...encore une fois merci !
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Au stand Casbah. Un auteur jovial et volubile attire mon attention.
C’est Mohammed Chérif Ould Hocine, un maquisard de la première heure.
Il signe son livre Au Cœur du Combat. Je le feuillète et une profonde
émotion m’habite. Je retrouve toute l’histoire du commando Si Zoubir.
De son vrai nom Tayeb Souleiman Mohammed, Si Zoubir a combattu seul
quinze hélicoptères et des troupes au sol pour faciliter la fuite de
400 étudiants et lycéens qui avaient rejoint le maquis. 27 étudiants
ont été tués ce 22 février 1957, en même temps que lui. Voilà à quoi
sert le Salon du livre.
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Abderrahmane Zakad. In 'El Watan du 15-11-07
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L’auteur, Mohamed Chérif Ould El Hocine, ancien officier de l’ALN,
nous livre dans cet ouvrage un témoignage authentique portant sur des
actions menées par deux unités d’élite de l’ALN dans la wilaya IV,
auxquelles il a activement participé de 1956 à 1959.
Les éditions «Casbah» ont organisé, dimanche une vente dédicace du livre traduit en arabe «Au coeur du combat»,
récits authentiques des batailles du commando Si Zoubir et de la Katiba
El Hamdania ALN- wilaya IV historique. L’auteur, Mohamed Chérif Ould El
Hocine, ancien officier de l’ALN, nous livre dans cet ouvrage un
témoignage sous forme de témoignages authentiques portant sur des
actions militaires menées par deux unités d’élite de l’ALN dans la
wilaya IV, auxquelles il a activement participé de 1956 à 1959.
L’ancien baroudeur de l’ALN comble en partie en publiant ce livre
témoignage une grande lacune de notre prestigieuse ALN. Sur les
commandos et les katibas, peu de choses ont été écrites à ce jour.
Aussi, le moudjahid Mohamed Chérif Ould El Hocine raconte à travers ces
témoignages, sans fioritures, ni bavardage, mais honnêtement et
simplement la vie et le combat de moudjahidine narguant continuellement
l’armée française dans les région de Médéa, de Blida, Chechell et les
monts du Zaccar.
«Je considère que c’est une mission et un message à cette jeunesse»,
concède l’auteur qui par ailleurs, nous fait découvrir davantage, tout
au long de ses récits, ses compagnons d’armes morts au combat, que
lui-même, à l’image du personnage, Tayeb Benmira « l’Istiqlal », mort
un 27ème jour du mois sacré de Ramadhan, de Braham Brakni, ancien
footballeur de l’USM Blida, de Si Zoubir (Tayeb Souleiman), mort en
affrontant seul une quinzaine d’hélicoptères pour permettre à plus de
400 (quatre cents) étudiants, lycéens et lycéennes qui venaient de
rejoindre les rangs de l’ALN et dont il avait la responsabilité de
faire fuir et de les mettre à l’abri.
C’est dire que l’Ouvrage de Mohamed Chérif Ould El Hocine est conçu
pour redonner vie, ne fût-ce que l’instant d’une lecture à des
compagnons d’armes qui n’ont pas eu le bonheur de connaître la fin de
la nuit coloniale. Il reste qu’il ne faut pas se méprendre sur les
convictions de l’auteur. Malgré un hommage appuyé et mérité à ces
chouhada, Ould El Hocine n’oublie pas de souligner avec force que le
seul héros, c’est le peuple. «En plus de ces hommes (combattants de
l’ALN), l’ALN comptait beaucoup sur l’appui que lui fournissait la
population, sans lequel le combat n’aurait jamais abouti», assure-t-il.
En somme, résume la préface de Hadj Benalla, membre du Conseil
National de la Révolution Algérienne (CNRA), ancien Président de
l’Assemblée Nationale, «l’ouvrage du moudjahid Ould El Hocine, bien
que portant sur une période limitée aux années 1956 à 1959 est une
précieuse contribution à l’écriture de l’histoire de la guerre de
Libération nationale en général et de l’Armée de Libération Nationale
dans la wilaya IV historique en particulier». L’auteur, né à Hadjout (ex Marengo), le 11 août 1933 est issu d’une famille originaire de Ain El Hammam (Tizi-Ouzou).
