Au niveau du parc archéologique de Tipaza
sont enfouies sous terre de fabuleuses mosaïques dans un état intact et n’ayant
rien perdu de l’éclat de leurs couleurs.
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Les visiteurs qui se promènent à l’intérieur de ce parc archéologique ne se rendent même pas compte de l’existence de ce trésor très bien dissimulé par « la nature ». Au cours de sa dernière visite du site, Khalida Toumi a préféré que ces mosaïques soient préservées ainsi de manière à ne pas les laisser à la portée « des braconniers ». Les archéologues qui avaient effectué les fouilles au sein-même de ce parc archéologique de Tipasa savent où sont enterrées ces mosaïques. L’autre trésor encore caché se trouve en revanche au fond de la mer dans la commune de Cherchell, il s’agit de 24 canons orientés vers le nord et disposés d’une manière éparse sur une superficie de 210 m2. Il existe 3 types de canons selon leurs longueurs, 2,70 m ; 1,80 m et un seul canon en bronze qui mesure 1 m. Cette génération de canons date de la période allant du XVIe au XVIIe siècles.
Certains passages des récits historiques font part qu’en 1665, le duc de Beaufort, arrivé à Cherchell, a coulé 2 navires de corsaires et pris 3 autres. En 1682, l’amiral Duquesne avait noyé le littoral de Cherchell par un bombardement intense, causé des dégâts énormes pour conquérir cette ville stratégique côtière, que Charles Quint, voulant s’attaquer à Alger, s’est assuré de l’occupation d’un lieu de débarquement qui se trouvait à proximité d’Alger, et qui n’est autre que celui de Cherchell. Lors des travaux de dragage effectués au port de Cherchell en 2008, des canons d’une longueur de 2 mètres ont pu être « pêchés ».
Néanmoins, les 24 canons de Cherchell sont toujours immergés à une profondeur qui ne dépasse pas 7 mètres, tandis que les mosaïques sont enterrées à quelques centimètres du sol au parc de Tipasa. Deux trésors qui demeurent précieusement protégés grâce à la nature. En attendant la prise en charge de ces trésors encore dissimulés et, éventuellement, leur exploitation scientifique et historique utile pour les générations futures, d’une part, et avant qu’ils ne soient transférés dans des musées appropriés, d’autre part, la ministre de la Culture aura donc préféré cette préservation « gracieuse » qui ne coûte aucun sou à l’Etat.
Néanmoins, la question mérite d’être posée : la situation actuelle et les perspectives d’avenir de ces trésors « enfouis » ont-elles été prises en considération dans le cadre des études des projets de préservation et de mise en valeur des sites et monuments archéologiques de Cherchell et de Tipasa adoptées par la wilaya ?
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Pour rappel : Edition du 29 décembre 2007
Port de Cherchell
Lors des travaux de dragage du port de Cherchell, un canon d’environ 2 mètres de long a été récupéré des fonds marins.
Une épaisse couche de sédiments de couleur « goudron » couvre cette pièce de guerre. Selon les récits historiques, le 24 août 1665, avait eu lieu, une bataille navale féroce face à la ville de Cherchell. La flotte française, que commandait le duc de Beaufort et le chevalier Paul, est arrivée à bout d’une escadrille algérienne. Le bilan de cette bataille navale du 24 août 1665, selon les récits, se résume à la confiscation de 3 navires algériens par la marine française, tandis que deux autres navires ont été coulés. Depuis la découverte de ce week-end, les chercheurs et archéologues s’attendent, à présent, à trouver d’autres objets archéologiques sous l’eau. Il y a lieu de préciser que les travaux menés actuellement dans le cadre de l’aménagement du port de Cherchell se déroulent en présence d’un représentant de la Circonscription archéologique de Cherchell (CAC). Le canon en question se trouve chez les services des gardes-côtes algériens. Une procédure administrative sera engagée pour remettre ce canon à la CAC. La restauration de ce canon, pour sa préservation avant son exposition, aura lieu au Musée de Cherchell. A l’est du port de Cherchell, les jeunes du club Kheir Eddine Barberousse, de l’association Mâarif de Cherchell, avaient, en 1990, localisé et identifié 24 canons, immergés à quelques mètres de la surface de la mer. Ce lieu, dans lequel se trouvent les 24 canons est situé à l’extrémité ouest de la corniche du Chenoua, à proximité de la ZET de oued Bellah. Les 24 canons immergés épars sont étalés sur une superficie de 210 m2. Hormis un seul en bronze, qui mesure un mètre de long, la dimension des 23 autres canons varie entre 2,70 m et 1,80 m. Ce fond marin, encore protégé, constitue un superbe site d’ archéologique sous-marine. Ces canons immergés appartiennent, selon les jeunes de ce club, animé à l’époque par une pléiade de jeunes universitaires, notamment Oumouna Mustapha, Hamdine Mohamed, Ghobrini Djamel, Hamdine Ouatik, Hakem Toufik, Bendjelloul et bien d’autres, aux générations de canons des XVIe et XVIle siècles. En 1531, Charles Quint, qui avait l’ordre d’investir Alger, s’était assuré d’un autre lieu de débarquement à l’ouest d’Alger, puisqu’il a porté son choix sur Cherchell. Cet autre lieu de débarquement serait pris alors par l’amiral Doria André qui avait appareillé de Gênes avec 20 vaisseaux et 1500 hommes, pour mener des attaques meurtrières dans cette région de Cherchell.
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Le 1er canon du XVIe siècle, récupéré le 29 décembre dernier lors des travaux de dragage au port de Cherchell, demeure toujours à l’abandon. Aucune institution ne s’est manifestée pour le préserver.
.Cette « pêche » inattendue d’un patrimoine matériel historique avait provoqué des curiosités et des agitations, mais, malheureusement, point de concret pour la prise en charge en matière de nettoyage et de préservation de ce canon immergé, probablement depuis le XVIIe siècle dans les fonds marins du port de Cherchell. L’entreprise étrangère chargée des travaux a failli faire disparaître le second canon, identique à celui déjà récupéré. En effet, les éléments des services des gardes-côtes de Cherchell qui surveillent le port avaient remarqué que la grue venait de récupérer un 2e canon que le conducteur de l’engin a immédiatement jeté dans l’eau. Le geste insensé perpétré en cet après-midi du 6 janvier n’est pas passé inaperçu. Les éléments des services des gardes-côtes ont immédiatement réagi et donné l’ordre au conducteur de la grue de le récupérer à nouveau. Des éléments des services des gardes-côtes se sont étonnés des mensonges distillés ça et là, relatifs à la prise en charge de ces canons. pour nos interlocuteurs, il est certain que l’entreprise chargée du dragage du port ne travaille pas en permanence en présence des représentants de l’administration du secteur de la culture. Il y a lieu de rappeler que 2 navires ont coulé au port de Cherchell durant la bataille navale qui s’était déroulée au port de l’ex-capitale de l’Empire de Juba II, le 24 août 1665.
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http://www.elwatan.com/Port-de-Cherchell-Decouverte-d-un
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