La décharge publique de Kebrira, installée depuis 1958 sur
la plage d’Oued El Hachem, dans la commune de Sidi Ghilès (Cherchell),
sera définitivement fermée et transférée vers le nouveau site de
Koudiat El Hannafi, apprend-on auprès du directeur de l’environnement
de la wilaya de Tipasa, M. Redouane Bentahar.
L’éradication de cette décharge, qui a largement débordé sur la RN 11,
était devenue un véritable casse-tête pour les autorités locales qui
ont stoppé les déversements d’ordures ménagères sur ce site afin de
procéder à son éradication totale et sa transformation en parc et plus
tard en forêt récréative.
Cette opération de transfert de la décharge vers le nouveau site situé
à Koudiat El Hannafi (4 km de Cherchell) s’inscrit dans l’étude globale
d’éradication et de fermeture des décharges sauvages lancée en 2001
dans le cadre du plan national de développement durable et qui sera
suivi par une opération de réhabilitation du site par la plantation
d’arbres et autres espèces végétales.
L’éradication de cette décharge de Kebrira a nécessité un montage
financier pour une enveloppe financière de 150 millions de DA répartis
entre 80 millions de DA sur PSD et 70 millions de DA sur PCD qui ont
permis de lancer l’opération en deux lots, à savoir le transport des
déchets vers le nouveau site et la réalisation d’un casier
d’enfouissement technique des ordures ménagères. Celles-ci évaluées à
300 000 m3 à raison de 40 à 50 tonnes/jour provenant de Cherchell, Sidi
Ghilès et Sidi Semiane avaient largement débordé au-delà de la zone de
stockage provoquant des dégâts sur l’environnement avec son lot
d’envolées de rejets le long de la RN 11 et de fumées nocives pour les
habitants de la zone.
Le directeur de l’environnement s'est félicité de l’apport des
responsables de la wilaya qui ont dégagé une enveloppe de 20 millions
de DA pour l’ouverture d’une piste et la réalisation d’une voie d’accès
au site goudronnée pour les camions des collectivités locales qui
viennent y déverser les ordures.
Ce programme d’éradication des décharges sauvages sera suivi par la
réalisation d’un centre d’enfouissement technique (CET) intercommunal
(Cherchell, Sidi Ghilès et Sidi Semiane) qui sera implanté au douar
Aghbal sur une superficie de 6 ha dont la caractéristique principale
sera le tri et le recyclage des plastiques, papier, métal et autres
objets en verre.
La réalisation des 8 CET dans la wilaya de Tipasa, dont plusieurs
seront réceptionnés prochainement, n’a pas été simple pour les
responsables locaux, tiendra à souligner notre interlocuteur, en raison
de l’absence de foncier dans la wilaya de Tipasa étant donné que
celle-ci est coincée entre le littoral, les terres agricoles et les
forêts.
Algérie - Grande-Bretagne : CNAS des interventions chirurgicales à Bou Ismaïl pour réduire les tranferts à l'étranger
.
D.R.
Plusieurs interventions chirurgicales seront réalisées, à la clinique infantile de Bou Ismaïl (Tipasa), par une délégation médicale londonienne sur des enfants atteints de cardiopathies congénitales complexes.
Plusieurs interventions chirurgicales seront réalisées, à la clinique infantile de Bou Ismaïl (Tipasa), par une délégation médicale londonienne sur des enfants atteints de cardiopathies congénitales complexes.
La délégation britannique séjournera en Algérie du 15 au 18 mai dans le cadre de la convention entre la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et BUPA Cromwell Hospital, signée à Alger le 21 février dernier.
Dans le but de réduire les transferts pour soins à l'étranger, la direction générale de la CNAS a opté pour une négociation "poussée" avec des partenaires étrangers pour un transfert de technologies et un meilleur appui technique, a déclaré son premier responsable, M. Berrabah Zebbar. La convention prévoit une meilleure prise en charge des enfants relevant de la chirurgie cardiaque infantile et à "pallier au manque de spécialistes en Algérie dans ce domaine très complexe et de réduire la facture des transferts de malades algériens à l'étranger". Bupa Cromwell Hospital devra, dans le cadre de la convention, partager ses connaissances et son savoir-faire avec les médecins et paramédicaux algériens dans l'objectif d'une meilleure prise en charge des enfants souffrant de cardiopathies congénitales.
