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A l’Aimable attention de
Monsieur Francesco BANDARIN Directeur du Centre du Patrimoine Mondial.
Monsieur le Directeur
Suite à notre expulsion et recasement opéré par les autorités de la wilaya sur décision de Monsieur le Wali de Tipaza, nous venons très respectueusement solliciter votre précieux et incontournable soutien quant à l’appui de notre légitime demande d’indemnisation qui se traduirait par le financement d’une partie des hlm qui nous ont été attribué en vue d’acquérir les « Fameux Actes au dinars symboliques promis par le Chef Daira et le Secrétaire Général de Wilaya le Jeudi 22 Mars dernier pour accepter de quitter nos demeures sur un lieu de résidence de prés d’un demi siècle de présence mitoyen au cimetière paléochrétien dédié à la Ste Salsa..
Pour rappel ; trois dates clés et chronologiques se mêleront dans nos esprits qui ont donné naissance à une situation dramatique non mesurée suite à une procédure non réfléchie :
Lundi 19 Mars 2007, pour avoir été celle de l’Arrivé à notre cité urbanisé de la Daira pour nous annoncer que nous devions impérativement et en urgence Quitter nos demeures le jeudi 22. Depuis cette date du 19, innombrables courriers, fax, téléphone, emails et articles de presse, le tout en guise d’un Appel au Secours mais sans aucunes réponses des institutions et ministères algériens concernés hors mis quelques presses écrites et télés étrangères qui ont relayés notre détresse, tous tristement ahuri devant le constat de l’incroyable Rapidité d’une procédure prise sans concertation aucune pour une expulsion express imprégné d’une vieille culture dictaturiale.
Jeudi 22 Mars 2007 ; une date qui a mobilisé les citoyens de Tipaza solidaires autour des 29 familles expulsés de ce QUE CERTAINS RETIENNENT COMME LA DATE d’UN TSUNAMI CULTUREL A TIPAZIEN PROVOQUE PAR LE WALI EN PERSONNE, car le chef daïra se réfugiant derrière la seule phrase magique : »Je m’excuse mais c’est le Wali qui a décidé, moi, j’y suis pour rien et je suis charger de négocier avec vous mais j’attends le Secrétaire Général de la wilaya. L’une des promesses qui répondait à notre demande à savoir l’Acte au dinar symbolique tel que nous l’avions demandé à maintes reprises, et venait d’être accepté ce jeudi 22 mars à la daïra, Mais à conditions de quitter nos maisons le Samedi 24 Mars, chose que nous avons accepté.
Samedi 24 Mars 2007 ; devant les camions de 20 tonnes qui n’attendaient depuis l’aube que de recevoir nos mobiliers, et les bulldozers pour s’empresser de démolir au fur et à mesure que nous vidions les lieux, nous étions emmener vers des logements que nous venions de découvrir cette matinée même du recasement et étroitement accompagné par les services d’ordre. Monsieur le Directeur, il est inutile de vous décrire les angoisses et la tristesse de voir derrière nous les images des démolitions. Malgré l’incompréhension et le désarroi des familles, cette date du 24 Mars où devait se tourner une autre page..., mais quelle page.
Monsieur le Directeur, depuis notre recasement, et notre acharnement à connaître les vrais motifs de cette procédure urgente et ce qui a poussé le Wali à agir en trois jours, Nous avions retenu principalement des autorités locales que le seul let motif qui les animaient à suivre les ordres de Monsieur le wali « Que nous étions dans un périmètre du Patrimoine Mondial et faisant suite à une convention signé avec l’Unesco… .. » - Ce qui nous permettaient d’effectuer toutes les recherches possibles dans le domaine pour commencer peut-être à comprendre les motivations de cette procédure antisociale prise unilatéralement et visiblement sans en informer l’Unesco du plan décidé à la va vite que la wilaya, Que Monsieur OUCHENE Mohamed Wali de Tipasa allait dérouler comme un véritable Tsunami social.
Dans l’attente que le Chef Daïra, tienne sa promesse pour la délivrance des actes en compensation de nos maisons et suite à sa demande de lui livrer les noms des personnes concernés par cette promesse dés que nous aurons déménagé pour constitué son dossier, Nous avons été stupéfait qu’il ne voulait plus nous recevoir, ALORS, tout de même nous commencions à affecter toutes les recherches possibles pour mieux comprendre comment pouvait s’effectuer une collaboration entre l’Unesco et Tipasa avec toutes les conséquences que nous allions relever chaque point d’un projet de classement d’uns site constitué d’un cimetière paléochrétien dont nous avions assuré l’environnement et la préservations de par la proximité de notre cité et nos habitations.
