Voici un article d'un journal israélien Maariv qui nous renseigne sur la drôle d'ambiance qui régnait a Constantine au plus fort de la guerre d'Algérie quand les amis de cet ambassadeur de la paix E. Macias – ne riez pas ( meme BHL peut etre sacré du prix nobel de la paix-) y pratiquaient la chasse à l'Arabe sous les ordres des services secrets israéliens. Toute cette histoire a été racontée pour la première fois à Jérusalem, lors du premier congrès mondial de la très réactionnaire Association des juifs originaires de Constantine (les 27-28 mars 2005) regroupant les ultras de l'Algérie française. Enrico Macias en tant que président d'honneur, Nicole Guedj ex secrétaire d'État aux Droits des Victimes – Sans rire - sous Raffarin et l'historien Benjamin Stora.
Comment le Mossad a armé des juifs de Constantine en 1956.
Par Maariv (Journal israélien) samedi 14 mai 2005.« Maariv » révèle comment, durant la guerre d'Algérie, une cellule du Mossad a armé et entraîné des juifs de Constantine pour se défendre contre des actions "terroristes" du FLN.
A l'occasion du premier rassemblement mondial des juifs originaires de Constantine, qui se tiendra dimanche et lundi à Jérusalem, le journal a levé ainsi le voile sur une des histoires encore inédites de l'action du Mossad.Le reportage parle de deux anciens agents, Avraham Barzilaï et Shlomo Havilio, en poste à Constantine et à Paris durant la guerre d'Algérie. « Avraham Barzilaï est arrivé à Constantine en janvier 1956, après avoir servi dans l'unité 131 des services de renseignement de Tsahal et avoir entraîné, dans ce cadre, les jeunes juifs égyptiens qui furent impliqués ensuite dans la « sale affaire » [ndlr : Il s'agit d'un ratage des services secrets israéliens au Caire].Barzilaï, 29 ans à l'époque, est envoyé par le Mossad, avec sa femme, à Constantine. Sa « couverture » est un poste d'enseignant de l'hébreu. En mai 56, il a déjà mis sur pied des cellules de juifs constantinois armés qui ont pour mission de défendre la communauté juive locale.
Enrico Macias et la guerre d’Algérie
Le 12 mai 56, jour de la fin du Ramadan, Barzilaï a le pressentiment que des "terroristes" du FLN vont commettre un attentat. Il donne donc l'ordre aux membres de sa cellule de s'armer de pistolets et de patrouiller rue de France, l'artère principale du quartier juif de Constantine.A midi, une très forte explosion secoue la rue : un Arabe a jeté une grenade à l'intérieur d'un café,les jeunes de la cellule de Barzilaï arrivent sur place très rapidement. Des femmes juives crient,l'une d'elle désigne du doigt la ruelle vers laquelle le "terroriste" s'est enfui : « Les jeunes juifs de ma cellule l'ont rattrapé et l'ont abattu », relate Barzilaï, avant de poursuivre : « Nous craignions que les Arabes ne viennent se venger contre le quartier juif,nous avons alors déployé quatre autres cellules sur des points stratégiques à l'entrée du quartier juif et certains juifs portaient des armes, avec l'autorisation des autorités françaises. Très rapidement les coups de feu ont commencé à fuser de toutes parts.Les juifs armés, furieux après l'attentat, ont commencé à se diriger vers le quartier musulman?J'ai alors donné l'ordre à nos hommes de prendre le contrôle de la situation et d'éviter tout débordement aux conséquences dramatiques », raconte Barzilaï. Il explique que seuls six soldats français sont arrivés sur place. Ce sont les juifs des cellules du Mossad qui leur ont indiqué ce qu'ils avaient à faire... « Nos hommes ont pénétré dans des cafés arabes voisins et leur ont causé des pertes sérieuses », rapporte Barzilaï dans un message codé envoyé au quartier général du Mossad en Europe, dirigé à Paris par Shlomo Havilio.« Maariv » indique qu'il relatera, pour la première fois, l'histoire de ce réseau du Mossad en Algérie, lors du rassemblement des originaires de Constantine.Traduit de l'hébreu par Daniel Haïk pour Proche-Orient.info
Enrico Macias et la guerre d’Algérie
La ratonnade au sein du quartier arabe de Constantine le 12 mai 1956 à laquelle beaucoup soupçonnaient Enrico Macias au sein d'une milice juive locale d'avoir participé (à l'époque plusieurs habitants de la ville se souviennent l'avoir vu parader avec une arme ) fit une cinquantaine de morts algeriens. Elle a été délibérée et s'est inventé de toutes pièces un prétexte. L'intérêt du Mossad israélien dans cette affaire était, de pousser la communauté juive à se mouiller avec le colonialisme, de créer un fossé entre les communautés arabe et juive afin d'aboutir in fine à l'exode vers Israël des juifs d'Algérie. (Le même scénario sera répété à Baghdad en 1958 pour obtenir le départ vers Israël des juifs irakiens qui ne voulaient pas y aller. Des attentats furent organisés par le Mossad contre des synagogues et des mosquées afin d'envenimer les relations inter communautaires, ces faits sont absolument avérés).