Ayant pris conscience très tôt de l’injustice de l’ordre colonial,
il rejoint les rangs de l’ALN en 1956 dans la wilaya IV. D’abord,
moussebel puis fidaï, il est intégré au sein du commando Si Zoubir
(zone II) au lendemain de l’attentat du 13 janvier 1957 dans la ville
de Marengo. Il fait partie ensuite de la valeureuse katiba El Hamdania
(zone II, région 3) qui inflige de cuisants revers à l’ennemi. Membre
du conseil sectoriel de Cherchell (commissaire politique) responsable
des renseignements et liaisons, il est nommé, par la suite, chef de
secteur politico-militaire dans l’Ouarsenis (zone III), puis membre du
conseil régional de Théniet El Had (zone III).
En 1958, blessé au cours de la bataille de Douar Siouf (Taza-
Trolard), il est évacué vers le Maroc pour y subir des soins. Invalide
de guerre, cadre supérieur de la nation, aujourd’hui à la retraite,
Mohamed Chérif Ould El Hocine se consacre à son affaire industrielle et
à la rédaction de témoignages sur la Révolution du 1er novembre 1954.
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S. Belhocine
Le Jeune Indépendant - 7 novembre 2007
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Il était une fois la Révolution
L’ouvrage riche en repères et faits historiques se veut un
témoignage sous forme de récits authentiques portant sur des actions
militaires menées par deux unités d’élite.
Paru aux éditions Casbah, Au coeur du combat, un livre écrit
par Mohamed Cherif Ould El-Hocine, est un recueil de témoignages
d’événements survenus durant la Guerre de libération nationale. Il
raconte les récits authentiques des batailles du commando Si Zoubir et
de la Katiba El-Hamdania durant une période allant de 1957 à 1959.
Ce livre se veut, selon son auteur, une contribution précieuse et
complémentaire à l’écriture de l’histoire de l’Algérie de la Guerre de
libération nationale en général, et de l’Armée de libération nationale
dans la wilaya IV historique, en particulier.
Aussi, l’ouvrage du moudjahid Mohamed Cherif Ould El-Hocine cherche
à nous donner à voir concrètement un commando et une katiba. Il
contribue donc à combler une lacune dans l’histoire de la prestigieuse
– et légendaire – Armée de libération nationale (ALN).
Dans ce livre, l’auteur parle plutôt et davantage de ses compagnons
que de lui-même, surtout de ses compagnons morts au combat, les armes à
la main à l’image du personnage de «l’Istiqlal» (Tayeb Benmira) mort au
combat, ou de Braham Brakni, cet ancien footballeur de la ville des
Roses (Blida). Ou encore de Si Zoubir (Tayeb Souleïman), mort en
affrontant seul une quinzaine d’hélicoptères pour permettre à plus de
quatre cents étudiants, lycéens et lycéennes qui venaient de rejoindre
l’ALN et dont il avait la responsabilité, de fuir et de se mettre à
l’abri.
Au coeur du combat est un livre écrit sans fioriture ni
bavardage, et il est conçu, est-il relevé dans la préface, pour
redonner vie, ne fût-ce que l’instant d’une lecture, à des compagnons
d’armes qui n’ont pas eu le bonheur de connaître la fin coloniale, pour
reprendre la remarquable formule de Ferhat Abbas. Enfin, s’agissant de ses récits, l’auteur écrit : «J’ai
été tenté de restituer, aussi fidèlement que possible, tous les aspects
factuels, psychologiques et autres qui ont marqué l’action combattante
du commando Si Zoubir, puis celle de la katiba El-Hamdania…»
Yacine Idjer
L'Expression - 5 novembre 2007
Mémoires d’un combattant authentique
A ce titre, le livre est une contribution précieuse à l’écriture de l’histoire de la guerre de Libération nationale.
La cinquième journée du Salon du livre, a vu les éditions Casbah
organiser, hier après-midi, une rencontre pour la vente-dédicace avec
l’auteur et ancien officier de l’ALN, M.Mohamed Chérif Ould El Hocine,
de son ouvrage Au Coeur du combat. La période de la Révolution
algérienne marque une étape importante dans la structuration du champ
intellectuel, tout particulièrement dans un domaine en cours de
constitution, celui des sciences humaines.
Ce domaine de recherche, qui se structure à l’échelle nationale,
porte également très fortement la marque de son temps dans une
attention nouvelle accordée au poids des déterminations sociales, au
rapport à l’histoire et à la contemporanéité, à la recherche de
nouvelles formes épistémologiques. Ces tâtonnements autour des sciences
humaines se sont aussi faits à une autre échelle. Plus provinciale,
moins scientifiquement revendiquée et moins distanciée par rapport à
des contextes sociaux et politiques proches.
