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Alphonse Etienne Dinet, devenu
Hadj Nacereddine Dinet après sa conversion à l'Islam.,
Il naquit le 28 mars 1861 au sein d'une famille de la bourgeoisie parisienne.
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L'aisance matérielle de sa famille lui permit de mener les très onéreuses études des beaux-arts. Il obtint son baccalauréat au lycée Henri-IV et fit son service militaire au nord-ouest de la France, en Normandie.
Il avait fait le voyage algérien, d'abord dans la tradition de ce tourisme colonial qui avait séduit des auteurs comme Flaubert ou Dumas, auxquels la beauté du pays conquis militairement par la France arracha des cris d'admiration universelle.
En 1889, Dinet s'installa à Bou-Saâda, une oasis luxuriante à la porte du Grand Sahara algérien, située à 90 km au sud de la capitale du Hodna et des Hammadite, M'sila.
Dinet fût lui-même à partir du moment où il découvre Bou Saâda. La ville, ses lieux les plus symboliques, sa population autochtone sont la révélation qui va accélérer chez lui le processsus de la création qui, peut-être, était en attente du coup de pouce du destin. Dinet s'installe à partir de ce moment-là dans une algériannité que confortera sa conversion à l'Islam. Cet esprit rationnel avait trouvé un chemin de lumière que la vieille Europe, austère et chagrine, ne savait plus offrir sauf à fabriquer la révolte humaine et sociale. Aujourd'hui, l'itinéraire de Dinet est exemplaire d'un raccord avec une actualité qui se focalise sur le dialogue des civilisations. Quelle est pourtant la place de cet artsiste dans le pays qu'il avait choisi et qu'il avait si admirablement décliné dans son œuvre peinte ou romanesque ? Nul hommage ne lui est rendu et cela conduit à une occultation d'un itinéraire que la mémoire collective est en droit de s'approprier. Il reste pourtant l'association intangible des noms d'un peintre et d'une ville. On ne peut citer Dinet que pour en reférer à Bou Saâda, cette cité où s'incarnent les vertus, familières aux Algériens, de l'hospitalité et de la tolérance. Bou Saâda accepta Dinet car sans doute l'artsiste ne posa pas sur la ville le regard de l'autre. Elle le reconnut comme l'un des siens.
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Les peintures laissées par Dinet ont immortalisé les figures arabes, la vie bédouine et les rites musulmans. Influencées par la nature du pays, elles jettent les assises d'une école artistique distincte”. “Vibrations vitales” et “approche de la mort” apparaissent, au travers des dunes, montagnes, palmiers, cavaliers, et danseuses, dépeints superbement par l'artiste.
Dinet s'acheta une maison bâtie sur les hauteurs dominant Bou-Saâda. Il y passait des heures à peaufiner ses tableaux, dont 150 comptent parmi les plus célèbres.
C'est dans cette même demeure qu'il choisit d'être enterré en janvier 1930 à Bou Saâda.
Le peintre Dinet décéda en décembre 1929.
Il naquit le 28 mars 1861 au sein d'une famille de la bourgeoisie parisienne.
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L'aisance matérielle de sa famille lui permit de mener les très onéreuses études des beaux-arts. Il obtint son baccalauréat au lycée Henri-IV et fit son service militaire au nord-ouest de la France, en Normandie.
Il avait fait le voyage algérien, d'abord dans la tradition de ce tourisme colonial qui avait séduit des auteurs comme Flaubert ou Dumas, auxquels la beauté du pays conquis militairement par la France arracha des cris d'admiration universelle.
En 1889, Dinet s'installa à Bou-Saâda, une oasis luxuriante à la porte du Grand Sahara algérien, située à 90 km au sud de la capitale du Hodna et des Hammadite, M'sila.
Dinet fût lui-même à partir du moment où il découvre Bou Saâda. La ville, ses lieux les plus symboliques, sa population autochtone sont la révélation qui va accélérer chez lui le processsus de la création qui, peut-être, était en attente du coup de pouce du destin. Dinet s'installe à partir de ce moment-là dans une algériannité que confortera sa conversion à l'Islam. Cet esprit rationnel avait trouvé un chemin de lumière que la vieille Europe, austère et chagrine, ne savait plus offrir sauf à fabriquer la révolte humaine et sociale. Aujourd'hui, l'itinéraire de Dinet est exemplaire d'un raccord avec une actualité qui se focalise sur le dialogue des civilisations. Quelle est pourtant la place de cet artsiste dans le pays qu'il avait choisi et qu'il avait si admirablement décliné dans son œuvre peinte ou romanesque ? Nul hommage ne lui est rendu et cela conduit à une occultation d'un itinéraire que la mémoire collective est en droit de s'approprier. Il reste pourtant l'association intangible des noms d'un peintre et d'une ville. On ne peut citer Dinet que pour en reférer à Bou Saâda, cette cité où s'incarnent les vertus, familières aux Algériens, de l'hospitalité et de la tolérance. Bou Saâda accepta Dinet car sans doute l'artsiste ne posa pas sur la ville le regard de l'autre. Elle le reconnut comme l'un des siens.
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Les peintures laissées par Dinet ont immortalisé les figures arabes, la vie bédouine et les rites musulmans. Influencées par la nature du pays, elles jettent les assises d'une école artistique distincte”. “Vibrations vitales” et “approche de la mort” apparaissent, au travers des dunes, montagnes, palmiers, cavaliers, et danseuses, dépeints superbement par l'artiste.
Dinet s'acheta une maison bâtie sur les hauteurs dominant Bou-Saâda. Il y passait des heures à peaufiner ses tableaux, dont 150 comptent parmi les plus célèbres.
C'est dans cette même demeure qu'il choisit d'être enterré en janvier 1930 à Bou Saâda.
Le peintre Dinet décéda en décembre 1929.
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