Dans le cadre d’une réunion de toutes les familles tenu le samedi 26 mai, afin de faire un bilan vivement souhaités par les chefs de familles pour leur livrer le fruit des recherches effectués pour mieux comprendre ce qui s’est passé. Nous tenions à remercier l’Unesco pour toute l’attention prêté à notre doléance et d’ailleurs suite au courrier de Monsieur Francesco Bandarin, Directeur du Centre du Patrimoine Mondiale que nous avons lus aux familles qui leur donnait un espoir et déjà un aperçu des vives préoccupations dans le domaine pour en conclure que le dossier visiblement a été mal géré au niveau de la wilaya et manque flagrant de suivi pour mener à bien le dossier de relogement qui s’est réalisé dans son ensemble à la toute dernière minute le mois de février seulement dans sa globalité, et à la dernière semaine (pour les familles concernés) en trois jours de délais ; C’est ce qui ressort du bilan suite à nos recherches effectués chronologiquement. Et les principales questions qui revenaient souvent ont été : « Qui va nous indemnisés nos maisons que nous avions construit durement, en contractant souvent des crédits pour certains, la vente de leur bijoux pour d’autres, qui va payer aujourd’hui, se sont tous interroger les chefs familles… » Aussi, Monsieur le Directeur, il ressort de cette réunion des familles expulsés et concernés par cette présente requête, de présenter cette présente doléance en nous remettons à votre institution pour une Demande d’Assistance en vue d’acquérir nos actes au dinar symbolique ou votre appui quant au projet de Financer ou cofinancer les quelques logements de nos familles en compensation de toutes nos demeures qui ont été détruites.
Nous vous remercions par avance de toute l’attention que vous prêterez à ce Demande d’Assistance et par la même occasion d’apprécier nos analyses et interrogations que nous faisons suite à la sourde oreille de la Wilaya et par manque de réponse et non suivi des collectivités que nous avions saisies , et vous prions de trouver les éléments ci-après comment nous percevons aujourd’hui les événements passés et le dossier de ce projet de classement selon les efforts de recherches que nous avons pu réalisés.
Ces recherches sur le web et autres archives de la presse écrite, nous ont permis de nous affranchir et de faire comprendre aux familles les faits suivants : • Les deux parties prenantes au projet de classement du site Tipasa « Patrimoine Mondiale » (Unesco-Algérie) avaient suffisamment les informations nécessaires (photo aérienne, plans, recensement, correspondances officielles…) qui renseignaient que de Nombreuses Familles résidaient sur une assiette se trouvant de ce que les Deux Parties s’accordent à désigner « à l’intérieur du périmètre archéologique » renseignement déjà connus depuis la proposition de classement 1982, année où déjà une dizaine de familles y résidaient depuis l’arrivée du père et grand-père en 1950 où à cette époque l’ancienne direction de l’Archéologique le nommé Gardien du Site et lui autorisait officiellement la construction d’une maison pour lui et sa famille. Pour en conclure, que ces familles ne résidaient pas à ce lieu par hasard. • Selon les Différentes sessions et réunions officielles entre les deux parties (Unesco-Cpm et l’Algérie), RIEN n’A ETE APPLIQUE au niveau social, AUCUN PROGRAMME REFLECHI n’a été retenu ou décidé suite aux recommandations formulées par l’Unesco pour organiser un plan permanent de sauvetage et de mise en valeur (PPSMV) avec tout ce que cela comporte comme outils de décisions, infrastructures et planification nécessaires à sa réalisation ; le tout accompagné de divers budgets Alloués à l’Algérie au Titre d’Assistance Internationale.
• L’attention des Familles s’est aussi portés sur la Chronologie des Dates évoqué par les différentes réunions officielles et n’ont pu s’empêcher de relever « Qu’à chaque période où ils se sont concertés (Unesco et l’Algérie-tipasa) A AUCUN MOMENT et lorsqu’ils avaient l’espace temps pour le faire, Pourquoi, n’ont-ils pas informer les familles pour mieux se préparer… » : Apparemment, la solution retenu, était l’effet Surprise...
