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La salle des conférences et d'exposition de la ville de Cherchell, a accueilli récemment un groupe de volontaires nationaux et internationaux qui ont présenté le résultat des travaux qu'ils ont menés depuis le 18 septembre 2010, dans le cadre d'un Projet local dénommé» Projet REMEE (Redécouvrons Ensemble les Mémoires de l'Eau en Méditerranée).»
Le travail mené par les jeunes étudiants volontaires vise à intégrer le riche patrimoine régional lié aux usages de l'eau (aqueducs, thermes, réservoirs ) dans un programme plus large de développement touristique. Ces volontaires ont été amenés dans le cadre de ce campus à concevoir des panneaux d'interprétation, une brochure, un plan de visite des thermes et un outil pédagogique pour les écoles et lycées. Le public convié à apprécier les travaux réalisés par ces volontaires, avait émis, cependant plusieurs réserves de fond et de forme, à l'image de l'utilisation d'une sémantique qui avait fait réagir, le Directeur de la Culture de Tipasa au passage suivant : «Autant d'actions mises en places pour permettre à la population de se réapproprier le patrimoine de l'eau et lui faire prendre conscience des enjeux importants de préservation de cette ressource qui se raréfie.» La remarque de ce représentant de l'exécutif de la wilaya a porté sur le terme «se réapproprier le patrimoine», qu'il rejette, car selon lui : «le patrimoine algérien, n'a jamais été la propriété d'autrui».
L'animateur du Projet REMEE, a justifié le choix de Cherchell pour le lancement des travaux précités par les arguments suivants: «Cherchell dispose de nombreux monuments, vestiges et traditions qui attestent du rôle majeur de l'eau depuis l'Antiquité.»
L'orateur précisa au passage, le rôle de l'association AREA-ED, qui est une association algérienne, de réflexion, d'échanges et d'actions pour l'environnement et le développement .Cette dernière est chargée de piloter le projet REMEE, soutenu par l'Union européenne dans le cadre du programme EUROMED Héritage IV .L'association AREA-ED est aussi chargée d'une opération de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine de l'eau et, à ce titre coordonne différentes actions destinées à valoriser les usages liés au patrimoine de l'eau . Dans ce cadre, un chantier de bénévoles s'est tenu en août 2009 et a ainsi permis la mise à jour, à Cherchell, de vestiges romains: les travaux de ce chantier ont porté sur la remise en état d'une villa romaine dans le Parc archéologique de Cherchell, qui est un site protégé mais qui fut totalement embroussaillé. La villa a constitué l'une des étapes du parcours de découverte. A ce titre 16 jeunes bénévoles (6 Français, 10 Algériens) constituant ce chantier avaient engagé les travaux et contribué de manière spectaculaire au débroussaillement et à la sauvegarde du lieu, avec l'appui de la population locale. Le conférencier a précisé dans son exposé que : «Le projet REMEE est issu de l'initiative conjointe de 07 partenaires euro méditerranéens (06 associations et une collectivité locale) concernés par le problème de l'eau dans les régions du pourtour méditerranéen, ci-après : France (PACA / Rhône Alpes / Languedoc-Roussillon / Corse), Turquie, Grèce (Régions des Cyclades et Epire)-, Tunisie, Algérie, Maroc (hors régions désertiques). Ces partenaires s'investissent depuis de nombreuses années dans la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel méditerranéen dans une démarche participative et interculturelle.»
Selon ce conférencier «quatre des partenaires du projet ont expérimenté entre 2003 et 2005 un programme d'éducation sur le thème de la préservation de l'eau en Méditerranée, dans le cadre du Réseau d'échanges méditerranéen d'éducation à l'environnement.»
Le travail mené par les jeunes étudiants volontaires vise à intégrer le riche patrimoine régional lié aux usages de l'eau (aqueducs, thermes, réservoirs ) dans un programme plus large de développement touristique. Ces volontaires ont été amenés dans le cadre de ce campus à concevoir des panneaux d'interprétation, une brochure, un plan de visite des thermes et un outil pédagogique pour les écoles et lycées. Le public convié à apprécier les travaux réalisés par ces volontaires, avait émis, cependant plusieurs réserves de fond et de forme, à l'image de l'utilisation d'une sémantique qui avait fait réagir, le Directeur de la Culture de Tipasa au passage suivant : «Autant d'actions mises en places pour permettre à la population de se réapproprier le patrimoine de l'eau et lui faire prendre conscience des enjeux importants de préservation de cette ressource qui se raréfie.» La remarque de ce représentant de l'exécutif de la wilaya a porté sur le terme «se réapproprier le patrimoine», qu'il rejette, car selon lui : «le patrimoine algérien, n'a jamais été la propriété d'autrui».
L'animateur du Projet REMEE, a justifié le choix de Cherchell pour le lancement des travaux précités par les arguments suivants: «Cherchell dispose de nombreux monuments, vestiges et traditions qui attestent du rôle majeur de l'eau depuis l'Antiquité.»
L'orateur précisa au passage, le rôle de l'association AREA-ED, qui est une association algérienne, de réflexion, d'échanges et d'actions pour l'environnement et le développement .Cette dernière est chargée de piloter le projet REMEE, soutenu par l'Union européenne dans le cadre du programme EUROMED Héritage IV .L'association AREA-ED est aussi chargée d'une opération de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine de l'eau et, à ce titre coordonne différentes actions destinées à valoriser les usages liés au patrimoine de l'eau . Dans ce cadre, un chantier de bénévoles s'est tenu en août 2009 et a ainsi permis la mise à jour, à Cherchell, de vestiges romains: les travaux de ce chantier ont porté sur la remise en état d'une villa romaine dans le Parc archéologique de Cherchell, qui est un site protégé mais qui fut totalement embroussaillé. La villa a constitué l'une des étapes du parcours de découverte. A ce titre 16 jeunes bénévoles (6 Français, 10 Algériens) constituant ce chantier avaient engagé les travaux et contribué de manière spectaculaire au débroussaillement et à la sauvegarde du lieu, avec l'appui de la population locale. Le conférencier a précisé dans son exposé que : «Le projet REMEE est issu de l'initiative conjointe de 07 partenaires euro méditerranéens (06 associations et une collectivité locale) concernés par le problème de l'eau dans les régions du pourtour méditerranéen, ci-après : France (PACA / Rhône Alpes / Languedoc-Roussillon / Corse), Turquie, Grèce (Régions des Cyclades et Epire)-, Tunisie, Algérie, Maroc (hors régions désertiques). Ces partenaires s'investissent depuis de nombreuses années dans la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel méditerranéen dans une démarche participative et interculturelle.»
Selon ce conférencier «quatre des partenaires du projet ont expérimenté entre 2003 et 2005 un programme d'éducation sur le thème de la préservation de l'eau en Méditerranée, dans le cadre du Réseau d'échanges méditerranéen d'éducation à l'environnement.»
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par Larbi Houari
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