Sentez-vous combien le temps glisse, glisse... Nous vieillissons tous et le cœur serré, nous voyons disparaître nos aînés. Nous campons sur nos positions et refusons d'oublier le vrai paradis, celui que nous avons perdu. Ainsi toutes les photos, les images, le moindre mot qui évoquent notre pays, nous tiennent en éveil et fixent notre attention, même ces mots si doux à nos oreilles : "Grâce à Albert Camus, j'ai la nostalgie, chaque fois que je vais en Algérie, de ne pas être né en Afrique du Nord”. La phrase passe mal ou elle est très mal construite. Elle est signée Nicolas Sarkozy qui évoque sans complexe Albert Camus et nous crache son charabia.
Aujourd'hui, je préfère entendre Jeanine de la Hogue et dans ma tête coulent des larmes lorsqu'elle me dit à voix basse :"On pleure le paradis perdu, on veut se souvenir du bonheur, mais c'est souvent la souffrance qui vient en surface, qui trouble l'image comme une pierre lancée dans un lac paisible et qui n'en finit pas d'étendre ses cercles."
Publié le lundi 11 février 2013 09:55
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