les adresses postales se simplifient heureusement en "Krungthep etc"...] et qui abrite en son milieu celui dont les livres disent "l'eau qu'il répand est l'eau sacrée du ciel; elle lave le malheur et conforte l'âme".
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A Patthaya, ce n'est pas l'architecture raffinée de l'hôtel Royal Cliff sur son site hors du commun qui frappe, non plus que l'intensité des commerces charnels du Golden Mile dont la densité est olympique. Non, c'est la fonction hospitalière, au sens premier et propre du terme, qui apparaît, avec quelque irénisme il faut l'avouer. Des messieurs âgés, caucasiens et anglo-saxons pour beaucoup, dûment munis d'un déficit de tendresse et d'un léger excédent de devises, des filles jeunes [encore que ?] non moins pourvues des qualités inverses et donc complémentaires naît une réunion qui, si elle n'est pas forcément esthétique, reste peut-être morale. Un peu-beaucoup de tendresse coûte beaucoup-un peu d'argent et le mariage, éphémère dans sa brièveté, est émouvant. Et le soir sur le front de mer, les veufs, les laids, les déçus, les retraités au petit pied, petit talent et petite pension se promènent la main dans la main, heureux [et quel prix à cela?] avec des jeunes femmes que les illuminations du soir embellissent; elles leur consacrent fugitivement, mais avec intensité, ce qui leur manque à l'évidence le plus, la construction d'un ultime rêve, la restauration d'une dignité dernière avec un soin et une tendresse qui, tout stipendiés qu'ils soient, valent les injustes solitudes du troisième âge dans les banlieues de Hambourg ou de Sydney. A ce titre, Patthaya la dissipée est un lieu géométrique équidistant de vies différentes, et ses égéries de simples infirmières justement salariées. Il n'y a plus de honte mais des nécessités de l'ordre de l'économique, et un bel et bon service rendu et rétribué. Quoi de moins immoral en des terres écartées du péché originel.
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Voilà pourquoi le pays fascine si fort les étrangers qui ont grand peine à s'y retrouver et préfèrent les certitudes du modèle officiel, où tout le monde est beau et gentil. C'est certainement vrai, mais il serait dangereux de s'en tenir là tant le sourire vide des bouddhas de compassion cache de terribles grimaces.
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Muang Thaï nii dii. [Que le pays thaï est heureux.]
Rédigé le 29/02/2008 à 04:09 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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Prostitution
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Contrairement à l'aimable légende ce ne sont pas les étrangers, ni les touristes, ni les G.I. du Vietnam en R & R au Siam qui ont introduit ou développé la prostitution. C'est en vérité une solide, ancienne et ancrée coutume locale, culturellement implantée dans tous les lieux et milieux et honorée, si on en croit les sondages [?], par vingt à soixante-dix pour cent de la population mâle en âge de pratiquer. Nulle réprobation ne vient freiner ces activités, et les bordels ont pignon sur rue, pignon souvent allumé des feux de la publicité, car le péché originel ne fut pas commis sur les bords de la Chao Phraya, car les évangélisateurs de l'Occident ne réussirent point à ébranler la foi et les conceptions massivement bouddhistes de ses riverains, car aussi se prostituer peut être, et de fait, est souvent, une nécessité économique pour soutenir les vieux parents ou faire étudier les jeunes cadets. Même avec ces nobles motifs ce n'est pas un beau métier, mais un métier au moins, dont les revenus permettent d'assurer les devoirs élémentaires vis-à-vis de la famille et du Bouddha et, s'ils sont abondants, de garder la face. Et puis, et très fondamentalement, si on se retrouve prostitué[e], c'est qu'il y a une raison plus transcendante et inéluctable: le bilan de la vie antérieure vaut-elle réincarnation; qui peut se dresser contre la Loi même?
Alors, et même si la prostitution est interdite depuis longtemps, le monde flottant prospère ouvertement car il est pratiqué par beaucoup, organisé par les gangs, protégé par la Police et participe à la prospérité générale. Nul bourg, nulle ville, nul croisement routier important ne saurait fonctionner sans ses établissements spécialisés, bar à filles ou coquetèle-lounge, salon de coiffure ou d'esthéticienne, bourdeau paysan ou salon de massage climatisé, hôtel de passe ou hôtel d'amour, call-girls ou escortes où, à la portée de toutes les bourses et pour tous les goûts, le travailleur recru de fatigue et l'homme d'affaires de soucis viennent finir en toute candeur une dure journée.
