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En Campagne Dans L'Aurès
Des soldats en opération dans l'Aurès installent leur campement le 15 novembre 1954 à M'Chounèche, dont le caïd a été abattu au matin de la « Toussaint rouge ». Si les réseaux FLN sont vite démantelés à Alger, tout l'effort militaire se concentre sur l'est du territoire, en particulier dans l'Aurès, où l'ALN est commandée pour cette zone par le « chef historique » Mostefa Ben Boulaïd. De plus en plus active, elle provoque de fréquents accrochages avec l'armée française. Le général Paul Cherrière, commandant en chef des forces armées en Algérie jusqu'en juillet 1955, se plaint avec constance de l'insuffisance des effectifs pour appliquer sa tactique du « peigne fin ». Celle-ci s'apparente plutôt au marteau-pilon et se révèle inefficace, en raison de la nature accidentée du terrain et en raison de la mobilité des katibas, qui en connaissent chaque infractuosité. Paul Cherrière est par ailleurs partisan des « représailles collectives » - traditionnelles dans les colonies -, qui auront pour principal effet de chasser vers les maquis un nombre croissant d'hommes fuyant la répression et la destruction des villages.
Arrestations de paysans
Les actions de l'ALN (Armée de libération nationale), jusqu'alors plus ou moins circonscrites à l'Aurès et à la Kabylie, gagnent tout le pays. On est entré dans la phase de guerre totale, tandis que les forces armées françaises commencent à quadriller les zones rurales.
Le 24 avril 1956, après plusieurs assassinats dans la région, des suspects arrêtés lors d'une vaste opération militaire dans le secteur de Ain Bessem attendent d'être fouillés et interrogés.
Scènes de rue a Alger, décembre 1960
Une rue d'Alger (Basse-Casbah,au bas de la rue de la Lyre, et d'ou on voit au fond l'église,actuel Djamaa ketchaoua). L'armée francaise en sur-nombre quadrille le bastion imprenable :la Casbah.
Une femme et son enfant passent sous le regard d'un militaire français, le 12 décembre 1960, alors que de violentes manifestations favorables au FLN et à l'indépendance secouent la ville. Contrôles et arrestations se multiplient à Alger durant cette semaine d'émeutes.
Détecteurs de mines en temps de Bataille d'Alger
En janvier 1957, le FLN lance un ordre de grève générale, très suivi, mais que l'armée française réussit à briser en faisant rouvrir les magasins sous la menace de leurs armes. Le FLN multiplie les attentats à Alger. Quelques jours après l'explosion de bombes dans deux stades, des soldats français dirigent des détecteurs de mines sur les passants, le 16 janvier, lors d'une opération de fouille systématique de la partie basse de la Casbah, pendant la première phase de la bataille d'Alger (janvier-mars 1957).
Alger sous la pluie
Les Algérois vaquent à leurs occupations en Basse-Casbah,sur la gauche et en haut la rue de chartres et la rue de la lyre , a droite la cathedrale devenue Djamaa Kechtaoua une rue du centre d'Alger, sous la pluie, le 15 décembre 1960.
Quelques jours plus tard, le 19 décembre, l'Assemblée générale de l'ONU votera la motion sur le droit à l'indépendance de l'Algérie. Le mois suivant, après le succès du « oui » au référendum sur le principe de l'autodétermination, les commandos de l'OAS, qui vient de se constituer, commencent à frapper. Leurs premières victimes « ciblées » sont l'avocat « libéral » (au sens de progressiste) André Popie et le maire d'Évian, ville où doivent s'ouvrir les négociations avec le GPRA.