La personnalité et l’itinéraire de Mohamed Chérif Ould El Hocine
illustrent un tel cheminement, à travers cette oeuvre intitulée Au Coeur du combat.
(Récits authentiques de batailles menées par le commando Si Zoubir et
de la Katiba El Hamdania ALN-Wilaya IV). L’auteur et moudjahid, Mohamed
Chérif Ould El Hocine, aujourd’hui à la retraite, se consacre à la
rédaction de témoignages sur la Révolution du 1er Novembre 1954. Il est
né à Hadjout (ex- Marengo), le 11 août 1933. Ancien officier de l’Armée
de libération nationale, il est issu d’une famille originaire du
village d’Aït Boutchour, à Aïn El Hammam dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Après des études primaires à Marengo, au terme desquelles il obtient
le certificat d’études primaires, il entre dans la vie active en
prêtant main forte à son père qui exploite un café. Ayant très tôt pris
conscience de l’injustice de l’ordre colonial, il rejoint les rangs de
l’ALN en 1956, dans la wilaya IV historique. D’abord, moussebel, puis
fidaï, il est intégré au sein du commando Si Zoubir (zone2) au
lendemain de l’attentat du 13 janvier 1957 dans la ville de Marengo.
Il fait ensuite partie de la valeureuse Katiba El Hamdania (zone2,
region3), qui inflige de cuisants revers à l’ennemi. Membre du conseil
sectoriel de Cherchell (commissaire politique), responsable des
renseignements et liaisons. Il est nommé par la suite chef de secteur
politico-militaire dans l’Ouarsenis (zone3), puis membre du conseil
régional de Theniet El Had (zone3). En 1958, il est blessé au cours de
la bataille de Douar Siouf. Il est évacué vers le Maroc pour y subir
des soins.
Après la période de convalescence, il est envoyé à Budapest
(Hongrie), pour effectuer un stage professionnel (1960), à l’issue
duquel il rejoint Tunis, siège du Gpra, en mai 1961. En septembre de la
même année, il fait partie d’un groupe d’Algériens envoyés par l’Ugta à
Genève pour y suivre un séminaire syndical, après quoi, il crée
l’association des réfugiés algériens en Suisse. A la proclamation du
cessez-le-feu, le 19 mars 1962, il est à Alger au moment où la folie
meurtrière des desperados de l’OAS, sème le deuil et la désolation dans
un pays ravagé par huit années de guerre. Il met également en exergue
la bravoure, le courage et l’intégrité de ses frères au maquis face aux
campagnes militaires successives des forces coloniales.
Pendant presque huit ans, il a mobilisé bien des idées et des
actions géniales, en plus héroïques pour un résultat qui n’est pas à la
mesure de l’enjeu. Mais, compte tenu de tout cela, l’ouvrage de Mohamed
Chérif Ould El Hocine, se veut un témoignage sous forme de récits
authentiques. A ce titre, le livre est une contribution précieuse à
l’écriture de l’histoire de la guerre de Libération nationale.
Idir AMMOUR
Horizons - 22 août 2007
Récits authentiques de la katiba El Hamdania
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Tiré de Dz Lit
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Casbah Editions viennent de publier, en ce milieu de l’année 2007,
un remarquable ouvrage écrit par le moudjahid Mohamed Chérif Ould El
Hocine. C’est la première fois qu’un fervent acteur de la guerre de
libération nationale de la région de Hadjout apporte son témoignage sur
les hauts faits des combattants du FLN dans les monts du Zaccar et
l’axe reliant Blida à Hadjout et Cherchell.
Ses récits authentiques de bataille sont édifiants. Ils montrent le
degré élevé de l’engagement des moudjahidine, le sens de leur
sacrifice, la justesse de leur combat et aussi la très forte adhésion
des populations rurales dans leur soutien inconditionnel aux
combattants au maquis.
C’est l’auteur lui-même qui témoigne dans cet ouvrage. A travers son
parcours de membre d’un commando activant dans la région de Marengo.
Mohamed Chérif Ould El Hocine recrée l’atmosphère extraordinaire des
années de la guerre de libération nationale. Sa mémoire est étonnamment
vive. Elle lui est restée fidèle près de cinquante ans après ces
évènements. Il avait pris soin de noter sur un carnet les détails de
chaque opération menée sur le terrain. Ce carnet a failli a plusieurs
reprises tomber entre les mains de l’ennemi dans les accrochages avec
l’armée coloniale.