• Manifestement à travers les documents Unesco et rapports, conventions chaque point abordé par les deux parties se traduit inévitablement en coût et il est d’ailleurs constaté sur les rapports des chiffres en dollars, sur les conventions dont quelques exemples suivants tel que : - Pour les eaux usées traversant le dit périmètre du site archéologique, - La délimitation du périmètre officiel des secteurs inscrits et de la zone tampon sur la base du nouveau cadastre ; - Le renforcement des ressources humaines et financières - Le renforcement en Agent de sécurité pour le gardiennage du Site, - Etc…
Ces points nécessitant logiquement une Enveloppe financière autant que le Point qui est stipulé avec la mention suivante : « Procédure de relogement des familles vivant à l’intérieur du périmètre.. » Et mieux encore, sur un document Unesco : PROJET 27 COM (a) 17, une mention particulière se lit clairement au titre d’une recommandation : « L’établissement d’un plan incluant un calendrier visant à réinstaller les 100 Familles qui vivant à l’intérieur du site à l’extérieur des limites du bien en Concertation avec Elles… »
• De par le projet de classement de Tipasa « Patrimoine Mondial », les deux parties ont souscrits au programme « GESTION DES TRANSFORMATIONS SOCIALES » du Réseau MOST de l’Unesco dont les objectifs principaux sont écrits comme suit : - de participer à la construction de lieux vivables dans lesquels hommes et femmes peuvent avoir un accès équitable aux décisions, - éclairer les pratiques des responsables politiques et techniques en favorisant l’engagement citoyens et les transformations des rapports sociaux. Tipasa, ville incontestablement urbaine, est-elle adhérente à l’O.V.P.M (organisation des villes du Patrimoine Mondiale, qui relève dans leurs missions également une assistance financière lié aux mouvements de populations lié à la promotion d’une ville ou site patrimoine mondial d’une ville urbaine, par le soutien du Fond Mondial pour le Patrimoine. Monsieur le Directeur, Nous venons solliciter votre aide et précieux appui pour appuyer la demande pour une solution financière qui permet d’acquérir les actes de nos logements dont les noms figurent ci-après et pour qui ont été formulées les fameuses promesses, ces principales familles représentatives par rapport à l’ancienne adresse à l’intérieur du périmètre archéologique et qui ont été les négociatrices pour accepter le départ de tous les membres et familles.
En conclusion ;
Ne voyant rien venir des Collectivités depuis la situation dramatique que nous avons traversé et surtout depuis les fameuses promesses principalement du chef daïra, aucunes administrations au niveau national ou locale n’a daigné nous répondre pour concrétiser cette promesse outre Monsieur le Ministre de l’Habitat que nous avons remercier pour avoir mandaté son Directeur de la Gestion immobilière qui nous a reçu au siège du ministère afin de s’enquérir de nos préoccupations pour lesquelles il a été sensible, et qui nous rappeler que son Ministère a été destinataire à la dernière minute courant février d’une correspondance du Premier Ministère suite à la demande du Wali de Tipasa de mettre à la disposition des familles vivant à l’intérieur du site sainte salsa, un ensemble de logement, et qu’il disposait de structure des Opgi pour gérer des logements locatifs Et qu’ils n’étaient pas là pour délivrer des actes, qu’il fallait voir un autre canal. CE QUI REVENAIT POUR NOUS DE DIAGNOSTIQUER, que la charge principale de prendre la responsabilité de « proposer le financement incombe en priorité à celui qui a pris la responsabilité de nous déménager.. », à condition que cette perspective était prescrite dans ses prévisions. Donc, convaincus que Maintenant que nos maisons ont été détruites, nous allions trouver aucun vis-à-vis pour assumer la responsabilité d’un tel désastre… !