Une autre délégation médicale britannique de Cromwell Hospital avait, elle aussi, assuré des interventions de même nature au niveau de cette clinique, unique structure hospitalière publique nationale capable de prendre en charge ce type de pathologies.
Quatre interventions y ont été effectuées sur des bébés de moins de 5 kg atteints de pathologies lourdes, sous la supervision de l'équipe britannique, dirigée par le professeur en chirurgie cardiaque, M. Sethia Babulal.
Par ailleurs, une équipe médicale belge a séjourné la semaine dernière à la même clinique où elle a réalisé des interventions sur des enfants atteints de cardiopathies congénitales complexes.
Cette mission, qui intervient à la faveur d'une convention signée entre la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et l'hôpital Reine Fabiola de Belgique, a duré jusqu'à vendredi.
C’est par la commune d’Aïn-Tagourait que le wali a entamé sa visite dans cette localité en rendant visite tout d’abord au douar Khechni situé à 7 km à l’ouest de cette ville et dont la population est estimée à 1 200 habitants où il a pu superviser la reconstitution urbaine de cet espace tout en maintenant son accroissement. Cette agglomération a été dotée d’un plan d’occupation au sol (POS) après la revision du PDAU qui va permettre aux responsables locaux d’injecter des édifices publics d’une manière intelligente qui aura pour objectif une urbanisation harmonieuse des espaces tout en prémunissant les terres agricoles. Les opérations engagées tendent à rénover le cadre de vie des habitants par le rétablissement et le revêtement de la voie d’accès ainsi que la réalisation des réseaux d’assainissement, de l’alimentation en eau potable et la construction d’un groupe scolaire pour un coût estimé à 8 millions de dinars. Il en est de même pour une enveloppe financière de l’ordre de 6 millions de dinars qui a été accordée pour la construction d’une salle de soins, l’inscription de 150 logements sociaux locatifs qui visent l’éradication de l’habitat précaire ainsi qu’une rallonge de 2 millions de dinars qui permettra l’aménagement d’un complexe sportif de proximité et du terrain existant. En outre, une autorisation de programme d’un montant de 9 millions de dinars a été débloquée pour la réalisation d’un groupe scolaire de 12 classes sur une assiette de terrain de 2 000m2. Le chef de l’exécutif s’est renseigné en conséquence sur l’état d’avancement d’une auberge de jeunes érigée sur le site d’une ancienne bâtisse vétuste et désaffectée de l’ex-Souk El-Fellah qui a fait l’objet d’une démolition. Ce projet pour lequel une enveloppe budgétaire de 50 millions de dinars a été accordée a exigé une revalorisation de 18 millions de dinars pour terminer les travaux de viabilisation et les divers réseaux sans oublier l’aménagement extérieur et les équipements. Cette infrastructure s’étale sur une superficie de 1675 m2 avec une capacité de 80 lits et vient au bon moment pour suppléer au manque d’infrastructures hôtelières dans cette localité qui font terriblement défaut compte tenu que la ville côtière de Aïn-Tagouraït est très prisée durant la saison estivale. A signaler que l’emprise au sol de cet édifice n’est que de 564 m2, le wali a décidé d’injecter dans l’assiette de terrain restante une bibliothèque semi-urbaine. Pour ce qui est de l’agencement de la placette centrale de Aïn-Tagouraït qui a nécessité 15 millions de dinars, le responsable de l’exécutif a exigé que la perspective visuelle sur la mer soit ouverte en maintenant la configuration du relief en dégradé de façon à assurer un assortiment avec la cascade qui est, rappelons-le, un site naturel qui surplombe la ville et vient de bénéficier d’un montant de 18 millions de dinars pour son aménagement. La commune de Bouharoun a été la seconde étape du wali qui s’est rendu au port de pêche ou il a pris un certain nombre de mesures qui visent à mettre de l’ordre. Après avoir tancé l’entreprise chargée de la gestion du port (EGPP) qui, selon lui, n’a pas joué pleinement son rôle et très mal géré cette infrastructure qui malgré les investissements consentis par les pouvoirs publics, n’a pas atteint les objectifs assignés. Le wali s’en est pris également aux responsables de la chambre de pêche qui n’ont pas «su sensibiliser les revendeurs de poissons pour occuper les espaces qui ont été mis à leur disposition et réalisés sur le site même». Idem pour les élus locaux qui en ont pris pour leur grade sachant pertinemment que les restaurants réalisés sur le même site