LA DERNIÈRE ÉTAPE (1961-1962)
I. - De la reprise des contacts avec le FLN au putsch des généraux
Bien que confiant dans les progrès de la « pacification », au point d’envisager dans son discours du 4 novembre 1960 1a cessation unilatérale des opérations offensives, de Gaulle fut convaincu par les manifestations musulmanes de décembre 1960 qu’il ne pourrait mettre fin à la guerre sans un accord avec le FLN.
Après le succès du référendum du 8 janvier 1961 (par lequel 79 % des suffrages exprimés en métropole autorisèrent la création d’institutions algériennes provisoires avant l’autodétermination), le Président de la République et le Premier ministre renouèrent des contacts secrets en Suisse avec le FLN, pour discuter sur l’avenir de l’Algérie et des rapports franco-algériens, sans exiger le désarmement préalable de l’ALN. Le rôle de l’armée française serait de rester maître du terrain (où ne restaient que moins de 20.000 « rebelles » mal armés) et des frontières (où l’état-major du colonel Boumedienne rassemblait près de 40.000 hommes bien équipés) pour permettre au gouvernement de négocier en position de force.
L’annonce d’une prochaine conférence publique à Évian, et la conférence de presse donnée par le chef de l’État le 11 avril 1961, décidèrent les officiers partisans d’un coup de force à passer aux actes. Du 22 au 25 avril 1961, les généraux en retraite Challe, Zeller, Jouhaud et Salan, appuyés sur quelques unités d’élite, tentèrent en vain de reprendre le commandement de l’armée d’Algérie pour gagner la guerre en trois mois. La branche parisienne du complot fut démantelée dès le 22 avril. Les fermes paroles du chef de l’État le soir du 23 avril - « Au nom de la France, j’ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer partout la route à ces hommes-là, en attendant de les réduire. J’interdis à tout Français, et d’abord à tout soldat, d’exécuter aucun de leurs ordres » -, diffusées par les transistors, stimulèrent la résistance de la majorité du contingent, et répandirent l’attentisme parmi les officiers.
Pour la première fois depuis 1956 [15], les appelés étaient clairement invités à choisir entre l’obéissance à leurs supérieurs et la fidélité à la République. Bien que les « putschistes » aient autorisé le départ des libérables vers la métropole, les appelés refusèrent le risque d’une sécession ou d’une guerre civile. On ne doit pourtant pas oublier que les troupes d’intervention, parachutistes et commandos de l’air, favorables au putsch, étaient en majorité composées d’appelés. L’engagement et l’ascendant personnel des officiers, et l’esprit de corps des « corps d’élite », expliquaient ces attitudes divergentes.
Il n’en reste pas moins vrai que l’échec du putsch démentit le mythe de l’unité de l’armée en révélant l’existence d’une majorité silencieuse aspirant à « la quille » plus qu’à la victoire. Il creusa un fossé moral entre cette majorité d’une part, les cadres favorables à l’Algérie française et les Français d’Algérie - qui avaient espéré dans l’armée - d’autre part.
II. - Négociations et guerre sur deux fronts
L’épuration, la dissolution des unités putschistes et les nombreuses démissions d’officiers qui suivirent, affaiblirent la combativité de l’armée française avant l’ouverture des négociations avec le FLN, le 20 mai à Évian. Puis la trêve unilatérale des opérations offensives annoncées ce jour-là, en même temps que la libération de 6.000 prisonniers et internés, l’arrêt du recrutement des supplétifs musulmans, le transfert de deux divisions en Europe, permirent à l’ALN de réparer en partie ses forces et d’intensifier son action militaire et terroriste pendant les négociations d’Évian et de Lugrin (20 mai-28 juillet 1961). L’OAS (Organisation Armée Secrète), fondée par des « activistes » civils et des militaires déserteurs sous le commandement du général Salan, en profita pour se présenter comme le seul défenseur des Français d’Algérie pendant que le gouvernement français négociait avec les chefs du FLN. L’impasse des négociations décida le gouvernement à ordonner, à partir du 11 août, la reprise des opérations offensives contre l’ALN, tout en continuant le transfert de plusieurs grandes unités en Europe (où la crise de Berlin faisait rebondir la « guerre froide »), et le resserrement du dispositif militaire sur les barrages frontaliers, les grands axes de communication et les grandes villes. De plus en plus l’OAS attaqua les éléments des forces de l’ordre qui la combattaient (policiers et « barbouzes », gendarmes, CRS, officiers gouvernementaux) ; elle tenta de réduire le poids des appelés de la métropole en proposant à l’Assemblée nationale le retour au service de 18 mois et la mobilisation de huit classes de jeunes Français d’Algérie [16]. Son but était de noyauter l’armée pour tenter un nouveau « putsch », avec la participation de la population civile en cas d’aboutissement des négociations secrètes entre le gouvernement et le FLN.