Toujours au ministère de l’Habitat, Nous avons déposé les attestations certifiés conformes par la mairie au noms des personnes qui Certifiaient sur l’Honneur ayant reçu la promesse d’avoir l’acte au dinar symbolique ET avons également attiré l’attention du Ministère de l’Habitat que deux personnes en difficultés socialement (Hayet et Kamal) sur les 5 membres de familles qui attendent toujours d’être relogé (ce sont D’ailleurs les 2 dernières personnes a avoir quitté difficilement le site), c’est peut-être l’explication de leur marginalisation aujourd’hui, et également en réponse à la question, que nous n’avons jamais eu d’écrits que nous devions quittés nos habitations (aujourd’hui démolies), ni d’écrits mentionnant la nature ou la condition de notre futur relogement, ni encore un écrit pour la promesse tenu pour recevoir nos actes au dinar symbolique, ce qui dénote la légèreté avec laquelle notre problème et situation a été géré pour un formidable projet qui à priori ne pouvait que recueillir l’adhésion des citoyens et même les familles concernés par le classement d’un site Patrimoine Mondiale, si fût-il un plan communication avait été adopté.
Et mieux encore, quelques membres de familles, sont membres de l’association « Les Amis de Tipasa » qui a pour préoccupation et objectifs la Promotion et la préservation du Patrimoine Culture et pour l’écotourisme, c’est pour vous dire l’engagement moteur de nos convictions. Aussi, pour la réussite et l’impact d’un projet que nous venons de comprndre et dont sa conduite a remis en cause la stabilité de nombreuses familles, anéanti toutes les possibilités d’évolution et progrès sociales et efforts qui contribué à « HABITER » dans sa maison et d’élever ses enfants,cela a contribué également à l’effacement d’une familiarisation d’un environnement crées par nos mains de père en fils qui ont connu des périodes difficiles surtout durant la décennie noire et toujours dans leur cité entière entièrèment urbanisé par nos mains, Il fallait trouver un mode de compensation, à tous ce qui est partis en Fumée, et Ce qui nous vient à l’esprit le plus légitime aujourd’hui, au minimum, est la délivrance de nos actes par un mode de finance qui pour l’instant nous échappe ; C’est pour cette raison que nous nous remettons à vous, Monsieur le Directeur et à votre inestimable diligence et humanisme. Nous vous prions de nous excuser pour avoir été long à travers ce courrier, mais outre les médias étrangers (qui aussi étrange que cela puisse paraître) s’informe régulièrement sur les points de situation de notre affaire et nous les remercions et ce ; suscité par les différents blogs que nous avons réalisés pour attirés l’attention sur l’impact d’un projet Patrimoine de l’Humanité que d’ailleurs Nous venions de nommer : « LE TSUNAMI CULTUREL DE TIPASA. D’Ailleurs, selon le degré de Rèponse que nous aurons, nous prévoyons une grande CONFERENCE DE PRESSE ou nous invitons également les familles concernés par le prgramme de Recasement qui sont solidaires avec nous et qui comme lmes Journalistes s’informent régulièrement de l’Avancement de Dossier,
Monsieur le Directeur, Nous vous témoignons de notre profonde reconnaissance et vous informons que l’Unesco a été la seule institution à notre écoute et espérons pour conclure et oublier notre mésaventure que vous accepteriez de nous aider à financer les 13 principaux Logements sur les 29 Familles concernés par la promesse et qui résidaient à l’intérieur du périmètre relevant du site archéologique de la Sainte Salsa. Ci-après la liste des familles concernées par notre requête et les actes.
Dans l’attente d’un heureux dénouement, Nous vous prions de votre attention et indulgence,
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de nos cordiales salutations.
Les Familles BOGHARI
Tipasa, Le 28/05/07
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C'était une petite cité mitoyenne au cimetière Paleochrétien dédié à la Sainte Salsa, une cité entièrement urbanisé par les propres moyens des familles installés depuis l'arrivée de leurs grand-père et père en 1950 et qui avait été le célébre gardien du Site et autorisé officiellement installé avec la construction d'une maison pour sa famille. Cette cité et les maisons des familles ont été détruites le Samedi 24 Mars à l'Aube, pour un dossier d'expulsion Express prise à la légére par le Wali de Tipasa et décidé en trois de temps, le 19 Mars 2007, ce que les médias ont appelé le VERITABLE TSUNAMI CULTUREL A TIPASA....
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QUELQUES UNES DE NOS MAISONS DETRUITES LE 24 MARS 2007 APRES LE TSUNAMI Provoqué par le Wali de TIPASA en trois jours de temps...
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Portes-Paroles des Familles : +213. 99. 36. 29. 25 (Kamal)
Voir en ligne : tsunami-culturel-tipasa
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