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Le Centre national de recherche, de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) de Bou Ismaïl, qui relève hiérarchiquement du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, et fonctionnellement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’articule autour de 4 divisons de recherche, en l’occurrence halieutique ; aquaculture ; industrie et transformation des produits de la pêche ; écosystèmes aquatiques.
L’évaluation et la gestion des ressources halieutiques, le développement des techniques et technologies de pêche ; la pisciculture continentale, la valorisation des ressources hydriques, la reproduction, les ressources algales ; la valorisation et transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture ; la lutte contre la pollution, l’écotoxicologie, les systèmes sensibles, la variabilité et la biodiversité des écosystèmes ; telles sont les missions des disions de recherche du CNRDPA. Néanmoins, cet établissement national implanté dans la wilaya de Tipasa s’est défini comme objectif dans la recherche des biomasses exploitables des principales espèces pêchées en Algérie, notamment le poisson bleu, le développement socio-économique de l’activité pêche, l’incitation et à l’encouragement à l’industrie de transformation des produits de la pêche, enfin la lutte contre la pollution marine et l’étude de l’environnement sur la disponibilité de la ressource en caractérisant les eaux marines sur le volet physique et chimique.
Le CNRDPA de Bou Ismaïl (Tipasa) dispose d’une ferme marine et d’un centre conchylicole, d’une station d’halieutique à Beni Saf et d’une station crevéticulture à Skikda. Fliti Khaled, le nouveau directeur du CNRDPA assisté par de chercheurs et universitaires s’attellent tous à travailler sans cesse dans les laboratoires ainsi qu’au niveau des différents sites ; en dépit de l’adversité de l’environnement ; pour rattraper le temps perdu par l’Algérie en matière de recherche en faveur de la préservation de l’environnement marin et les ressources halieutiques, en menant des expériences. D’autres chercheurs dans le domaine de l’environnement marin et des enseignants des autres universités algériennes, à l’image de celle de Bab Ezzouar (Alger) ont déjà atteint un niveau dans leurs recherches qui mérite plus de considération des pouvoirs publics.
La pollution de l’environnement marin, qui a mis déjà en péril la faune et la flore marine en Algérie, allant jusqu’à la disparition de beaucoup d’espèces, interpelle la conscience collective. Le laxisme envers la protection de cet environnement marin a trop duré.
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