Les 13 communes côtières de la wilaya de Tipasa ont retrouvé leur calme après un été “chaud” sur tous les plans, marqué par le rush de près de 27 millions de visiteurs, selon les chiffres des services de la Protection civile (du 1er juin au premier jour du Ramadhan).
Les axes routiers avaient connu un encombrement inouï mettant à rude épreuve les nerfs des automobilistes, des riverains, des éléments des services de la Gendarmerie et de la police.
Ils connaissent depuis le début de la semaine une fluidité, interrompue les après-midi par des jeûneurs qui viennent s’approvisionner en diverses denrées le long de la RN 11, devenue un marché à ciel ouvert, ou pour casser la monotonie des jours de carême.Cette année, l’affluence des estivants a été plus importante en juin et juillet (Ramadhan oblige), selon les premières analyses des chiffres détenus par les services de la Protection civile qui indiquent que cette tendance a été très perceptible dès l’ouverture de la saison où il a été enregistré des pics de visites sur l’ensemble des 44 plages ouvertes à la baignade, dans les structures d’hébergement et le long des axes routiers des RN11 , 67, 42 et autres CW (chemins de wilaya) longeant la corniche tipasienne.
Cette arrivée massive de vacanciers n’a pas été sans son lot d’incivisme à l’origine d’accidents mortels qui ont causé une dizaine de victimes de la route suite à 286 sinistres enregistrés et 9 autres décédés en mer dont cinq sur les plages surveillées, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes (4 décès en mer en 2008).
Les éléments de la Protection civile, mobilisés en force, en plus de ceux de la Gendarmerie nationale et de la Police déployés à travers les plans Delphine et Azur aussi bien sur les plages que sur les routes, ont eu du mal à réduire l’hécatombe et sont intervenus près de 6 500 fois pour venir en aide à des personnes en danger.4 059
personnes ont été sauvées de la noyade, cinq autres sont décédées sur
les cinq plages surveillées du Chenoua (2 morts), Hamdania (1) et
Tizirine (2) tandis que quatre autres corps ont été récupérés dans les
zones rocheuses, et par conséquent non surveillées, de Beldj et de
Tipasa.
Toujours sur les plages, 2 382 personnes ont été prises en charge pour des blessures diverses dont 2 144 soignées sur place et 230 évacuées vers les structures sanitaires de la wilaya qui s’est enrichie, cet été, de l’ouverture de l’unité médico-chirurgicale (UMC) du chef-lieu de wilaya dont le personnel a vécu une saison estivale “laborieuse”, selon des praticiens.
L’autre “front”, qui a mobilisé l’ensemble des responsables de la wilaya, a été celui des forêts où pas moins de 150 interventions ont été nécessaires pour éteindre des départs de feux, tenter de les circonscrire ou d’en réduire les dégâts avec un premier bilan de plus de 230 ha de pins d’Alep détruits et des centaines d’hectares de récoltes, arbres fruitiers, céréales, bottes de foin et autres broussailles qui ont été la proie des flammes.
.
.
.
Les commentaires récents