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C’est par la commune d’Aïn-Tagourait que le wali a entamé sa visite dans cette localité en rendant visite tout d’abord au douar Khechni situé à 7 km à l’ouest de cette ville et dont la population est estimée à 1 200 habitants où il a pu superviser la reconstitution urbaine de cet espace tout en maintenant son accroissement. Cette agglomération a été dotée d’un plan d’occupation au sol (POS) après la revision du PDAU qui va permettre aux responsables locaux d’injecter des édifices publics d’une manière intelligente qui aura pour objectif une urbanisation harmonieuse des espaces tout en prémunissant les terres agricoles.
Les opérations engagées tendent à rénover le cadre de vie des habitants par le rétablissement et le revêtement de la voie d’accès ainsi que la réalisation des réseaux d’assainissement, de l’alimentation en eau potable et la construction d’un groupe scolaire pour un coût estimé à 8 millions de dinars. Il en est de même pour une enveloppe financière de l’ordre de 6 millions de dinars qui a été accordée pour la construction d’une salle de soins, l’inscription de 150 logements sociaux locatifs qui visent l’éradication de l’habitat précaire ainsi qu’une rallonge de 2 millions de dinars qui permettra l’aménagement d’un complexe sportif de proximité et du terrain existant. En outre, une autorisation de programme d’un montant de 9 millions de dinars a été débloquée pour la réalisation d’un groupe scolaire de 12 classes sur une assiette de terrain de 2 000m2.
Le chef de l’exécutif s’est renseigné en conséquence sur l’état d’avancement d’une auberge de jeunes érigée sur le site d’une ancienne bâtisse vétuste et désaffectée de l’ex-Souk El-Fellah qui a fait l’objet d’une démolition. Ce projet pour lequel une enveloppe budgétaire de 50 millions de dinars a été accordée a exigé une revalorisation de 18 millions de dinars pour terminer les travaux de viabilisation et les divers réseaux sans oublier l’aménagement extérieur et les équipements. Cette infrastructure s’étale sur une superficie de 1675 m2 avec une capacité de 80 lits et vient au bon moment pour suppléer au manque d’infrastructures hôtelières dans cette localité qui font terriblement défaut compte tenu que la ville côtière de Aïn-Tagouraït est très prisée durant la saison estivale. A signaler que l’emprise au sol de cet édifice n’est que de 564 m2, le wali a décidé d’injecter dans l’assiette de terrain restante une bibliothèque semi-urbaine.
Pour ce qui est de l’agencement de la placette centrale de Aïn-Tagouraït qui a nécessité 15 millions de dinars, le responsable de l’exécutif a exigé que la perspective visuelle sur la mer soit ouverte en maintenant la configuration du relief en dégradé de façon à assurer un assortiment avec la cascade qui est, rappelons-le, un site naturel qui surplombe la ville et vient de bénéficier d’un montant de 18 millions de dinars pour son aménagement.
La commune de Bouharoun a été la seconde étape du wali qui s’est rendu au port de pêche ou il a pris un certain nombre de mesures qui visent à mettre de l’ordre. Après avoir tancé l’entreprise chargée de la gestion du port (EGPP) qui, selon lui, n’a pas joué pleinement son rôle et très mal géré cette infrastructure qui malgré les investissements consentis par les pouvoirs publics, n’a pas atteint les objectifs assignés. Le wali s’en est pris également aux responsables de la chambre de pêche qui n’ont pas «su sensibiliser les revendeurs de poissons pour occuper les espaces qui ont été mis à leur disposition et réalisés sur le site même». Idem pour les élus locaux qui en ont pris pour leur grade sachant pertinemment que les restaurants réalisés sur le même site dans l’enceinte du port sur le budget communal profitent allégrement à des exploitants privés, «qui ne daignent même pas participer à l’entretien des quais», a dit en substance le wali.
En inspectant plusieurs chantiers où sont implantés plus de 934 logements toutes formules confondues avec un engouement certain pour la formule LSP et le logement promotionnel le wali a, d’une part, demandé aux services de l’OPGI de comprimer les délais de réalisation et instruit d’autre part les maîtres d’ouvrage et les bureaux d’étude de procéder un à suivi drastique et régulier des chantiers car aucun retard dans l’achèvement des délais de réalisation n’est permis et la totalité de ces programmes doit être livrée au courant du 1er semestre 2009.
Afin d’améliorer le cadre de vie de la population du quartier Ouhlima, situé à la périphérie de la ville de Bou-Ismaïl et composé de 700 habitants, un montant de 75 millions de dinars a été alloué pour la réalisation des canalisations d’alimentation en eau potable et les réseaux d’assainissement en vue de lutter contre toutes les formes de maladie, notamment les maladies à transmission hydriques. Par ailleurs, il a été décidé d’attribuer un montant de 1,7 million de dinars sur PCD pour la fourniture et pose de compteurs au niveau des foyers qui viennent d’être branchés au réseau AEP.
A Haï El-Omaria, vivent plus de 700 familles sis en pleine zone urbaine de Bou-Ismail qui est démuni de toutes commodités basiques. Ce quartier est composé de constructions illicites avec des ruelles étroites qui le rendent inaccessible pour n’importe quelle intervention des pouvoirs publics.
Lors de la visite du wali dans ce pâté de maisons, il a été interpellé par les citoyens sur les conditions de précarités dans lesquelles ils vivent depuis des années. Pour ce faire, le chef de l’exécutif très sensible à leur demande a pris la décision sur place afin de dégager un montant de 3 millions de dinars afin de
lancer l’étude de restructuration de ce quartier et a chargé l’AGRFU de Tipasa de piloter cette opération. Le même bureau d’études a réalisé l’étude de restructuration du quartier Boumediene de Fouka et a été retenu pour mener cette nouvelle opération qui consiste à aménager les voies d’accès, les réseaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable. Un quota de 100 logements a été affecté au profit des familles de ce quartier pour leur relogement.
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09-05-2009
Mohamed El-Ouahed
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