" Jamais nos exils ne furent vains,
jamais en vain nous n'y fûmes envoyés,
leurs morts s'étendront sans contrition.
Aux vivants de pleurer l'accalmie du vent,
d'apprendre à ouvrir les fenêtres,
de voir ce que le passé fait de leur présence
et de pleurer doucement et doucement
que l'adversaire n'entende ce qu'il y a en eux de poterie brisée.
Martyrs vous aviez raison.
La maison est plus belle que le chemin de la maison.
En dépit de la trahison des fleurs.
Mais les fenêtres ne s'ouvrent point sur le ciel et l'exil est l'exil.
Ici et là bas.
Jamais en vain nous ne fûmes exilés et nos exils ne sont passés en vain.
Et la terre Se transmet
Comme la langue ".
MAHMOUD DARWICH
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