dans l’enceinte du port sur le budget communal profitent allégrement à des exploitants privés, «qui ne daignent même pas participer à l’entretien des quais», a dit en substance le wali. En inspectant plusieurs chantiers où sont implantés plus de 934 logements toutes formules confondues avec un engouement certain pour la formule LSP et le logement promotionnel le wali a, d’une part, demandé aux services de l’OPGI de comprimer les délais de réalisation et instruit d’autre part les maîtres d’ouvrage et les bureaux d’étude de procéder un à suivi drastique et régulier des chantiers car aucun retard dans l’achèvement des délais de réalisation n’est permis et la totalité de ces programmes doit être livrée au courant du 1er semestre 2009. Afin d’améliorer le cadre de vie de la population du quartier Ouhlima, situé à la périphérie de la ville de Bou-Ismaïl et composé de 700 habitants, un montant de 75 millions de dinars a été alloué pour la réalisation des canalisations d’alimentation en eau potable et les réseaux d’assainissement en vue de lutter contre toutes les formes de maladie, notamment les maladies à transmission hydriques. Par ailleurs, il a été décidé d’attribuer un montant de 1,7 million de dinars sur PCD pour la fourniture et pose de compteurs au niveau des foyers qui viennent d’être branchés au réseau AEP. A Haï El-Omaria, vivent plus de 700 familles sis en pleine zone urbaine de Bou-Ismail qui est démuni de toutes commodités basiques. Ce quartier est composé de constructions illicites avec des ruelles étroites qui le rendent inaccessible pour n’importe quelle intervention des pouvoirs publics. Lors de la visite du wali dans ce pâté de maisons, il a été interpellé par les citoyens sur les conditions de précarités dans lesquelles ils vivent depuis des années. Pour ce faire, le chef de l’exécutif très sensible à leur demande a pris la décision sur place afin de dégager un montant de 3 millions de dinars afin de lancer l’étude de restructuration de ce quartier et a chargé l’AGRFU de Tipasa de piloter cette opération. Le même bureau d’études a réalisé l’étude de restructuration du quartier Boumediene de Fouka et a été retenu pour mener cette nouvelle opération qui consiste à aménager les voies d’accès, les réseaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable. Un quota de 100 logements a été affecté au profit des familles de ce quartier pour leur relogement.
Ce programme consiste dans l'aménagement de
plusieurs pistes rurales, à l'instar de celle reliant l'agglomération rurale de
Sidi Abdallah Bouamrane vers la localité de Sidi Charef, celle reliant la piste
menant de Menaceur vers Sidi Abdellah et enfin, l'aménagement de la route de la
Zaouïa de Sidi Abdallah.
Toujours dans ce cadre, signalons le revêtement
de l'autre piste menant de Menaceur vers Oued Idjdhi, réalisée dans le cadre du
Plan communal de développement. La réalisation de ces divers plans ruraux de
développement s'est accompagnée de l'attribution de 500 ruches pleines et de
plus de 1.100 plants d'oliviers. Outre ces réalisations, il y a lieu de noter
que l'agglomération de Sidi Abdellah vient de bénéficier, dans le cadre du
PPDR, d'un important programme d'attribution de plusieurs bassins d'eau, de
ruches et de plants. Toujours dans le cadre du Plan de développement rural, la
région de Bouharb, sise au sud-ouest de Menaceur, a bénéficié d'un programme de
correction torrentielle de 6.000 mètres cubes, ainsi que de deux sources de
captage d'un débit de 60 litres/seconde. L'autre programme réalisé dans le
cadre du PPDR a vu le revêtement de la route reliant le village de Temloul à la
localité de Bouharb, s'étirant sur plus de 20 kilomètres.
Lancée au mois de février 2009, l'opération
de résorption des habitations précaires, était devenue nécessaire par la
sensibilité du site qu'elles occupaient au cœur de l'agglomération
cherchelloise, par leur précarité, mais aussi l'importance et l'ancienneté des
résidents des cinq douars, totalisant près de 600 personnes.
Le relogement de ces 600 habitants est
devenu possible grâce au programme de plus de 2.000 logements dont a bénéficié
la ville de Cherchell, et de 20.000 logements dont a bénéficié la wilaya de
Tipaza.
La 1ère opération de relogement réalisée au
mois de février 2009 avait permis la distribution de 100 logements au profit de
426 personnes.
Cette opération s'inscrit donc dans le
cadre du Programme de la résorption de l'habitat précaire dont plus de 200
logements viennent d'être finalisés et 100 d'entre eux réceptionnés.
