NOTES
Marcel Hongrois, Chibani l’Instit du Douar. Douleur et Gloire d’un Homme et d’un Peuple, Algérie 1956-1973, 169 pages, annexes et photographies comprises. L’ensemble se présente sous une forme dactylographiée, mise en page et paginée. Nous renverrons donc à la pagination du manuscrit inédit. Je tiens ici à remercier vivement Christian Hongrois qui m’a autorisé à citer des passages de ce texte. Texte agrémenté de nombreuses photographies et de documents.
Tract reproduit, inHongrois M., Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 38.
Ibid., p. 2 et p 35.
Il s’agit de courriers émanant de militaires, adressés à Godard et concernant l’OCC (Dard O., Voyage au cœur de l’OAS, Paris, Perrin, Tempus, 2011, p. 195-196 et p. 433-434 (notes 20-22).
Fleury G., Histoire secrète de l’OAS, Paris, Grasset & Fasquelle, 2002, p. 538 qui évoque les renseignements qu’aurait fournis Marcel Hongrois contre Henri Vinant (affaire Tislenkoff) et la question écrite de Robert Abdesselam à Pierre Messmer, ministre des Armées, mettant en cause les liens entre FLN et MPC, p. 552).
Courrière Y., La guerre d’Algérie (1958-1962), t. II, Paris, Robert Laffont, 1990, p. 1007 et p. 1019. Voir aussi Monneret J., La phase finale de la guerre d’Algérie, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 62-65.
Bitterlin L., Nous étions tous des terroristes. L’histoire des « barbouzes » contre l’OAS en Algérie, préface de L. Terrenoire, postface de G. Montaron, Paris, Éditions du témoignage chrétien, 1983.
Zimmermann B., Les résistances pieds-noires à l’OAS, Paris, L’Harmattan, 2014. Sur la question des pieds-noirs restés en Algérie, voir aussi le livre du journaliste Daum P., Ni valise ni cercueil. Les pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance, Arles, Actes Sud, 2012.
Simon C., Algérie, les années pieds-rouges. Des rêves de l’indépendance au désenchantement, (1962-1969), Paris, La Découverte, 2011.
Hongrois M, Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 129. Le Nichan Iftikhar est un ordre honorifique tunisien.
Ibid., p. 6.
Bitterlin L., Nous étions tous des terroristes..., op. cit., p. 197-198. Le témoignage du « Chibani » s’appuie sur celui de Bitterlin et le complète.
Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 5-6. Les majuscules figurent dans le texte original.
Ces cours, commencés en 1958, se sont déroulés sans incident jusqu’en décembre 1961.
Ibid., p. 12.
Ibid., p. 16.
Ibid., p. 17. Les majuscules figurent dans le texte original.
Le MPC est implanté à Alger, Oran, Orléansville et Aïn-Taya.
Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 17.
Ibid., p. 20.
Bitterlin L., Nous étions tous des terroristes..., op. cit., p. 199.
Le récit de Bitterlin met en scène un commando Delta 12 qui n’existe pas si on suit la liste établie par Guibert V., Les commandos Delta, Helette, Éditions Jean Curutchet, 2000, p. 98-99.
Bitterlin raconte que l’interrogatoire débuta par « une volée de gifles magistrales expédiées par Jim Alcheik » et que le prisonnier « réalisa que l’avenir immédiat s’annonçait pour lui extrêmement sombre s’il ne parlait pas » (Bitterlin L., Nous étions tous des terroristes..., op. cit., p. 222-223).
Souligné par nous. En temps normal, ce type de situation serait inconcevable mais aucun élément n’autorise à mettre en doute le récit du « Chibani ».
Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 29.
Ibid., p. 32.
Ibid., p. 34. Sur cette affaire et ses suites : destruction par l’OAS de la villa Andrea qui entraîne la mort des « barbouzes » présents et la libération des trois détenus internés dans la villa (dont Tislenkoffet Vinant), voir Dard O., Voyage au cœur de l’OAS, op. cit., p. 193-194.
Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 32.
Ibid., p. 43.
Lettre de Christian Hongrois à l’auteur, 27 mai 2013.
Belouet E. et M. Dreyfus, Robert Abdesselam, une vie criblée de balles, préface M. Lacoste, Paris, Les quatre chemins, 2009, p. 253.
Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 48.
Ibid., p. 59.
Bitterlin L., Nous étions tous des terroristes..., op. cit., p. 280.
Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 63. Il faut souligner que le manuscrit est accompagné de photographies instructives de l’atmosphère et qui mettent en scène aussi bien le « Chibani » (porté en triomphe) que des membres de l’OCC.
Une enquête de gendarmerie, confirmée par les consuls, établit le chiffre de la population française restée en Algérie à 188 000 personnes au 20 septembre 1962 (Kocher-Marbœuf E., Le Praticien et le Général, Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, Paris, 2003, t. I, p. 569. On peut ajouter, concernant Aïn-Taya la propre enquête de Marcel Hongrois qui indique pour 1966 une population de 22 542 habitants dont 1 016 Européens qu’il met en regard avec celle du début du XXe siècle : 932 Algériens et 1 531 Européens. La conclusion de son étude est nette : « L’Indépendance a marqué le départ de la presque totalité de la population européenne de souche tandis que sous l’effet de l’afflux des populations de l’intérieur attirées par les cultures maraîchères, la population algérienne s’est accrue du simple au double. » (Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 84.)
Sur cette problématique fructueuse, Joly V. et P. Harismendy (dir.), Algérie sortie (s) de guerre 1962-1965, Rennes, PUR, 2014. Le texte de Marcel Hongrois est reproduit in Chibani l’Instit du Douar..., op. cit., p. 75-77. Les mots soulignés le sont dans le texte original.
Entretien de Marcel Hongrois avec Gaspard Norrito, Ouest France [Vendée], 17 mai 1990.
Olivier Dard
Professeur d’histoire contemporaine, université Paris-Sorbonne.
https://books.openedition.org/pur/90588?lang=fr
Les commentaires récents