Les plus chics de ces endroits sont de véritables salons où l'on cause et où les décideurs élaborent les stratégies du futur. Ils n'ont de pendant social que les golfs, où les hommes se retrouvent entre eux, entre pairs et complices, dans la paix, le confort et les services diversifiés.
Cette aimable licence du mode de vie, cet équilibre hédoniste des devoirs et des plaisirs, ce qu'il faut certainement appeler une tradition culturelle est désormais menacée par le SIDA. Si les Thaïlandais ont au départ minimisé l'affaire à cause du tourisme et de l'image, ils n'en sont plus là car la maladie a débordé les groupes à risque pour envahir les maisons de plaisir et touche donc à la population générale. Y a-t-il déjà deux à trois cent mille séropositifs? Y en aura-t-il un million et demi dans cinq ans, sept millions dans dix ans? Ce sont des questions angoissantes qui sont désormais abordées par la presse et la télévision. Un énorme travail de sensibilisation est à faire sur l'existence même de la maladie, sur l'usage des préservatifs et sur la nécessité d'une altération des modes de vie. L'affaire compte avec l'appui du palais et de quelques sommités médicales, mais il y faudra aussi, outre la conviction, beaucoup d'argent.
En attendant, et si l'on ose dire, les quartiers de plaisir de la capitale continuent à afficher une insolente bonne santé commerciale. Seuls sont touchés, et pour d'autres raisons que le SIDA, le soï Nana, ex-quartier général du tourisme arabe qui a sombré dans la guerre du Golfe. Le soï Cowboy, haut lieu des galipettes américaines pendant la guerre du Vietnam, n'a pas su résister à la paix et s'étiole doucement. Le Patpong japonais prospère admirablement, nourri par l'afflux des investissements et du tourisme nippons. "Small Tokyo", "Japanese only" sont les devises de cette enclave extraterritoriale où les robustes thaïlandaises ont quelque peine à endosser l'uniforme des geishas et à maintenir leurs grâces évanescentes. Tout à côté, le Patpong international [le tout est propriété d'un Monsieur Patpong, une figure de l'immobilier] continue à offrir à un tourisme quelque peu déclinant le bruit, la fureur et les appâts de ses bars à gogo et le marché de la contrefaçon le moins onéreux de la ville. L'ordre règne car la police et les gangs patrouillent toute la nuit et relèvent les compteurs. Non loin de là, un chapelet de petits bars thaïlandais à musique douce abritent la détente de hauts fonctionnaires; le rythme y est différent car s'y exerce, non pas uniquement la satisfaction d'une libido, mais le délicat exercice de la convivialité, de l'amusement [sanuk], et du renforcement des liens dans le groupe.
Ce sont des bars d'habitués, sinon d'abonnés, où les bouteilles sont marquées au nom des consommateurs, où la mama-san connaît tous les clients, leurs goûts, le titre des chansons et des égéries préférées, où les hôtesses mélangent les coquetèles d'une main sûre et personnalisée, où les plats assaisonnés à point arrivent tout chauds du bouchon voisin, bref de vrais bars "à la japonaise" mais où l'étranger n'est pas malvenu même s'il n'est pas attendu. Et de bar en bar [et chacun est un cercle] jusqu'à une heure avancée, on échange des visites et des compliments et on tisse les liens complexes de l'hommage et de la politesse qui sont une vérification incessante de la santé et du pouvoir du groupe.
Telles sont la Voie de la Prostitution et le Tao des Libertins, ouverts à tous et pratiqués par beaucoup, car, en soi, c'est la Voie de la Nature, pour le plaisir mais aussi pour la survie sociale.
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Les farang (les étrangers)
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Les farang (les étrangers), de tous âges, professions, poils et sexes trouvent au Siam ce qui n'est pas aisément accessible ailleurs: une liberté totale si on ne gène personne, sans solitude irrémédiable, un respect des goûts et des couleurs, voire des perversions de chacun, porté à la cécité et une indifférence à la vie humaine des autres élevée à la largeur philosophique.