Par ailleurs, en 1956, Raymond Leiris le beau père d'Enrico était loin de n'être qu'un pacifique musicien de Maalouf comme le prétend E.Macias. Il avait déjà fait le voyage en Israël et en était revenu enthousiaste. En tant que responsable communautaire de Constantine il était devenu un des principaux relais du Mossad dans cette ville. C'est lui qui commença à organiser ces groupes de choc de jeunes juifs qui deviendront par la suite l'OAS J. (J. pour Juive, cette organisation branche juive de l'OAS sévira particulièrement à Oran et Constantine) Raymond Leiris sera finalement abattu en représailles de ses méfaits par le FLN, en 1961 en plein marché de Constantine, d'autres diront que cet attentat etait l'oeuvre du Mossad meme. Pourtant un appel avait été lancé par le FLN en juin 56 dans sa presse clandestine appelant toutes les communautés à l'unité et faire face au colonialisme dans toutes ses formes . Cet appel ne sera pas écouté par les dirigeants de la communauté juive de Constantine auxquels était lié Enrico Macias ni par ceux d'Oran. Dans d'autres villes d'Algérie les communautés juives se conduisirent différemment notamment à Tlemcen ou Laghouat où elles eurent un comportement comparable à celui de leurs compatriotes musulmans. Des juifs intégrèrent même le FLN et bien sûr certains firent de la prison ou furent torturés pour actes de résistance. Malheureusement le poison colonial et le sionisme en général furent les plus forts et réussirent à creuser le fossé et de les diviser. En tout cas il s'agit d'une question politique et non comme ce triste sbire d'E.Macais. veut le faire croire que c'est du a une querelle religieuse, ce qui est grotesque vu le nombre de juifs qui retournent en Algérie chaque année pour effectuer meme leur perelinage a Tlemcen ou est enterré Ephraem Ankawa. Ses mensonges sont ignobles et il nous fait ses yeux de cooker pour ne pas avoir à avouer qu'il s'est conduit comme un salaud, méprisant ses compatriotes et trahissant son pays l'Algérie car il n'est pas pied-noir. Son vrai nom est Ghenassia. Son prénom est Gaston car depuis le décret Crémieux qui leur donnait la nationalité française, les juifs d'Algérie pour s'identifier à la France abandonnaient leurs prénoms judéo-arabes et se prénommaient Gaston, Benjamin, Alexandre ou Roger. Cela veut dire que ses ancêtres sont des indigènes arabo-berbères. Ils ne viennent pas de France ou d'Europe et donc ne peuvent pas être appelés Pieds-noirs. . D'autre part, il veut aller en Algérie car il cherche à savoir qui a flingué son beau père, Raymond Leiris, le responsable de l'OAS-J. Avec volonté de représailles contre le ou les auteurs encore en vie grâce à ses amis du Mossad, va savoir ???? A la place de Gaston je me méfierais des Constantinois : des gens sérieux, ils n'ont pas le sens sens de l'humour comme il le pense et je doute que les parents des martyres du 12 mai 1956 aient vraiment envie de le revoir...
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