Militante contre la politique coloniale française
Photographie de Jeanine Cahen - prise à l'époque où elle était lycéenne - fournie par les services de police lors de son arrestation en février 1960. Issue d'une famille de résistants, Jeanine Cahen s'engage dans un des réseaux d'aide au FLN. Ceux que l'on appellera les « porteurs de valise » se chargent, entre autres, des fonds versés par les ouvriers algériens de métropole. Quand Jeanine Cahen, 29 ans, professeur de lettres au lycée de jeunes filles de Mulhouse, est arrêtée, elle transportait une somme de 50 000 nouveaux francs, destinée au FLN. Au moment du démantèlement du réseau Jeanson (l'un des plus connus), en février 1960, les Français découvrent l'engagement radical de certains de leurs compatriotes contre la guerre d'Algérie. Le procès des « porteurs de valise », défendus par Mourad Oussedik, Roland Dumas et de nombreux autres avocats, devient une arène politique où s'ouvre le débat sur la légitimité de la « guerre », mot que le président du tribunal interdit de prononcer. De nombreuses personnalités, comme Jean-Paul Sartre, André Mandouze, Claude Bourdet et Paul Teitgen, interviennent pour soutenir l'engagement des militants en faveur de la cause algérienne.
La ligne Morice
Des ouvriers algériens construisent la « ligne Morice » (du nom du ministre qui en a eu l'idée et l'a concrétisée), le 16 décembre 1957. Ce double réseau barbelé et électrifié serpente sur des centaines de kilomètres, le long des frontières algéro-tunisienne et algéro-marocaine, pour détecter et empêcher le passage, le ravitaillement et les incursions des « rebelles » algériens cantonnés dans des bases de l'ALN en Tunisie et au Maroc. Ces barrages se révéleront efficaces, tarissant l'approvisionnement en hommes et en armes des maquis algériens, tandis que l'armée de « l'extérieur s'organise et se renforce. Pour le gouvernement français» le dernier quart d'heure » est proche, mais le FLN espère encore gagner, grâce à une offensive de cette armée massée aux frontières et à la pression de l'ONU, qui mèneraient à une internationalisation du conflit.
Camps de regroupement
À partir de 1957, les autorités françaises en Algérie décide de mener la guerre contre le FLN sur un autre terrain, celui de privée les fellaghas des moyens logistiques qui retrouvent au-près de la population (nourriture, abri...), Pour cela, des zones interdites sont établies, aux Aurès en grande partie, cette femme mère Chaouia, privée de sa terre, privée de son bétail, se retrouve admise dans un camps de regroupement, semble entouré d'un brouillard qui l'empêche bien malgré elle de savoir sont destins et celui de ses enfants.
La chaise vide
Le 12 décembre 1959, les pays afro-asiatiques soumettent une nouvelle fois au vote de l'Assemblée générale de l'ONU une résolution de « reconnaissance du droit du peuple algérien à l'indépendance ». La résolution n'est pas votée. Grâce à l'action de ses représentants à New York, le FLN a obtenu une victoire diplomatique. Comme en 1955, les délégués de la France, qui ne reconnaît pas la compétence de l'ONU sur ce problème « intérieur », ont réagi en quittant leur siège à l'Assemblée générale. Les États-Unis, qui craignent l'influence grandissante de l'URSS dans les pays d'Afrique et d'Asie et qui se déclarent attachés au principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, se sont abstenus lors du vote. Les fameuses expressions du président de Gaulle, « machin » et « assemblée des nations dites unies », datent de cette période. La motion afro-asiatique sera votée un an plus tard, le 19 décembre 1960.
Nomination du général Salan
Photo du « flash » transmis aux medias, le 13 mai 1958, annonçant que le général Salan prend « provisoirement en main les destinées de l'Algérie française ».
L'OAS assassine en pleine rue
Mars1962, BAB EL-OUED "Quartier des Ultras". Une femme Algérienne est tué par les commandos OAS, d'une balle en pleine tète gisante a même le trottoir dans son sang encore chaud, dans l'indifférence total des militaires français.
Des crimes similaires ont été commis en plein jour sur des femmes Algériennes notamment des femmes de ménages qui rejoignaient leur travail chez des familles européennes a Bab El-Oued et le quartier de la grande poste.
La Casbah festoie
ALGER/ CASBAH, 1962 , la jeunesse de la vielle Citée ,arbore fièrement et fiévreusement, dans l'espoir d'une vie meilleure , le Drapeau identitaire,vert,blanc,rouge pour lequel s'est levé, sous la bannière de résistants et de résistantes d'exception,tout le Peuple Algérien!
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