Qui ne connaît ce richissime retraité de la marine qui, au long cours d'une vie agitée, a tout connu des ports et des havres de la planète, qui a tout vu et tout goûté, de la négresse blonde à la langue de rossignol et qui, l'âge avancé venu, lassé d'une épouse acariâtre et d'héritiers pressés, a jeté l'ancre au coin de Suan Pluu et de Sathorn. Là, il vit dans un hôtel modeste mais confortable, entouré des soins d'une jeune infirmière, son héritière d'élection, et de la compagnie de quelques camarades d'anciennes et fabuleuses bordées. Comme le bernacle au rocher, il s'est fixé définitivement et, avec une admirable volonté, attend activement de mourir vivant et de vivre jusque-là.
De cette belle et vigoureuse espèce, de ces virages en tête à queue vers l'autre planète, de ces tournements de dos sur un Occident qu'ils n'aiment plus assez, il y a grande foison, des milliers sans doute, à qui le climat du Siam a donné ou rendu vie.
Qui ne pensera aussi à cet énorme bûcheron, ancien foreur des pétroles d'Afrique, force de la nature et de virées qu'on imagine surhumaines, qui a posé sa besace dans le si pauvre Nord-est, derrière Sisaket ? Il a épousé une fille du pays, monté une entreprise de poulets si réussie qu'il en est devenu le bienfaiteur de son village et une personnalité de la province. Lui aussi a trouvé le bonheur, ça crève les yeux, et remarque-t-il avec finesse "personne ne m'emmerde". Vis, tais-toi, vis et sois humain, ce n'est qu'une page vite tournée vers d'autres existences.
Alors ils sont nombreux, comme le marin encalminé et le foreur troué d'amour, à reconstruire un univers dans le cocon du royaume. Coiffeurs et pâtissiers, tailleurs et voleurs, bijoutiers et retraités, sages et fous, mitrons et génies s'installent; c'est illégal, la police et l'immigration savent, mais le respect de la privauté - surtout s'il est relevé par quelques épices - prime celui de la Loi.
Le club occidental des pédérastes est vaste comme une tribu et archi-connu. Il subsiste et prolifère parce que le terrain est favorable et le tabou inexistant. Il n'est même pas sûr que les Thaïlandais ferment les yeux; tout simplement, ils ne voient pas, et si par hasard ils voient, ils ne portent pas de jugement. Au pire, ils déploreront qu'un homme ait mal tourné et soit affligé d'une réincarnation dans le mauvais sexe. La même attitude va d'ailleurs à leurs compatriotes dont nombre, grand nombre en vérité, sont aussi naturellement d'aimables apolliniens.
Mais au fond, que pensent les Thaïlandais de ces farang, des farang en général, au delà du mur des apparences souriantes? On ne saurait être assez frappé du nombre inhabituellement réduit d'étrangers se flattant d'avoir des amis thaï; même ceux qui, par mariage, ou inclination linguistique sont introduits dans la société thaï, parlent thaï à la perfection, connaissent les us et coutumes quelquefois avec passion et profondeur, restent fondamentalement évasifs sur le sujet. Il est vrai que l'amitié n'est pas une valeur mise en exergue dans les textes fondateurs, à la profonde différence de ce qui existe dans les mondes chinois et sinisés. Dans ces terres toute interaction humaine peut être sous-tendue par la si belle et si espérée possibilité de se faire de nouveaux et bons amis. Le mode strictement hiérarchique du fonctionnement sociologique thaï se prête moins à la quête amicale.
Alors, le farang ressent souvent avec acuité la distance d'avec les Thaï, leur manque d'intérêt pour l'étranger [politesse ou indifférence peu importe], l'exclusion quasi-systématique [aimable certes, si aimable], le formalisme redoutable et pesant qu'inspire à tous le fait d'inclure un farang dans un groupe de Thaï et le soulagement, adroitement caché bien sûr, quand il prend congé. Certes, les Thaï font volontiers l'honneur de venir dîner chez les farang, très gentiment, pleins d'attentions, de fleurs et de petits cadeaux; il est fort rare, en revanche, de bénéficier de l'invitation en retour. Au restaurant, oui, très tôt et très vite, à la maison jamais. On n'y verra aucune impolitesse, aucune méchanceté, peut-être même de la délicatesse, sûrement une indication de la peur des choses du dehors qui sont empreintes de danger, au mieux d'inconnu; car l'intérieur est le domaine de la paix, de la bonté et de la certitude qu'on ne saurait troubler avec l'admission de facteurs imprévisibles.
