La construction du barrage de Kef Eddir,
situé à l'extrême ouest du territoire de la wilaya de Tipaza, accuse du
retard
dans sa réception définitive. En effet la construction de ce barrage,
démarrée
le 1er janvier 2006, devait s'achever dans un délai de 35 mois.
Aujourd'hui,
l'immense barrage de Kef Eddir est toujours en chantier. Ce retard
argumente le
scepticisme des observateurs et spécialistes avertis de ce secteur, sur
les
probables aléas techniques pouvant induire sur la réception de ce
barrage dans
les délais prévus. Pourtant selon les termes du marché proposé par
l'Agence
nationale des barrages et de transferts, et tel que précisé dans l'avis
d'attribution provisoire du marché au groupement d'entreprises Impresa
Pizzarotti / Todini (Italie), le public avait été informé qu'un délai de
35
mois a été retenu pour sa réalisation. La construction de ce barrage fut
inscrite au programme complémentaire de soutien à la croissance
économique, et
c'est à ce titre que le projet de construction du barrage de Kef Eddir,
doit
disposer de toutes les caractéristiques d'un barrage performant à partir
duquel
des stratégies d'interconnexions seront possibles en vue d'alimenter en
eau
potable les régions ouest et centre de la wilaya de Tipaza. Force est
d'admettre que la finalisation des travaux et la réception du barrage de
Kef
Eddir, seront aussi d'un apport remarquable et certain pour le
développement de
l'immense vallée agricole, constituée par le croissant utile formé des
zones de
Damous, Larhat, de la bande agricole côtière de Gouraya, de Oued Sebt,
et de
Messelmoun.
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par Larbi Houari
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5135136
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