René Merle vient de rappeler SON Mouloudji quand il avait vingt ans.
Wikipédia rappelle un peu qui était cet homme.
Je pensais avoir évoqué l’anecdote qui va suivre… et qui va nous conduire à La Seyne mais je ne la retrouve pas.
Autrefois j’ai connu Cherif Djemad avec qui j’aurais dû évoquer Mouloudji. En effet par le facebook de son fils Boualem Djemad j’ai appris que le village de naissance des parents de Mouloudji est celui de Cherif, et El Flaye n’a pas oublié la famille Mouloudji. Si bien que Cherif comme son fils sont des admirateurs du chanteur français.
Donc sur ce facebook j’ai noté :
30 mai 2020 : avec la chanson, La complainte des infidèles, ce commentaire : Leflaye ne t’a pas oublié.
1er juin 2020 (avec Faut vivre), ce commentaire amusé, Marcel !
Ce qui fait de toi un papier qui te donne une origine est ce vraiment çà :
- Une vue de l'esprit, que ta venue à LEFLAYE
- La non revendication de ta Kabylité
(étais ce vraiment nécessaire )
- Une volonté de te sanctifier
(pourquoi pas beatifier ) juste une vue de l'esprit ! Encore . . .
- Ta maigre ascendance
( ton appartenance à 2 cultures, rien que çà )
- Ne réunissant aucun des éléments d'une appartenance glorieuse
. . . . . . Et j'en passe . . . . .
Pas grave cousin , * nul n'est prophète en son pays * disait l'adage .
Finalement , si le PARCHEMIN que tu es, laissait parler Les Petits Papiers ?
29 avril 2021 Le talent conjugué Nougaro un sonnet à Mouloudji
13 mai 2017
Madjid , Te voilà aussi en route rejoindre ceux déjà la haut et les aléas de la vie feront que ni Abdenour ni moi ne seront de ceux présents lors de ton départ sans retour. Hier encore , nous t’évoquions tristement , toi dont la famille
**MOULOUDJI ** un jour de l'histoire nous a tendu les bras.
Je me remémore, il y a bien longtemps , quelques unes de nos folles escapades en montagne, joyeux que nous étions d'appartenir à notre cher village ** LEFLAYE ** . Aujourd'hui , de cette génération dont je suis encore , avec mélancolie , j’écoute ** MARCEL MOULOUDJI ** l'enfant du pays de là ou tu l'as rejoint chanter ** FAUT VIVRE **
**** QUE DIEU AIT TON ÂME ****
15 novembre 2020
En ce moment sur Berbère TV, une page sur Marcel Mouloudji .
Des souvenirs . . . Les vérités d'un temps, un peu le mien mais beaucoup celui de mes parents.
6 juin 2020
Un matin avec « comme un petit coquelicot »
9 janvier 2022
Voici un extrait de l’Huma à la mort de Cherif.
Et ce moment de l’histoire familiale
Une frange de notre histoire !
1958 . La guerre faisait rage dans la Vallée . . .
CHERIF DJEMAD interné par les autorités Françaises de l'époque , son épouse TAOUS née OUSSALEM décédée en 1957 d'une virulente tuberculose , ses enfants furent rapatriés D'Algérie par Le Secours Populaire Français dans le sud de la France à la Seyne Sur Mer dans le Var
--- Un épisode de la sale guerre , un drame parmis tant d'autres ----
Une Dame ANDRÉE DOENS épouse DJEMAD venue du Nord DUNKERQUE , rescapée des geôles D'AKBOU pour avoir dénoncé les événements sanglants du 08 Mai 1945 fut là heureusement pour nous .
Entourés de son affection , elle s'assigna pour mission première * la remise à mon père de ses 3 enfants , hors de danger , en bonne santé dès la fin de la guerre *
MISSION ACCOMPLIE POUR ♡ MAMIE ♡ dès sa libération en 1960 .
♡ TAOUS , ANDRÉE , CHERIF ♡
☆☆☆☆☆ CES HÉROS ☆☆☆☆☆ On a tant d'affection et d'amour pour vous ! Au nombre des étoiles vous continuez de briller et nous de vous aimer pour l'éternité . . . QUE DIEU AIT VOTRE ÂME . . .
http://viedelabrochure.canalblog.com/archives/2023/06/11/39938466.html
Mouloudji de mes vingt ans
vendredi 9 juin 2023, par
En 1956, j’avais 20 ans et je vivais à Paris depuis quatre ans, un Paris où flottaient encore quelques refrains musette si bien fredonnés par Francis Remarque, et où la vague yéyé n’avait pas encore submergé la jeunesse.
Je connaissais et j’aimais beaucoup Mouloudji depuis ma post adolescence, d’abord avec la célèbre Complainte des infidèles dont Carlo Rim écrivit les paroles pour son film La maison Bonnadieu en 1951, où elle est chantée par Mouloudji (musique de Georges Van Parys). Ce fut son premier grand succès
En même temps triomphait le célèbre Comme un p’tit coquelicot , (1951, paroles de Raymond Asso, musique de la pianiste Claude Valéry), dont le succès fut très rapidement considérable dès 1952.
Mais en 1955-1956, quel émouvant bouquet, que j’écoute toujours avec le même plaisir de la découverte et la même nostalgie…
C’était d’abord Un jour tu verras, paroles de Mouloudji et musique de Georges van Parys. Je n’avais pas vu le film à sketches Secrets d’alcôve (1954) de Jean Delannoy, pour lequel la chanson avait été créée. Mais la radio était là en 1955.
En 1955 encore, c‘était la sortie de Mon pote le gitan que Jacques Verrières avait écrit en 1953, à la mort de Django Reinhardt, et que Marc Heyral avait mis en musique.
Et en 1956, ce fut la Complainte de la Butte (musique Georges van Parys) que Jean Renoir écrivit pour son film French cancan. Extraordinaire succès de cette évocation d’un mythique Paris hors temps, si tant est qu’il ait jamais existé. Cora Vaucaire l’avait lancée [1], et Mouloudji la reprit avec le succès que l’on sait.
On le voit, Mouloudji n’était pas un chanteur Rive gauche porteur de textes engagés. C’était l’homme d’une mélancolie nostalgique qui, loin de nous déprimer, nous aidait à vivre.
Mais, épisode majeur qui montre qu’il sut prendre ses responsabilités citoyennes (comme on dit aujourd’hui en galvaudant le mot), Mouloudji fut le seul de tous les chanteurs sollicités à accepter de chanter le Déserteur que Boris Vian avait créé en 1954 [2], peu avant la fin de la guerre d’Indochine. Ainsi, en 1955-1956, entre la guerre d’Indochine qui finissait et la guerre d’Algérie qui commençait, Mouloudji osa donner sa voix à ce brûlot interdit de diffusion sur les radios et télé officielles [3].
Et je n’oublie pas que le 17 novembre 1993, malade, la voix cassée, et un an avant sa mort, il chanta dans la carrière de la Sablière à Châteaubriand (Loire-Atlantique), où furent fusillés 27 otages communistes, dont Guy Môquet, le 22 octobre 1941.
Notes
[1]
[2] Vous pouvez entendre Bien le chanter dans 1952-1954, deux chansons antimilitaristes.
[3] Avec l’accord de Vian, Mouloudji avait modifié le début : "Monsieur le Président" devenu "Messieurs qu’on nomme grands", et modifié la fin : ce n’est plus le déserteur qui est prêt à tirer sur les gendarmes, mais le déserteur qui affrontera la mort donnée par les gendarmes.
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