III. - Des accords d’Évian à l’évacuation
Les accords d’Évian, signés le 18 mars 1962 (un mois après l’accord préliminaire des Rousses), et le cessez-le-feu officiellement proclamé à partir du 19 mars, ouvrirent une nouvelle phase de la guerre. L’OAS dénonça aussitôt le cessez-le-feu comme une trahison, s’efforça de provoquer sa violation par l’ALN au moyen d’attentats, et somma les « forces de l’ordre » de la rejoindre sous peine d’être traitées comme des forces ennemies. De véritables scènes de guerre civile s’ensuivirent à Alger : après les gendarmes, les soldats du contingent tombèrent dans une embuscade le 23 mars à Bab-el-Oued, qui fut implacablement ratissé en représaille. Le 26 mars, une manifestation de solidarité, organisée par l’OAS pour « délivrer Bab-el-Oued », fut mitraillée rue d’Isly par des soldats musulmans de l’armée française.
En une semaine particulièrement sanglante, l’OAS avait perdu la partie, mais elle prolongea son action terroriste jusqu’en juin 1962.
Suivant les accords d’Évian, l’armée française, aux ordres du Haut commissaire, devait rester l’ultime garante de l’ordre public, en coopération avec une « force locale » de 40.000 à 60.000 hommes (composée d’appelés et de supplétifs musulmans) subordonnée à l’Exécutif provisoire franco-algérien, entre le référendum du 8 avril 1962 en métropole - qui ratifia les accords par 90 % des suffrages exprimés - et le référendum algérien d’autodétermination qui fut fixé au 1er juillet 1962. Elle devait être réduite à 80.000 hommes un an après l’autodétermination, et totalement évacuée deux ans plus tard. Ses soldats musulmans (engagés, appelés et supplétifs), en tout plus de 200.000 hommes, étaient invités à choisir entre leur maintien dans l’armée française dans la limite des effectifs jugés utiles, leur transfert à la force locale, et leur démobilisation avec primes.
L’application du cessez-le-feu fut sabotée par l’OAS, mais aussi par des éléments de l’ALN qui sortirent de leurs montagnes pour reprendre le contrôle de la population algérienne, recruter des combattants de la dernière heure (les « marsiens »), notamment aux dépens de la force locale, riposter aux provocations de l’OAS, et châtier les « traîtres ».
Après quelques accrochages, l’armée française renonça, sur ordre, à combattre l’ALN autant que l’OAS. Les garanties de sécurité des personnes, proclamées par les accords d’Évian, devinrent lettre morte. Les enlèvements d’Européens se multiplièrent, non seulement à Alger et à Oran, où se déchaînait l’OAS, mais dans tout le pays. Les « harkis » et autres supplétifs musulmans de l’armée française, rassurés par les garanties d’Évian et par les promesses du FLN, choisirent en majorité leur démobilisation, mais tôt ou tard, nombre d’entre eux furent arrêtés, massacrés, ou détenus pendant des années. Certains de leurs anciens officiers tentèrent de les transférer en métropole, mais le ministre des affaires algériennes Louis Joxe interdit les « rapatriements prématurés » en dehors du plan général prévu par la hiérarchie en faveur des « supplétifs réellement menacés » [17].