Ce furent le Douar Cheboubi, comptant 115
habitants, le Douar Bahou avec 117 habitants et le douar Ouloulou qui compte le
plus grand nombre d'habitations (40) et abritant 194 habitants qui
bénéficièrent de cette grandiose opération.
Cet événement historique pour ces
agglomérations rurales cherchelloises, de part les moyens engagés, l'ampleur de
l'organisation et de la mobilisation humaine pour mener à bien cette
gigantesque opération, avait quand même un relent d'inachevé, sachant que plus
de 140 personnes sont restées en attente de bénéficier de logements.
Il convient à ce titre de rappeler que ce
sont plus de 426 personnes sur les 570 habitants recensés qui avaient bénéficié
des cent premiers logements érigés sur l'ex-DAS Habbouche, au cours de
l'opération de février 2009.
Ce jeudi 30 avril 2009, ce furent 37
familles totalisant plus de 140 personnes qui bénéficièrent de 37 superbes
logements, fin prêts, avec électricité, eau et gaz, ainsi que de toutes les
commodités requises en pareille circonstance. Faut-il rappeler en outre que cette
opération de recasement, préparée et programmée avec minutie et précision par
la wilaya de Tipaza, la daïra de Cherchell, la commune de Cherchell et l'OPGI
de Tipaza, s'annonce comme un réel succès pour ses initiateurs.
Furent présents à cette opération,
plusieurs responsables locaux et de wilaya, qui avaient tenus à coordonner
eux-mêmes les actions de recasement, annoncées en février 2009 par des
mauvaises langues, comme pouvant être une opération à haut risque, sachant
qu'en parallèle, des centaines de Cherchellois en attente de bénéficier de
logements sociaux locatifs mais avec seulement un mois de décalage.
Ce sont des youyous de satisfaction qui
fusèrent et une liesse populaire qui accompagnera l'attribution des logements.
Pour cette opération de recasement,
plusieurs dizaines d'agents dépendant de l'OPGI furent mobilisés en cette
journée du jeudi 30 avril 2009, pour la réussite de l'opération, et plusieurs
dizaines de véhicules furent dépêchés sur les sites en vue du déménagement et
de l'assistance des habitants.
Sur le site évacué, plusieurs bulldozers
furent mobilisés pour l'opération de démolition.
Logement, eau potable, restructuration des quartiers au menu du wali
Après
s’être enquis de l’état des programmes de développement des communes
de la zone Ouest, qui va de Damous à Sidi Amar, Monsieur Mohamed
Ouchen, wali de Tipasa, a commencé ses visites d’inspection et de
travail à l’Est de la wilaya.
Après Koléa, c’est la daïra de Fouka qui constitue une étape pour le
chef de l’exécutif et la délégation des directeurs et responsables
locaux qui l’accompagne.
Lors de cette étape donc, dans la commune de Fouka, le wali a entrepris
de faire fait le point de l’opération de réaménagement du quartier
Houari Boumediene composé, surtout, d’habitations précaires, et auquel
se sont greffés des constructions illicites dépourvues de tout confort
ou commodité élémentaire. Devant un tel embrouillamini urbanistique,
le wali s’exprimât ainsi : «les ruelles des maisons sont si étroites et
inadaptées que vous éprouverez très certainement les pires difficultés
à évacuer une personne décédée de ce quartier».
Au vu de cette situation, un certain nombre de mesures d’urgence ont
été prises tendant améliorer un tant soit peu les conditions de vie des
citoyens par une opération de l’îlotage qui a exigé un montant évalué
à 50,2 millions de dinars en février 2005 et qui s’est déroulée en deux
actions.
Assinissement : les travaux engagés
Il s’agit particulièrement de l’exécution du réseau d’assainissement,
où des travaux ont été engagés pour le curage et les surélévations des
regards par le secteur de l’Hydraulique, pour une enveloppe financière
estimée à 5,8 millions de dinars.
Il est a signaler, de même, la mise en place du réseau d’alimentation
en eau potable, qui a permis de solutionner le manque d’eau dans ce
quartier et dont le coût a été de 6,4 millions de dinars.
Pour ce qui est de la direction des Travaux publics, il ressort que
cette dernière a pris en charge le revêtement de la voie ainsi que la
réalisation des bordures des trottoirs pour la somme de 10,6 millions
de dinars.