Et les farang, qu'ils soient résidents ou de passage sont comme les poissons bleus de l'aquarium aux poissons rouges: il y a de l'eau pour tout le monde et la température est agréable, mais les espèces se reconnaissent et fréquentent entre elles.
Naturellement, cette convivialité n'est pas sans déchirures, d'autant plus surprenantes qu'elles sont inattendues et proviennent de l'inaptitude du modèle à résoudre des conflits dont l'escalade est trop rapide.
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Rédigé le 27/02/2008 à 17:47 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
Voyage historique
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Cherchez le chemin - dans la Forêt thailandaise -
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Le centre de la Thaïlande présente plusieurs atouts touristiques. On peut y visiter des monuments historiques expliquant la naissance du royaume de Siam. Faites un saut de plusieurs centaines d’années en arrière, et visitez la province de Kanchanaburi qui rassemble des vestiges de la Seconde guerre mondiale.
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Profitez-en pour vous promener dans les vallées fertiles des plaines centrales ou vous baigner dans les piscines naturelles formées par des cascades magnifiques.
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Vous ne pourrez passer outre la visite des ruines d’Ayuthaya, ancienne capitale du Siam inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le musée adjacent, Chao Sam Phraya, permet de visualiser les résultats des fouilles opérées sur le site pendant des décennies.
Un peu plus au nord, arrêtez-vous à Lopburi pour voir le palais Phra Narai Ratchaniwet qui hébergea le roi Narai. Lopburi est considérée comme l'une des plus anciennes villes du pays. Elle date de la période Dvaravati (VIe au XIe siècle).
Mais c’est dans la province de Kanchanaburi que vous aurez le plus de choses à faire. Il vous faudra choisir entre une expédition au cœur des parcs naturels ou poursuivre les fantômes de la Seconde guerre mondiale le long de la rivière Kwai.
Kanchanaburi est traversée par une ancienne ligne de chemin de fer baptisée «Death railway» (chemin de fer de la mort) construite par les prisonniers sous l’occupation japonaise. Près de 100 000 hommes ont péri lors de sa conception. L’histoire du célèbre Pont de la rivière Kwai a été portée à l’écran par Pierre Boulle. Autrefois en bois mais bombardé par les alliés, les autochtones l’ont reconstruit en fer, dénaturant le paysage. Le musée du chemin de fer Thaïlande-Birmanie raconte l’histoire détaillée de sa construction. Le musée JEATH War (musée de la guerre) est un hommage aux prisonniers de guerre qui ont vécu sur le chantier pendant l’occupation.
Dans la même région, se trouvent des temples très vénérés par les locaux, Wat Tham Seua et Wat Tham Khao Noi. De même, le parc historique de Prasat Meuang Singh a un intérêt historique et archéologique.
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Ancien Pa lais à Ayuthaya, ancienne capitale
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Temple d'Ayuthaya
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Méditation à Ayuthaya
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L'arbre de la Sagesse
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Le Pont de la rivière Kwaï, le « pont de la mort »
...plus qu'un film...
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Le pont se situe dans la province de Kanchanaburi, à 130 km à l’ouest de Bangkok, près de la frontière avec la Birmanie. Il traverse la Mae Nam Khwae Yai, affluent de la Mae Nam Mae Klong.
Mais on ne peut pas parler du Pont de la rivière Kwaï sans raconter sa construction qui a entraîné la mort de dizaines de milliers d’hommes.
Le pont a été construit au début de la Seconde guerre mondiale, englobé dans un vaste projet de chemin de fer reliant la Thaïlande à la Birmanie par le col des Trois pagodes. A l’initiative des Japonais, qui ont occupé la Thaïlande en 1942 et 1943, l’objectif était de faciliter l’acheminement des renforts et du matériel de guerre vers les troupes japonaises basées en Birmanie.
Cela a donné naissance au tristement célèbre « chemin de fer de la mort ».
