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Comme à l’accoutumée, à la veille de la cérémonie de remise des grades aux officiers stagiaires de l’AMIA de Cherchell, on assiste à une transformation radicale de tous les décors qui jalonnent le parcours du président Bouteflika.
Démolition des ralentisseurs (dos-d’âne, ndlr) construits sous la pression des citoyens ; disparition de tous les commerçants qui se sont installés illicitement le long de la route ; nettoyage et désherbage des abords de la route nationale ; élagage des arbres ; éradication des trous (nids-de-poule) ; trottoirs peints ; autant d’efforts consentis afin que le regard du Président ne subisse pas les désagréments des diverses pollutions. Les chefs de daïra et les P/APC concernés par le passage du président de la République s’attellent nuit et jour, en mobilisant les travailleurs et leurs moyens matériels, à mettre dans un état normal les espaces, juste pour ces moments furtifs d’une journée du mois de juin, de chaque année.
L’environnement est remis à neuf, le temps du passage du Président. L’anarchie et l’impunité reprennent leurs droits, dès le départ de la délégation présidentielle vers Alger. L’unique point positif, pour cette année 2012, c’est le fait que le président Bouteflika empruntera pour la première fois la voie express qui reliera Alger à Cherchell. Quant aux autorités locales des APC de Douaouda, Fouka, Bou Ismaïl, Khemisti, Aïn Tagouraït, Tipasa et Nador, elles ont été épargnées par la corvée du mois de juin, grâce à la mise en service de cet important projet du secteur des travaux publics.
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