Vu l’étroitesse des voies d’accès au quartier, il a été décidé
d’élargir les accès à l’intérieur, ce qui va permettre de l’intégrer au
tissu urbain de la ville et reconstruire le pont qui relie Hai Houari
Boumediene à la RN 11, pour un montant de 16,3 millions de dinars.
Il y a lieu de préciser que dans le cadre du regroupement de ce
quartier, il a été recensé 100 familles dont les maisons obstruent le
projet de réaménagement, et que seule la démolition autorise a réaliser
ce projet.
Ainsi, les familles seront relogées incessamment dans des logements
sociaux locatifs qui sont déjà en construction sur le site de Bendoumi,
à Fouka, étant donné que les bénéficiaires ne pouvaient pas s’acquitter
de l’apport personnel dans le cadre de l’acquisition du logement social
participatif.
C’est pour cette raison que cet agencement, financé sur le programme
communal de croissance appuyé en partie par le programme sectoriel,
sera poursuivi dans sa troisième phase au niveau de l’îlot supérieur,
en fonction des moyens financiers qui seront dégagés, a indiqué le
wali. En ce qui concerne le programme de logements, le chef de
l’exécutif s’est rendu aux différents sites où sont implantées les 830
unités en cours de réalisation, toutes formules confondues, en
préconisant aux maitres d’ouvrages et aux maitres d’œuvres d’accélérer
le rythme des travaux et de réorganiser les chantiers en vue de livrer
ces logements dans les délais impartis. En outre, il a visité la zone
d’habitat à Douaouda, qui s’étale sur une superficie de 19 hectares, où
est basé un programme de 1 278 logements LSP pris en charge par six
promoteurs.
Il est à noter que l’assiette de terrain, qui est estimée à 41 hectares, est réservée à une zone d’équipements.
Par la suite, le wali s’est rendu sur le site de l’usine de dessalement
d’eau de mer qui est en cours de réalisation avec une capacité de 120
000 m3/j et qui viendra renforcer les besoins en eau potable de la
wilaya. Le wali a par la suite rendu visite à la polyclinique qui a été
mise en service ce mois ci. Dune capacité de 18 lits ce projet a été
réalisé pour un montant de 190 millions de dinars et sera un véritable
pôle qui va rayonner sur les salles de soins des communes de la daïra,
d’une part, et amoindrira ostensiblement la pression exercée sur le
secteur sanitaire de Koléa, d’autre part.
L’amélioration du cadre de vie, la préoccupation du wali
Pour ce qui est des infrastructures scolaires, il est prévu la
livraison prochaine d’un lycée de 1 000 places pédagogiques et d’un
CEM. Le douar Sassou, situé au nord de Douaouda-marine, qui compte 3
000 habitants, a bénéficié d’une opération de résorption du déficit en
voierie et réseaux divers (VRD) pour un montant de 28,4 millions de
dinars, en plus de la réalisation d’un CEM pour lequel une enveloppe
financière de 130 millions de dinars a été allouée. Les habitants qui
ont rencontré le wali a cette occasion lui ont fait part de leurs
nombreuses attentes.
Les jeunes ont estimé que le terrain de jeu de proximité réalisé et mis
à leur disposition reste insuffisant, si bien que le wali a pris la
décision de faire construire un autre, identique.
Les citoyens ont, en outre, soulevé le problème de glissement de
terrain et les coupures fréquentes de l’électricité, ainsi que les
travaux d’aménagement de leur douar pour améliorer leur cadre de vie.
Dotée d'une enveloppe financière de plus de cinq milliards de centimes, la réalisation de cette auberge avait démarré en mai 2007 et fut réceptionnée en décembre 2008.
Lors de la visite d'inspection qu'il avait effectuée au niveau de cette contrée, Mr Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des sports, avait recommandé une extension à 80 lits de cette auberge de jeunes, en optant pour des dortoirs.
Mr le wali de Tipaza, intervenant à ce propos précisa que la tradition estivale dans cette région est ancrée chez les familles qui se rendent à Hadjret Ennouss, et de ce fait, le choix d'une voie piétonnière, jouxtant le port et une esplanade, contribuera à agrémenter le décor.
L'autre grand projet qui accompagnera cette auberge est constitué par une aire de détente alliant promenoir et balustrade avec vue sur mer, avec l'aménagement d'un escalier en pente vers la placette du port, où trôneront 02 kiosques avec esplanade, un parking de 34 places agrémenté de banquettes de détente et de regroupement familial. Plus loin seront aménagés des blocs sanitaires avec bassin de décantation, et une bâche à eau. La surface de ce projet est de 4 500 mètres carrés.