Les Japonais ont expédié leurs prisonniers de guerre sur le chantier, près de 60000 hommes et 270000 travailleurs asiatiques dans des conditions inhumaines. 16 mois furent nécessaires pour construire 415 km de lignes… au lieu des quatre années prévues par les architectes.
Au total, 16000 prisonniers et 100000 travailleurs moururent sur le chantier en raison de maltraitances ou de maladies.
Ironie du sort : le pont fonctionna à peine deux ans avant d’être bombardé par les Alliés et la totalité des rails fut démantelée.
Bien que le film Le pont de la rivière Kwaï, de David Lean, en 1957, montre le pont en bambou, vous serez certainement déçu par la réalité. Le pont ressemble à tous les ponts : en acier et en béton ! Il a été reconstruit après la Seconde guerre mondiale. Vous verrez certainement des gens venir se recueillir à cet endroit, surement des descendants d’anciens prisonniers.
Juste à côté, une exposition de vieilles locomotives utilisées pendant la Seconde guerre mondiale est accessible. Si vous tombez dans la bonne période, entre fin novembre et début décembre, vous pourrez voir la reconstitution en son et lumière de l’attaque des Alliés sur le pont de la mort en 1945.
Les victimes ont été enterrées dans deux cimetières plus au sud, le Kanchanaburi Allied War Cemetery et le Chung Kai Allied War Cemetery sur la rive opposée.
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Pont de la rivière Kwaï à Kanchanaburi
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Restaurant flottant à Damnoen saduak Ouest de la Thaïlande
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Monstre marin
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Plage de Bang Kao
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Ile paradisiaque à Koh nangyan
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Plage d'Ao Prao
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KRABI
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Coucher de Soleil au Pimalai
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Place centrale . . .
C'est un peu...comme le Ruisseau des singes chez nous mais,... en plein centre ville...
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Rédigé le 27/02/2008 à 02:53 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
Une région à découvrir
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C’est dans le nord de la Thaïlande que sont nés les premiers royaumes du Siam. Il reste aujourd’hui de nombreux vestiges de ces temps anciens.
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Le nord-ouest
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Le nord-ouest regroupe trois sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO sur les quatre au total. Ces sites, aujourd’hui parcs historiques, sont d’anciennes cités prospères qui régnaient en maître sur les contrées du nord. La plus impressionnante est Sukhothai. La ville fut la première capitale de la Thaïlande. Les autres sont situées dans la même région : Si Satchanalai-Chaliang, et Kamphaeng Phet. Toutes ces villes ont connu une forte expansion avant d’être annexées par le royaume d’Ayuthaya, bien plus puissant, au XIVe siècle.
Profitez-en pour aller au musée des traditions populaires de Phitsanulok qui présente un panorama des ethnies du nord.
Les musées sont moins nombreux que dans le reste du pays en raison du manque de visiteurs. Mais ils sont très intéressants pour bien comprendre l’histoire de la région. Le musée national de Nan, situé près de la frontière laotienne, dispose d’une collection ethnographique très complète.
Au Triangle d’Or, on trouve le musée de l’opium qui parcourt l’histoire de cette drogue, sa consommation et sa commercialisation.
Quelques curiosités naturelles seront à votre portée près de la frontière birmane. Les chutes de Tiloso sont les plus belles cascades du pays tandis que les grottes de Lot sont les plus grandes galeries souterraines d’Asie du sud-est.
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Le nord-est
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Le nord-est est beaucoup moins visité et pourtant, c’est l’occasion de découvrir la Thaïlande hors des sentiers battus.
L’Isan désigne les 19 provinces de cette région qui abrite des vestiges angkoriens magnifiques. On y trouve de nombreux monuments historiques notamment dans le parc historique Prasat Hin Khao Phanom Rung ou le parc historique de Phimai. Certes, il faut passer du temps dans cette province reculée pour en apprécier ses richesses : une randonnée dans le parc national de Khao Yai vous enchantera.
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Le triangle d'or
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Temple aux éléphants
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Plein nord : la province de Chiang Mai
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Chiang Mai est la capitale de la province du même nom et la ville la plus importante du nord du pays. Située au bord de la rivière Ping, elle jouit d’une forte attractivité en raison de son dynamisme culturel. Encadrée de montagnes, de vallées fertiles et de rizières, la vie y est paisible et agréable.