Après le référendum du 1er juillet 1962, qui ratifia massivement les accords d’Évian, l’Algérie indépendante sombra dans une anarchie totale, jusqu’à la formation du gouvernement Ben Bella le 29 septembre 1962. Les troupes françaises, consignées dans leurs garnisons, ne pouvaient rien faire pour secourir les Français européens et musulmans (plus que jamais victimes d’enlèvements et d’assassinats) sans l’accord des responsables algériens. Le gouvernement français menaça plusieurs fois d’intervenir pour protéger ses ressortissants et de renoncer à la coopération si la sécurité n’était pas rapidement rétablie.
Les troupes françaises terminèrent leur évacuation dans le délai prévu, le 15 juin 1964. Les centres d’essai de fusées et de bombes atomiques au Sahara furent évacués par anticipation en juin 1967, puis les bases navale et aérienne de Mers-el-Kebir et Bou-Sfer (près d’Oran) en 1968 et 1970. Ainsi finit la présence militaire française en Algérie.
IV. - Bilan des pertes
Le bilan des pertes humaines de la guerre d’Algérie est connu avec plus de précision du côté français que du côté algérien, tout au moins jusqu’au 19 mars 1962.
Suivant les sources officielles françaises [18], les pertes des forces de l’ordre, du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962, s’élèvent à 24.614 morts (15.583 tués au combat ou par attentat, 7.917 morts par accident, 1.114 par maladie ou suicide), parmi lesquels environ 3.500 musulmans ; et 64.985 blessés (35.615 par combat ou attentat, 29.370 par accident), enfin 450 prisonniers non libérés.
Ces pertes sont très inférieures à celles de l’autre camp. Les gouvernements algériens glorifient depuis 1962 « un million et demi de martyrs », mais le ministre algérien des anciens moudjahidin a recensé en 1974 152.863 combattants tués [19]. Cet ordre de grandeur est voisin des 141.000 « rebelles » tués comptabilisés par les bilans opérationnels français : le rapport des pertes entre les deux armées serait donc de 10 contre 1. Toutefois, le général de Gaulle a jugé nécessaire de majorer cette estimation à 200.000 morts.
En effet, les pertes civiles modifient le bilan. Elles ont été enregistrées avec précision du côté français jusqu’au 19 mars 1962. A cette date, le terrorisme (principalement du FLN, mais aussi du MNA messaliste et de l’OAS) avait causé en Algérie 19.166 morts (2.788 Européens et 16.378 Musulmans), 21.151 blessés (7.541 et 13.610), et 13.671 disparus (375 et 13.296). Le total des victimes de l’OAS en Algérie jusqu’en juin 1962 serait de 1.622 tués (dont 239 Européens) et 5.048 blessés.
Une grande incertitude pèse sur le nombre des victimes d’enlèvements et d’assassinats commis au nom de l’ALN après le 19 mars 1962. Le secrétaire d’État aux affaires algériennes Jean de Broglie a présenté au Sénat le 25 novembre 1964 un bilan selon lui irréfutable. Sur 3.018 civils européens déclarés disparus en Algérie entre le 19 mars et le 31 décembre 1962, 1.245 avaient été libérés ; 1.165 étaient considérés comme morts ; 135 enquêtes restaient en cours, et 473 dossiers avaient été clos faute de renseignements.
Mais l’Association de solidarité des familles et enfants de disparus affirme tenir à jour un fichier de 2.500 noms, et estime leur nombre à plus de 3.000 en tenant compte des disparus civils et militaires d’avant le 19 mars et des 35 soldats disparus ensuite. Elle accuse le gouvernement algérien d’avoir gardé des otages, et le gouvernement français de n’avoir pas tout fait pour les libérer.