En annexe de cette surface de détente, on retrouvera une piscine semi-olympique, un court de tennis et une aire de pétanque en vue de préserver un immense espace qui jouxte la plage et le port de Hadjret Ennouss. Ainsi, l'extension de cette auberge de trois niveaux permettra d'avoir une capacité d'accueil de 80 lits.
Au niveau du rez-de-chaussée, il y a un immense réfectoire, 05 chambres, des sanitaires et un hall. L'étage supérieur comporte six chambres, un logement d'astreinte, une salle et une terrasse.
Tandis que le dernier étage comporte un cybercafé, une cafétéria et une immense terrasse.
Lors de notre visite du site, notre attention a été attirée par le décor rustique, mais d'une beauté du panorama, qui nous fait oublier qu'on est dans une région isolée et enclavée avec un site vierge à la limite du sauvage.
Cette réhabilitation concerne plusieurs
infrastructures, notamment l'esplanade de la maison des Jeunes, qui devait être
finalisée dans un délai de huit mois et achevée à fin mars 2009, mais il y a
des reste à réaliser. En effet, dotée d'une autorisation de programme de deux
milliards de centimes, la réhabilitation de cette infrastructures a nécessité
une réévaluation de près de quatre milliards de centimes. Quant au Centre
culturel, construit sur deux étages, son aménagement devra être finalisé au
mois de juin 2009.
Sa réalisation est au niveau de 65 %. Le
reste à réaliser concerne le lot de VRD et l'aménagement extérieur pour un
montant de trois cent millions de centimes. Quant aux structures d'hébergement
proprement dites, elles nécessitent plus de deux milliards et demi de centimes,
car comprenant des logements d'astreinte. A ce propos, le ministre de la
Jeunesse et des sports, Hachemi Djiar, en visitant cette infrastructure, estime
qu'il ne faut plus investir dans des logements d'astreinte, mais construire
plutôt des structures à réserver aux activités féminines. C'est la même
consigne qu'il répètera aux maisons de Jeunes de la wilaya de Tipasa. L'auberge
existante au niveau de cette maison de Jeunes comprend 50 lits, l'équipement
global a coûté la bagatelle de 600 millions de centimes, tandis que les studios
d'habitations ont coûté 700 millions de centimes.
Evoquant l'école des sports, le ministre a
affirmé aux jeunes de Gouraya : «on vous donnera les moyens nécessaires, si
vous disposez d'un terrain de sport». Le célèbre groupe de chansons berbères
«Iyourayen», en s'exhibant devant le ministre de la Jeunesse et des sports,
lors d'une chorale dansante, animée par de jeunes élèves de l'école de danse
kabyle de Gouraya, avait demandé la dotation en studio d'enregistrement afin de
permettre aux jeunes talents de la ville de se faire connaître au niveau
national. Sur le volet des échanges interrégions, Hachemi Djiar avait préconisé
une rencontre entre les directeurs de la Jeunesse disposant d'auberges en vue
d'organiser les échanges interwilayate. La maison des Jeunes de Gouraya
ambitionne d'être à la hauteur de sa réputation. Elle envisage la création
d'une école de musique, d'un studio d'enregistrement, d'une crèche, des
ateliers de théâtre, d'un labo photos et tant d'autres activités sportives et
culturelles.
Ce programme de dessalement de l'eau de
mer, qui fonctionne selon la technologie d'Osmose inverse, concerne le site de
Fouka, d'une capacité de production de 120 000 mètres cubes par jour, et le
site de Oued Sbet dans la daïra de Gouraya, d'une capacité de 100 000 mètres
cubes par jour.
La station de dessalement de l'eau de mer
de Fouka, d'une superficie de huit hectares est un projet lancé par la Société
MIYAH-TIPAZA-SPA, constituée le 21 mai 2007 et composée de la Société ALGERIA
WATER INVESTISSEMENT répartie entre la SNC LAVALIN à hauteur de 51 % et la
Société ALGERIAN ENERGY COMPANY à hauteur de 49 %.
Les bénéficiaires de cette eau dessalée
sont la société algérienne Sonatrach et l'Algérienne des eaux (ADE). L'impact
de ce programme est de desservir en eau potable les wilayate déficitaires en
eau de Tipasa et d'Alger. Le projet a été lancé en février 2008 et sa
réalisation nécessite un délai de 24 mois. Le maître de l'oeuvre est constitué
par un partenariat canadien et espagnol. Le montant de l'investissement est de
180 millions de dollars US, dont le capital est réparti entre les sociétés
citées plus haut, notamment l'Algerian Water Investiment et l'Algerian Energy
Company.