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La ville compte presque autant de monuments que Bangkok. L’architecture de ceux-ci reflète les différentes époques de construction. Les plus beaux sont situés dans le vieux quartier historique, à l’intérieur des douves. Ne manquez pas le Wat Phra Singh de style Lan Na. Arpentez les rues en deux roues afin de s’arrêter facilement à chaque trésor que cache la cité.
Le cœur historique abrite 36 temples ornés de stuc, de peintures, de nacres, de boiseries en teck, etc. Les fortifications de la ville ont quasiment toutes disparues, seules subsistent les douves dessinant un carré parfait.
A chaque coin de rue, vous apercevrez certainement les hautes montagnes en toile de fond. En effet, la province de Chiang Mai abrite les trois plus hauts sommets de Thaïlande : Doi Ithanon (2595 m) situé dans le parc national Doi Ithanon, Doi Phahom Pok (2285 m) et Doi Chiang Dao (2195 m).
Les nombreuses forêts environnantes seront l’occasion de pratiquer vos activités sportives préférées : randonnées dans le Parc national de Doi Suthep-Pui, VTT, rafting, promenade à dos d’éléphants, etc. En tout, la province offre 20 000 km² de plaines fertiles, collines boisées, champs de pavots, jungles et rivières protégés dans des parcs nationaux. Le paradis des amoureux de la nature.
Petite curiosité naturelle à visiter, les galeries souterraines Tham Chiang Dao situées au nord de la ville. Pensez à vous ramener un petit souvenir de Chiang Mai : l’artisanat est un savoir-faire historique dans la cité : céramiques, objets en argent ou en bois.
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Histoire de la ville
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Chiang Mai fut fondée en 1296 par le roi thaï Phaya Mangrai. Son nom originel est Nopburi Si Nakhon Ping Chiang Mai, la « ville aux nouveaux remparts », des vestiges de ces derniers sont encore visibles aujourd’hui.
Dès sa naissance, elle a concurrencé fortement Chiang Rai, plus au nord, devenant le centre économique et religieux du royaume. Le roi, bénéficiant du soutien du souverain de Sukhothai s’employa à faire de Chiang Mai une cité dynamique aux monuments raffinés. La province se rattacha peu après au royaume de Lan Na Thaï ("million de rizières") qui domina le nord du pays pendant près de 200 ans. La ville accueillit le 8e concile du bouddhisme theravada en 1477. Pour l’occasion, de nombreux temples furent construits.
Mais la puissance du royaume d’Ayuthaya et les attaques incessantes des Birmans fragilisèrent la cité. Elle tomba aux mains de l’empire birman en 1556 pendant deux cent ans, le temps de laisser une forte influence culturelle birmane dans la région. En 1767, c’est le royaume d’Ayuthaya qui tomba laissant un royaume éclaté. En 1775, le roi thaïlandais Taksin reprit la ville, aidé par les habitants qui se rebellèrent contre les occupants birmans. Il nomma Chao Kavila, vice-roi de la Thaïlande du nord. Ce dernier fit construire, en 1800, une énorme enceinte de brique pour protéger Chiang Mai. Le commerce se développa, notamment le négoce du bois de teck. En 1921, une voie ferrée relia Chiang Mai au reste du pays.
Peu après, les premiers souverains thaïlandais du centre, Rama VII et son épouse, vinrent en visite dans cette contrée du nord. Elle devint officiellement une province du Siam en 1933.
Chaing Mai est surtout connue pour son artisanat : poteries, ombrelles, tissage, etc. Mais à partir de la deuxième moitié du XXe, le tourisme devint la source principale de revenus.
Aujourd’hui, Chiang Mai est un pôle national de nouvelles technologies grâce à la volonté de Thaksin Shinawatra. De nombreuses infrastructures routières ont été construites pour ouvrir Chiang Mai vers les autres provinces de la Thaïlande.
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Foret vierge
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Eléphants
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Beau papillon
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Rédigé le 25/02/2008 à 15:45 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (2)
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La cité des anges
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Il faut se plonger au cœur de Bangkok pour apprécier la capitale du royaume de Siam. L’aspect extérieur est peu flatteur et peu révélateur de ses beautés. Le bruit, la circulation, la pollution et la chaleur vous accueilleront dès la sortie de l’aéroport. Ne soyez pas surpris par les avenues sans fin, les nombreuses voies de circulation aériennes ou terrestres et les immenses buildings en béton.
