publié par l’Unesco
La reconnaissance, enfin…
Les vers d’El-Ouahed, ont été choisis pour illustrer un livre de photos artistiques sur la diversité (ethnique et culturelle), aux côtés d’autres poèmes d’auteurs de tous pays et de tous temps.
Edité en 2 000 exemplaires, l’ouvrage en question a été publié en français et en anglais.
Intitulé Nouba du Hoggar, le poème de Mohamed El-Ouahed a,
précédemment, fait l’objet d’une publication au sein de la revue
littéraire de l’Université de l’Oregon aux Etats-Unis.
Pour l’enfant prodige de Ténès, la reconnaissance est méritée, lui qui
abreuve son existence, essentiellement, de strophes et d’alexandrins.
Mohamed El-Ouahed a vu le jour à Ténès, dans la wilaya de Chlef le 5 mai 1945.
Ayant affûté ses armes journalistiques, au sein du doyen de la presse
algérienne, en l’occurrence le quotidien El Moudjahid, entre 1966 et
1968, Mohamed El-Ouahed n’a jamais rompu avec la profession même si la
vie l’a mené ici et là, mais toujours sur les sentiers de l’écriture.
Correspondant de la NR à Tipasa et correspondant de Fil info France, il
continue à se partager entre ses deux passions pour le journalisme et
la poésie, puisqu’il est aussi président de l’Union des artistes de la
wilaya de Tipasa et membre de la Société mondiale des poètes (SPW).
Après la publication de ses poèmes dans plusieurs recueils, almanachs, anthologies et revue littéraires (Rimes en fête, Festival poésie Morestel 2002, Almanach poétique et littéraire, édition Cléa, Paris 2003, Anthologie thématique de la poésie algérienne, édition le DE BLEU, Revue littéraire : L’absolu (France), Revue littéraire : Littérature/action (France-Algérie) 2005, Revue littéraire : Jardin d’essai (France), Anthologie d’or de la poésie française et francophone, Revue Poésie des 2 X Rives (Fondation Boucebci) 2005, Revue littéraire de l’Université de l’Orégon USA, 2005, Revue littéraire Alter texte 2005, et d’autres encore, El-Ouahed s’est vu récompensé de plusieurs distinctions comme le prix du poème étranger, mairie de Montmélian, France, novembre 2002, le Prix poésie Francophonie. Association œil sauvage, France, 2003, le prix Amnesty / Blanchard, Association poète de l’amitié, Dijon, France 2003, le prix de la Ville de Sathonay-Camp (poète remarqué) France, 2003, le diplôme d’honneur poème néoclassique. Association littéraire La plume, Rhône, France 2003, le prix André Poipy de la Ville de Montmélian, France, novembre 2003, nominé au concours de poésie «L’Orange Bleue» de la ville de Calais 2003 etc.
Interrogé sur ce qui l’a amené à l’écriture, Mohamed El-Ouahed a déclaré : «Dès mon adolescence, j’ai commencé à griffonner des textes sans grande importance, et, qu’il m’arrive parfois de les relire avec une pointe de nostalgie et d’humour. A force de persévérance et surtout de lecture, j’ai appris des grands bardes de la poésie française, les règles de la prosodie qui sont à mes yeux un modèle universel. Je suis un passionné de littérature Française des XVIII et XXIe siècles. Mes auteurs préférés sont : Balzac, Rousseau, Jules Verne, Stendhal, Henri Troyat, Louis Aragon, Baudelaire, Ronsard, Du Bellay, Gérard de Nerval, Victor Hugo, Paul Verlaine et bien d’autres encore. Etant anticonformiste, je préfère suivre ma voie pour éviter de tomber dans le piège de l’imitation. La poésie est un moyen et une forme d’expression qui permet de mettre en harmonie le rythme du langage et des sons. La poésie est aussi l’expression du cœur, des sentiments, de la beauté. A travers la poésie, je met en exergue mon vécu et puise de la vie tout ce qui a trait à la philosophie de l’homme.»
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07-06-2009
Hassina A.
Merci Mohamed E.O.
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