Cet investissement est constitué par 80 %
d'emprunt national, dont le prêteur est la société CPA et 20 % en fonds
propres.
Le tarif du mètre cube d'eau est de 0,7505
dollars US, soit 52,73 Dinars le mètre cube, que devront débourser Sonatrach et
l'ADE. La mise en service de cette station est fixée au 21 avril 2009, si aucun
glissement de délai ne serait annoncé entre-temps, à l'image de l'important
projet de centrale électrique de 1.200 mégawatts de Hadjet Ennouss, qui n'a
toujours pas été réceptionné.
Quant à la station de dessalement de l'eau
de mer de Oued Sebt dans la daïra de Gouraya, d'une capacité de 100 000 mètres
cubes par jour, elle sera réalisée par la Société internationale BIWATER INVEST
HOLDING COMPANY (société à capitaux bahreïni), est sera construite sur un site
de six hectares et réalisée dans un délai de 24 mois avec mise en service en
2010. Cet investissement de 115 millions de dollars US se structure comme suit
: - 20 % en fonds propres et 80 % issus d'un emprunt national, dont le préteur
est la Banque BNA. Le projet est lancé par la Société AEC (ALGERIAN ENERGY
COMPANY) à hauteur de 49 % et par la société BIWATER INVEST HOLDING COMPANY
(société à capitaux bahreïni) à hauteur de 51 %.
Les potentiels acheteurs de cette eau
dessalée seront Sonatrach et ADE, pour un contrat s'étalant sur 25 ans. Le prix
du mètre cube d'eau est fixé à 0,6794 dollars US soit 44,53 Dinars algériens.
L'ouverture du chantier a connu des
glissements. En effet, prévu avoir lieu au début 2007, l'accord préliminaire ne
s'est concrétisé que le 28 juillet 2008 et la station finalisée ne semble pas
pouvoir être mise en service en 2010 comme prévu. Le maître de l'ouvrage est la
société MIYAH OUED SEBT.
Ainsi, le projet de convention signé
récemment entre le maître de l'ouvrage et le constructeur permettra la
concrétisation d'obtention de la procédure de permis de construire.
Le clip de la chanson "Bladi ya Bladi" de Baâziz passe avant et après
tous les journaux télévisés des chaînes publiques depuis le début de la
campagne présidentielle. "Naazak ya bledi ma tkhalinich : je t'aime mon pays, ne me laisse pas".
On y voit un jeune homme, sur une plage, prêt à quitter son pays dans
une barque d'où ses amis lui font signe et qui, finalement, décide de
rester. L'amour pour l'Algérie l'a emporté.
Une façon romancée de parler des harragas, ces jeunes Algériens qui brûlent les frontières (harrag signifie "qui brûle")
et partent par centaines vers les côtes européennes, à la recherche
d'une liberté qu'ils ne trouvent pas en Algérie et que la télévision
par satellite leur fait miroiter. Une façon aussi de faire vibrer la
corde sensible des Algériens et de les encourager à ne pas se
désintéresser de l'avenir de leur pays en allant voter le 9 avril pour
l'élection. La chanson de Baâziz, pourtant artiste à la réputation
d'indocile, vient à-propos : l'Etat craint un fort taux d'abstention
qui délégitimerait son candidat, le président sortan Abdelaziz Bouteflika.
Tout cela fait sourire Hichem, lui qui est parti parmi les premiers
en 2006. Il avait justement suivi ses amis sur un "boté", ces bateaux
de pêche de 4 ou 5 mètres qu'utilisent les harraga pour gagner
l'Europe. Il espérait se faire " une situation " et revenir ensuite.
UNE CINQUANTAINE DE CORPS REPÊCHÉS
En 2008, les garde-côtes algériens ont intercepté plus de 400
personnes et repêchés près d'une cinquantaine de corps. En majorité des
hommes entre 20 et 30 ans. Combien sont partis ? Combien ont disparu ?
Ces chiffres n'existent pas. Seule certitude, ils sont en augmentation
constante depuis 2005, année à laquelle cette émigration clandestine a
pris de l'ampleur en Algérie. Entre 100 et 150 mille dinars par
personne (soit 1 000 à 1 500 euros), le voyage est tout à fait
réalisable pour qui s'organise un peu, vend sa voiture, emprunte à ses
amis ou économise plusieurs mois.