10 millions d’habitants vivent à Bangkok soit plus de 10 % de la population nationale. La capitale attire les Thaïlandais par son développement économique mais aussi parce que tout y est concentré : les administrations, les grandes industries, c'est le cœur politique et culturel du pays.
Les touristes sont nombreux à venir chaque année. La ville séduit par sa double identité : la tradition et la modernité qui s’imbriquent l’une dans l’autre formant l’art de vivre à la thaïlandaise.
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La capitale de la Thaïlande est divisée en deux parties par une voie ferrée. D’un côté, on trouve le vieux Bangkok cerné par le fleuve Mae Nam Chao Praya, quartier des temples et des marchés. De l’autre côté, c’est la ville moderne, très bétonnée où s’alignent centres commerciaux et quartiers financiers. La ville compte de nombreux monuments dont 400 temples bouddhistes somptueux : le Wat Phra Kaeo dans le quartier royal ou le Wat Pho, des palais magnifiques, et des musées très intéressants surtout le musée national de Bangkok pour avoir un panorama historique de l’art thaïlandais.
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Prenez le temps de faire une promenade sur les klongs, les voies d’eau qui traversent Bangkok d’un bout à l’autre et sur le fleuve Chao Praya, le « Fleuve des rois ». Passez une demi-journée à Chinatown et imitez les Thaïlandais : faites du shopping !
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Histoire de la ville
La cité d’Ayuthaya tomba aux mains des Birmans en 1767. Bien que la cité ait conquis les territoires des royaumes indépendants dans tout le pays, cela n’a pas suffi à se défendre contre les envahisseurs conquérants.
Le territoire se divisa en cités-Etats rivales. Le roi Taskin chassa les Birmans et implanta la capitale à Thonburi, carrefour commercial stratégique sur le fleuve Chao Praya. Mais Rama 1er considéra que l’emplacement de cette ville était trop exposé au danger et préféra établir la capitale du royaume à Bangkok.
La ville fut fondée sur une île artificielle à Ko Ratanasokin («Demeure du bouddha d’émeraude») pour accueillir le quartier royal et son temple Wat Phra Kaeo qui abrite le bouddha d’émeraude. Les maisons et commerces furent élevés sur pilotis, pratiques en périodes de moussons, et une muraille encercla le tout.
Bangkok fut rebaptisée Krung Thep (« Cité des anges ») en 1782. Seuls les étrangers appellent la capitale de la Thaïlande Bangkok, du nom du petit village à l’origine, Bang Makok. Elle est également surnommée la « Venise de l’orient » en raison de sa fondation sur un fleuve. Des canaux serpentaient au travers de tous les quartiers, favorisant les axes de communication et le négoce.
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La fin du XIXe marqua un fort développement de la capitale, favorisé par les immigrants chinois et un commerce prospère. Des transformations changèrent l’anatomie de la cité : des canaux furent bétonnés, de hauts immeubles remplacèrent les maisons traditionnelles en bois et le nombre d’habitants s’envola.
10 millions de personnes vivent aujourd’hui à Bangkok impliquant d’énormes problèmes de circulation, de pollution et de sauvegarde du patrimoine historique.
Véritable mégalopole asiatique, la ville centralise les ressources économiques, politiques et culturelles du pays.
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La vie est rythmée par les saisons et le fleuve
La température moyenne de Bangkok est de 28°C. En décembre, le thermomètre descend au plus bas à 25°C et en avril, où la chaleur est au maximum, la température est de 30°C.
A la saison des pluies, entre juin et octobre, les averses sont brèves mais violentes à Bangkok. Le fleuve Chao Praya déborde souvent de son lit et les klongs, les canaux qui traversent la ville, deviennent difficilement praticables. Il arrive que les gens se baladent dans les rues, de l’eau jusqu’aux genoux. La vie est donc ralentie, les habitants sortant pour le strict nécessaire.
Entre novembre et février, c’est la saison douce. Les températures et les niveaux des fleuves redescendent. Le thermomètre affiche encore 24°C la journée et peut descendre à 15°C la nuit. C’est à cette période que vous apprécierez le plus Bangkok.
