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Un fléau qui prend de l'empleur.
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Des appartements et des villas se trouvant dans la commune de Tipaza ont été transformés par leurs propriétaires en lieux de débauche.
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La ville côtière de Tipasa connaît ces derniers temps un phénomène qui risque de prendre de l’ampleur si des mesures adéquates ne sont pas prises dans l’immédiat et avec grand sérieux. Il s’agit de la multiplication des lieux de débauche que l’on retrouve dans plusieurs communes de la wilaya. Ainsi, plusieurs appartements et mêmes des villas ont été transformés par leurs propriétaires en lieux de débauche qui gênent énormément les riverains. Des habitants, agacés par cette situation de lieux de débauche, gênés par le va-et-vient des hommes et des femmes dans leurs cages d’escaliers, se sont plaints auprès des services de sécurité. De suite, le magistrat a ordonné l’ouverture d’une enquête. Il faut dire que la ville de Tipasa est devenue depuis un certain temps une destination de choix pour de nombreuses filles et femmes aux mœurs légères. Des éléments des services de sécurité guettent discrètement les quartiers suspects, tandis que certaines maisons sont mises sous surveillance. Ce phénomène qui s’est amplifié avec l’arrivée des travailleurs étrangers ne concerne pas uniquement le chef-lieu de la wilaya de Tipasa. Prises en flagrant délit au niveau des baraques érigées sur la plage Colonel Abbès, 22 femmes venues des wilayas limitrophes en plus de celles de Tipasa ont été écrouées par le magistrat du tribunal de Koléa. La chasse aux tourtereaux le long du littoral, allant de Tipasa à Douaouda, n’est pas du goût de nombreux citoyens. Les gendarmes justifient leurs actions en évoquant l’application de la loi. C’est dans le camp de toile « Essalem » de Chenoua, l’ex-centre de vacances de l’ECB (ex-DNC), que les éléments de la section de recherche de la gendarmerie de Tipasa ont arrêté mercredi dernier une cinquantaine de personnes. Les couples ont été déférés au tribunal de Tipasa. Le propriétaire et le gérant des lieux ont été écroués et une amande de 500 000 DA a été infligée au responsable du camp de toile. Parmi les femmes se trouvaient deux mineurs, selon un responsable de la Gendarmerie nationale. « Incitation à la prostitution et création d’un lieu de débauche, exercice illégal de l’activité, fausses déclarations » tels sont les quelques délits relevés par les services de sécurité lors de cette opération coup-de-poing dans ce lieu de vacances. Des étudiantes, des femmes mariées et des pères de famille ont été pris dans le filet des gendarmes. « Mais pourquoi les gendarmes avaient ciblé ce lieu uniquement, sachant qu’à Tipasa, les centres qui accueillent les couples fictifs pullulent, déclare un jeune citoyen de Blida. Que veulent-ils nous interdire encore ? », enchaîne-t-il.
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23 avril 2008
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