La plus grande incertitude porte sur le nombre de musulmans (la plupart anciens supplétifs de l’armée française) qui furent enlevés et massacrés en 1962. Les estimations faites depuis novembre 1962 continuent de varier entre 10.000 et 150.000 morts suivant les opinions [20]. Le charnier de 1.200 cadavres découvert en 1982 à Khenchela est revendiqué comme étant celui de « harkis » de la région et de leurs familles.
La guerre en métropole toucha surtout la population algérienne immigrée. Elle aurait tué 4.055 Algériens (FLN, MNA, ou réfractaires), 152 civils français, 77 policiers et auxiliaires, et fait près de 9.000 blessés. L’OAS y aurait tué 62 personnes et en aurait blessé 385.
Même si l’on ne peut vérifier en détail leur exactitude, ces bilans semblent autoriser quelques conclusions : la « pacification » a tué plus d’Algériens que la « rébellion » (tout au moins avant le 19 mars 1962, les massacres qui suivirent tendant à rétablir l’équilibre des pertes), et les moudjahidin algériens ont tué plus de « traîtres » que d’ennemis. Surtout, la population de la métropole a beaucoup moins souffert que celles de l’Algérie : pour se représenter concrètement l’ampleur des pertes, il faut calculer leur rapport aux populations concernées (1 million d’Européens et 10 millions de Musulmans en Algérie, pour 45 millions de Français de France).
CONCLUSION : UNE GUERRE SANS NOM, SANS SIGNIFICATION, NI COMMÉMORATION
Deux millions de soldats français ont participé à la guerre d’Algérie. Une grande partie d’entre eux a adhéré à une fédération d’anciens combattants : 310.000 à la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie, Maroc, Tunisie), pacifiste et anticolonialiste ; 257.000 à l’UNCAFN (Union Nationale des Combattants d’Afrique du Nord), patriote et impériale ; 120.000 aux CATM (Combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc), aux positions intermédiaires. Elles se sont rassemblées en un front uni pour revendiquer la reconnaissance de l’état de guerre en Algérie, du statut de combattant, et des avantages matériels qui en sont la conséquence normale. Le refus opposé par tous les gouvernements à la première revendication, sous prétexte qu’il s’agissait d’opérations de maintien de l’ordre, est injustifiable. Le général de Gaulle l’avait lui-même reconnu le 11 avril 1961 : « I1 est de fait que l’Algérie, pour l’instant, est un pays où sévit la guerre ».
Mais cette guerre sans nom est, en outre, dépourvue de signification positive. Aux mauvais souvenirs que laisse toute guerre, elle ajoute des souvenirs honteux : ceux de la torture et des « corvées de bois », mais aussi ceux de la guerre civile et de l’abandon. Et tout cela, en vain. Les accords d’Évian ont tenté de mettre fin aux hostilités suivant des clauses conformes aux conditions de paix formulées par le FLN dans sa proclamation du 1er novembre 1954 : ils ont entériné la défaite politique, sinon militaire, de la France en Algérie. Et, loin d’y ramener la paix, le « cessez-le-feu » du 19 mars a inauguré la pire période de la guerre.
La lourde responsabilité de l’OAS dans le déclenchement du chaos ne peut empêcher les Français et les « Français musulmans » rapatriés d’Algérie d’interpréter cette date comme celle de leur abandon par la métropole et son armée. C’est pourquoi la commémoration du 19 mars, « fin de la guerre d’Algérie », à l’initiative de la FNACA, ne peut que rouvrir des plaies mal cicatrisées et provoquer de violentes et stériles polémiques. Robert Frank l’a très bien dit : « Les partisans du 8 mai fêtent au moins une victoire qui donne un sens à leur guerre. Ceux du 19 mars veulent une célébration qui fasse remarquer que la guerre d’Algérie n’en avait pas. [...] Les survivants peuvent célébrer le fait de n’être point morts pour rien. Mais en honorant la mémoire de leurs camarades tués, ils posent implicitement l’affreuse question : pourquoi sont-ils morts ? [...] C’est parce que cette question est au fond insoutenable que cette guerre est incommémorable » [21].