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Twin towers
Palais royal
Marché flottant
Offrandes aux esprits
Enfant bonze
Rédigé le 23/02/2008 à 02:52 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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Plusieurs climats pour un même pays
Le pays s’étirant sur 1700 km de long, on ne s’étonnera pas qu’il y ait plusieurs climats en Thaïlande. On peut les distinguer entre les villes de Chiang Mai , au nord du pays, Bangkok, la capitale, et Phuket, au sud.
Chaque
climat est composé de trois saisons différentes. L’été correspond de
mars à mai. Les températures, en moyenne, sont assez élevées : 29°C 27°C 32°C
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Mais elles peuvent atteindre des sommets, surtout dans les villes, et dépasser les 40°C.
La chaleur est écrasante notamment pour les touristes qui ne sont pas à habitués à la chaleur humide.
Fin mai, le temps tourne à l’orage annonçant la mousson.
La saison des pluies dure de juin à octobre. C’est une alternance de pluies brèves mais violentes et de soleil. La plaine centrale est inondée, les fleuves débordent.
La saison douce s’étend de novembre à février. Les températures sont plus supportables, le niveau des fleuves redescend.
Ainsi, selon les endroits et le relief, la Thaïlande ne vit pas de la même façon ses saisons. La plaine centrale doit absorber beaucoup d’eau en peu de temps, le sud reçoit énormément d’eau sur un plus grand laps de temps puis devient très sec à la saison chaude.
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Quand partir ?
La période dite « sèche », entre novembre et février, est la plus favorable pour visiter la Thaïlande. L’air est plus sec, les températures supportables. Dans le nord, il y fait même froid à la tombée de la nuit. Le ciel est d’un bleu sans nuage. La vie y est paisible.
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Rédigé le 22/02/2008 à 07:46 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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Désirs d’Asie
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Je me suis séjourné quelques temps en Thailande tout recemment et j'aimerai faire découvrir ce magnifique pays à mes compatriotes.
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Tourisme,
bien-être, décoration, arts culinaires… depuis quelques années, le
consommateur s’est laissé séduire par l’art de vivre “made in
Asia”. Un engouement qui dépasse le simple exotisme.
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Destination en vogue
Depuis quelques années, l’Asie a le vent en poupe dans les bons de
commandes des agences de voyage maghrébines, la Thaïlande en tête. Une destination
manifestement à la mode, comme le confirment les chiffres de visas
accordés à des ressortissants maghrébins.
Hormis son exotisme, l’autre raison du succès de la destination réside
dans les prix pratiqués. Aujourd’hui, un voyage en Thaïlande coûte
beaucoup moins cher qu'un séjour classique en Espagne ou dans d’autre
pays européen.
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Au pays du sourire
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Des fonds coralliens magnifiques, une eau turquoise à 30°C, du sable fin, des cocotiers...un vrai coin de paradis.
Pour
votre séjour, prévoyez large, au moins trois semaines, car le pays a
bien d'autres ressources à vous offrir que ses plages : jungle
luxuriante, réserves naturelles, temples bouddhistes, trekking, exploration gastronomique ou visite de l’hallucinante Bagkok.
Laissez-vous emporter dans les vestiges historiques des anciennes cités enfouies.
Immergez-vous dans une culture spirituelle fondée sur le bouddhisme.
Prélassez-vous sur les plages les plus somptueuses du globe .
C’est le voyage idéal : en couple ou entre copains,
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Touk-touk
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Rédigé le 21/02/2008 à 14:13 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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Vidéo.
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Viva Algeria !
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ALGERIE TOURISTIQUE VUE DU CIEL TOP VIDEO HD EXCL
http://www.dailymotion.com/video/x43om9_algerie-touristique-vue-du-ciel-top_travel
Durée : 01:56 - le : 19 janvier 2008
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Du ciel...Avant 1962
http://sd-1.archive-host.com/membres/up/11..._avant_1962.pps
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la beauté d'algerie alger annaba tipaza oran
http://www.dailymotion.com/video/x3abd8_la-beaute-dalgerie-alger-annaba-tip_music
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Rédigé le 21/02/2008 à 13:24 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
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