Mohamed Chérif Ould El Hocine mène ses récits exactement comme s’ils
se sont déroulés hier. Cette précision vient du fait qu’il a
intensément vécus ces moments. Il les a vécus par l’esprit, l’âme et le
cœur et c’est pour cela qu’ils sont fixés pour l’éternité dans sa
mémoire. Il raconte avec des détails étonnants les batailles. Mis à
l’épreuve avant de faire partie du commando de Si Zoubir qui harcelait
l’armée française et cela, en commettant des actions urbaines dans la
ville de Marengo même où est né et a grandi l’auteur.
Dans ces récits de bataille, l’accent a été mis sur la bravoure des
combattants et leur esprit de sacrifice. L’un d’eux, Si Moussa, chef du
commando a sauvé de la mort plus de quatre cents étudiants en se
battant jusqu’à la mort contre une attaque de l’armée française,
protégeant ainsi leur retraite. Mohamed Chérif El Hocine recrée la
chaude ambiance de fraternité qui unissait les compagnons de lutte. Il
met en valeur le code d’honneur du moudjahid, sa politesse, le respect,
la discipline, et l’abstention de fumer ou de proférer des vulgarités,
l’observation de la prière.
Il rend un hommage appuyé aux populations rurales en écrivant « ce
peuple héroïque était notre guide. Il a réussi à avoir l’admiration et
la considération des peuples de la planète » et l’auteur de résumer «
Je ne crois pas qu’il puisse exister de peuple aussi merveilleusement
généreux, aussi courageux et aussi magnanime que fut le peuple algérien
durant les terribles années de la révolution ».
Entré dans la lutte armée dès le début de 1956, Mohamed Chérif Oud
El Hocine a vécu le premier anniversaire, le 20 août 1957, du congrès
de la Soummam et le deuxième anniversaire de l’offensive générale
lancée le 20 août 1955 dans le nord constantinois par Zighout Youcef.
Cette commémoration devait être marquée dans toute l’Algérie par une
attaque générale contre les intérêts du colonialisme français. Cette
action unifiée s’est étendue de la frontière tunisienne à la frontière
marocaine. « Par cette action générale, nous avons prouvé au
colonialisme français, à ses soldats que nous étions là, que nous nous
battions pour la liberté et l’indépendance de ce pays qui était le
notre, l’Algérie» explique Mohamed Chérif Ould El Hocine.
Ce jour là dans la wilaya IV à laquelle il appartient devaient être
attaquées les villes de Cherchell, Novi, Fontaine du Génie, Damous,
Marceau, Francis Garnier. Il a reçu pour mission d’attaquer l’école des
officiers de la ville de Cherchell. Il raconte, « le 19 août, veille du
jour J nous nous sommes empressés de nous mettre en marche, dès la nuit
tombée afin d’arriver selon l’horaire fixé à proximité de nos
objectifs. Nous avons traversé le Douar Sidi Yahia. Je n’ai pu retenir
mes larmes devant les braves gens de ce Douar qui nous ont réservé un
accueil chaleureux.
A 20 heures précises, nous avons commencé à tirer comme un seul
homme sur les soldats de l’école. C’était la panique dans la caserne.
Après la vingtaine de minutes qu’a duré l’attaque nous nous sommes
rapidement repliés en repassant par les mêmes douars que nous avons
traversés à notre arrivée. Les habitants s’étaient mis à nous
applaudir. Ce fut un spectacle grandiose et inoubliable avec les
youyous des femmes et les enfants qui sautaient à nos cous pour nous
embrasser. Ces populations avaient une seule consigne après notre
passage,’’ nous n’avons rien vu’’ et cela malgré les exactions qu’elles
ont subies » et Mohamed Chérif Ould El Hocine de préciser « le
lendemain 21 août, aucun camion militaire français n’avait quitté les
villes ou les casernes, de même qu’aucun avion n’avait traversé la
région.
Les soldats de l’invincible armée française avaient peur de sortir
pensant que nous les attendions à la sortie des villes ou des postes
militaires pour leur tendre des embuscades ». L’auteur des récits
authentiques de bataille qui a échappé par la volonté de Dieu à tous
les dangers, a été ainsi marqué à jamais par cette grande opération d
‘envergure qui a été lancée pour commémorer d’une manière explosive,
les deux dates historiques mémorables du 20 août 1955 et 1956.
KAMEL C.
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