La commémoration du 16 octobre (anniversaire du transfert d’un soldat inconnu de la guerre d’Algérie dans la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette le 16 octobre 1977), proposée par les autres associations, n’a évidemment aucune chance de supplanter le 19 mars. La seule date qui pourrait convenir à une journée de deuil national serait le 1er novembre, début incontestable de la guerre d’Algérie.
Guy Pervillé
[1] De la révolte à la révolution, Paris, Albin Michel, 1985, pp. 56-57.
[2] Le Monde, 9 février 1957.
[3] Fin d’un empire, Tome 3, Presses de la Cité, 1972, p 52.
[4] Tome 4, pp 297 et 352.
[5] Les Français d’Afrique du Nord avaient été mobilisés dans la proportion de 16 % pour libérer la mère-patrie de 1943 à 1945.
[6] Étudiés par Charles Robert Ageron, « L’opinion française devant la guerre d’Algérie », Revue française d’histoire d’outre-mer, n° 231, 1977.
[7] Pierre Montagnon, ancien officier passé à l’OAS, reconnaît dans son livre, La guerre d’Algérie, Editions Pygmalion, 1984, que l’envoi du contingent condamna à terme la cause de l’Algérie française en la rendant impopulaire en métropole.
[8] Épisode raconté par Yves Courrière dans Le temps des léopards, et par son héros dans Bataillon RAS, Algérie, Presses de la Cité, 1981 ; utilisé dans les scénarios de RAS par Yves Boisset et d’Avoir 20 ans dans les Aurès par René Vautier.
[9] Épisode raconté par son auteur dans Le désert à l’aube, Éditions de Minuit, 1962, et dans Le déserteur, Édition spéciale, 1973 ; utilisé par René Vautier et Yves Boisset dans leurs films cités.
[10] Ce passage reprend une partie de ma contribution au catalogue de l’exposition La France en guerre d’Algérie, qui aura lieu du 4 avril au 28 juin 1992 au Musée d’Histoire Contemporaine de la BDIC, Hôtel national des Invalides, 75 007 PARIS, sous la direction de Laurent Gervereau, Jean-Pierre Rioux et Benjamin Stora.
[11] « Tous les fellaghas pris les armes à la main seront châtiés à l’instant », avait déclaré le ministre de l’Intérieur Maurice Bourgès-Maunoury à l’Assemblée algérienne le 26 mai 1955.
[12] Elle fut institutionnalisée par la création de « détachements opérationnels de protection » (DOP), dépendant du « Centre de Coordination Inter-armées » (CCI).
[13] A l’occasion d’une cérémonie d’hommage à trois soldats du contingent prisonniers en Tunisie et fusillés par l’ALN.
[14] Gouvernement provisoire de la République algérienne, proclamé au Caire le 19 septembre 1958, et présidé par Ferhat Abbas.
[15] Plus nettement qu’en mai 1958, où le général Salan avait été investi des pleins pouvoirs civils par le gouvernement légal avant de le défier, et que pendant la « semaine des barricades » de janvier 1960, où le général Challe n’avait pas rejoint les émeutiers algérois.
[16] Cet « amendement Salan », présenté par le député Valentin, obtint 80 voix le 9 novembre 1961. Il avait été conçu par Salan et par Jean-Jacques Susini le dernier jour du putsch.
[17] Voir l’interview du général Buis, ancien chef du cabinet militaire du Haut commissaire Christian Fouchet, dans L’Histoire n° 140, janvier 1991.
[18] Citées par le général Jacquin, « Le prix d’une guerre », Historia Magazine - La guerre d’Algérie, n° 371-112, 1972.
[19] Cité par Charles-Robert Ageron, La décolonisation française, Paris, Armand Colin, 1991, p 154.
[20] Voir l’interview citée du général Buis.
[21] Robert Frank, « Les troubles de la mémoire française », dans La guerre d’Algérie et les Français, sous la direction de Jean-Pierre Rioux, Paris, Fayard, 1990, p 607.
Guy Pervillé
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