"Le harrag est en train de devenir un archétype d'une partie de notre jeunesse, constate Mohammed Kouidri, professeur à la Faculté des sciences sociales d'Oran. Au
début, on pensait que c'était la misère qui les poussait à partir mais
en réalité c'est surtout le rêve d'un autre mode de vie. Ici, explique le sociologue,
les jeunes vivent avec beaucoup d'interdits et la destination –
l'Europe et l'Occident en général – est sublimée par les chaines de
télé occidentales." Les forêts de paraboles laissent imaginer l'influence des émissions, séries et publicités venues d'ailleurs.
Qu'ils aient un travail, un diplôme, une famille ou même un peu
d'argent, les harragas racontent tous ce mal vivre, ce manque de
perspectives qui caractérisent leur génération. Souvent, ils ont du mal
à trouver les mots pour le dire mais, par bribes, ils évoquent la
difficulté à voir leur petite amie, à se marier ou avoir leur propre
logement.
"J'AI 30 ANS ET JE N'AI RIEN"
C'est en 1986 que le visa est devenu obligatoire pour les Algériens
qui voulaient venir en France et depuis le milieu des années 1990, les
visas sont très difficiles à obtenir. Hichem sait qu'il repartira en
Europe mais cette fois-ci dans les règles. Il prépare son dossier.
Le jeune homme de 28 ans était parti sur un coup de tête du bel
appartement oranais où il vivait avec ses parents, sa sœur, son
beau-frère et leurs enfants. Il a embarqué en novembre 2006 après
plusieurs demandes de visa auprès du consulat français :
Hichem a été arrêté sur un "boté" avec 63 autres personnes, un coup
de filet record dans l'histoire de l'émigration clandestine algérienne,
et un des seuls cas aussi où il s'agissait d'un réseau de passeurs.
C'est ce qui explique pourquoi il est allé deux mois en prison alors
que beaucoup de harragas interceptés n'ont qu'une petite amende.
Mohand, lui, est revenu d'Espagne il y a une semaine. Après 17 jours
dans un centre de transit près d'Almeria, il a demandé à être rapatrié,
convaincu que sans papiers, il ne pourrait pas vivre "le paradis européen". Il avait organisé le voyage avec quelques amis, sans passeur, comme la majorité des clandestins. "Je ne me sens pas citoyen de mon pays, je n'ai aucun droit, explique-t-il. J'ai
un diplôme de programmation informatique mais je travaille comme
mécanicien, je vis avec ma femme et mon fils dans une petite maison
avec toute ma famille. J'ai 30 ans et je n'ai rien…"
Assis à une terrasse de Bouisseville, le village près d'Oran d'où il est parti, il raconte sa traversée :
"LE RÊVE À CHANGÉ D'ENDROIT"
"Je n'ai pas compris, reconnaît Madani Barti, père d'un harrag disparu. Brahim avait un petit commerce, une voiture, il avait tout ce qu'il voulait."
A plus de 50 ans, cet homme a appris l'espagnol pour retrouver la trace
de son fils disparu depuis le naufrage de son embarcation sur les côtes
andalouses, en septembre 2007. N'ayant pas obtenu de visa, il a même
pensé devenir lui-même harrag pour aller le retrouver, dit-il avec un
sourire amer qui fait plisser sa peau tannée. Depuis des mois, la
moitié de son salaire est consacrée à la recherche de Brahim :
"Il y a un fossé entre les jeunes d'aujourd'hui et la génération de leurs parents, observe le sociologue Mohammed Kouidri.
Leurs parents avaient aussi des rêves d'émancipation mais ces rêves
s'enracinaient dans une Algérie où il y avait plus de libertés, plus de
mixité… aujourd'hui le rêve a changé d'endroit."
Quelques initiatives ont été prises par les autorités. Des
rencontres ont été organisées, des aides proposées pour encadrer les
harragas à leur retour mais peu d'entre eux en ont profité. Certains
dénoncent des mesures inefficaces et prises pour l'exemple, d'autres
estiment qu'elles stigmatisent les harraga.
En Algérie, le mythe du harrag continue de se répandre comme un
phénomène de mode. Dans les rues d'Oran et les tribunes de stades, dans
les villages alentours et sur les plages de l'ouest, des jeunes en
grappes chantent du raï. "C'est la dernière année où je suis là…", fredonnent-ils. Comme un espoir, comme un exutoire.
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