Nadia AGSOUS, son nouveau roman : «Nulle terre ailleurs», une plaidoirie pour la Palestine, un peuple résilient réclamant Justice et la Paix. Pour le Bien-vivre ensemble !
«Nadia AGSOUS, son nouveau roman : «Nulle terre ailleurs», une plaidoirie pour la Palestine, un peuple résilient réclamant Justice et la Paix» par Amadou Bal BA -
«Nulle terre ailleurs» est le deuxième roman de Nadia AGSOUS. «Un roman étrange, voire envoûtant et en tout cas troublant. La narratrice accomplit, dans ce récit, un voyage à Jérusalem et rencontre une certaine Ariha et le porteur de l’histoire du peuple. «Nulle terre ailleurs» résume le dilemme implacable où est enfermé, où est enfermé, où s’enferme contraint et forcé, lui-même, un peuple tout entier. Est en cause la reconnaissance de la dette due à un peuple, le peuple palestinien, injustement frappé dans sa chair et foudroyé dans ses espoirs, qui ne cesse de souffrir sous nos yeux pétrifiés et impuissants, quoique souvent lâches, d’une part, et d’autre part, la non moins incontestable souffrance d’un autre peuple qui a su construire avec un courage indomptable une démocratie», écrit, dans la préface de «Nulle terre ailleurs», Max VEGA-RITTER.
C’est un roman qui interpelle la conscience des lecteurs, les grands de ce monde, sur ce qui se passe à Gaza, un peuple éternellement errant. «Mes aïeux ont vécu en sursis. Ma génération végète dans les affres de l’attente d’un dénouement à notre tragédie. Nous vivons dans l’attente d’un dénouement forcé. Rien n’est sûr pour nous, descendants du peuple des Revenants résilients. Rien n’est acquis. Nous vivons au jour le jour, surfant sur les vagues d’un océan d’incertitude. Lorsque nous marchons dans les rues, nous rasons les murs. Quand nous traversons les checkpoints, nous vivons dans l’angoisse de nous faire arrêter. A la tombée de la nuit, nous nous calfeutrons dans nos maisons, et nous sursautons au moindre bruit qui retentit sur nos portes d’entrée. La peur de nous faire expulser habite nos corps, hante nos esprits et use nos cœurs», écrit Nadia AGSOUS. Pour raconter la dramaturgie que vivent les Palestiniens, un véritable génocide, l’autrice fait ressusciter un mort, Abu Humus, un réfugié palestinien, le doyen dernier survivant de la Nakba, le Déluge originel, rencontré en 2006 dans un camp, Sabra et Chatila, au Liban, qui avait toujours rêvé de revenir dans le pays de ses ancêtres. Ariha, ou parfum de fleurs, c’est une ville en Palestine, Jéricho ; c’est la femme qui porte dans son ventre, la clé de la mémoire du peuple palestinien. Nadia AGSOUS fait appel au mythe du Déluge mésopotamien repris la Genèse, mais il n’a pas plu 40 jours et 40 nuits, mais trois nuits dans le roman ; et Ariha est née la première nuit. «Nos existences paisibles furent frappées d’anathème. Le temps maudit était pressé. Il se rangea du côté des dépouilleurs, monta sur le cheval céleste et se laissa guider sur les pas rapides de l’animal. Nous savions que le temps était traître. Nous étions conscients qu’il faire vite et détourner son attention, le temps de trouver un lieu sûr où cacher la clé de l’âme de la mémoire de notre peuple» écrit Nadia AGSOUS. Yâmin est la deuxième génération des Palestiniens ; ses parents avaient fui au Liban, où il est né ; devenu le Palestinien errant, «victime des victimes» suivant une expression d’Edouard SAID (1935-2003), il aura avec une Algérienne, une fille Layla-Itj, la nuit et le jour. La narratrice rencontre deux personnages étranges qui lui demandent d’écrire l’histoire de leur peuple, «Les Revenants résilients», en fait les Palestiniens et de la vulgariser. Ils relatent l’expropriation de leurs terres des Palestiniens et l’expulsion en 1948, de plus de 700 000 personnes, la Nakba, ou la catastrophe.
Le roman, «Nulle terre ailleurs», une création littéraire, dans un lieu hautement historique et symbolique, c’est Al-Qods ou «La sainte», ou Jérusalem, une «ville de paix». Jérusalem abrite les trois grandes religions monothéistes, à travers leurs trois lieux saints : pour les Juifs, le Mur des Lamentations ou le Mur occidental, pour les musulmans l’Esplanade des mosquées, sur le Mont du temple, Haramal Cherif ; c’est le troisième lieu saint de l’Islam il y a le Dôme du rocher où Abraham avait voulu sacrifier son fils, mais aussi le Voyage nocturne de Mahomet, son Ascension au Ciel ; et pour les chrétiens, l’Église la Saint Sépulcre, de la Résurection, le Christ y a été crucifié et y repose. Une cité «antique où foisonnent des mythes fossilisés qui se nourrissent des fureurs atrabilaires de l’histoire», écrit-elle. En effet, Nadia AGSOUS a choisi un récit de sept voyages, un journal en sept tableaux, narré par le personnage de Thayri, ou Amour en berbère, à travers sa déambulation dans la vieille ville de Jérusalem, appelée El Belda Al Qadima. Ville chargée d’histoire, le roman démarre par les photos des portes de la vieille ville de Jérusalem, chacune est affublée par Nadia AGSOUS du nom d’un lieu en Palestine. La première est Al-Nakbah, le désastre de 1948, la seconde Jénine, ville ancienne citée dans la Bible dans le livre de Joshué de Cisjordanie, la troisième Bethléem, lieu de naissance du roi David et de Jésus, la quatrième Ariha ou Jéricho, la cinquième Ramallah, capitale administrative de l’autorité palestinienne, la sixième Naplouse, capitale économique de la Palestine, la septième Beit Hanina, à la périphérie de Jérusalem, la 8ème Al-Khalil ou Hébron, la région des monts de Judée, la neuvième Ghazza ou Gaza et la dixième Falastine ou Palestine. La porte est un puissant symbole pour les Palestiniens, en 1948, Annus horribilis, ils se sont enfuis avec les clés de la maison, croyant et espérant revenir, rapidement. Le titre du roman, «Nulle terre ailleurs», c’est le pays des Palestiniens. «Revenant» cela fait écho à la situation des réfugiés palestiniens, c’est celui qui revient, après une longue absence, de façon inattendue, un droit au retour dans la terre de leurs ancêtres. «Résilient». La résilience est une capacité à survivre, de résister et de rebondir de ses traumatismes.
Pendant longtemps, la cause palestinienne avait été oubliée, et subitement, le 7 octobre 2023, a rappelé cette tragédie depuis 76 ans. Le roman de Nadia AGSOUS est une puissante plaidoirie pour la justice, la paix et l’amour en Palestine, donc du bien-vivre ensemble entre Palestiniens et Juifs. Le monde est resté autiste à la grande souffrance du peuple palestinien. «Vous qui lirez l’histoire du peuple, les Revenants résilients, si au fil des pages mes personnages vous interpellent, ne les ignorez pas. S’ils insistent, n’ayez pas peur. Je vous en conjure, ne leur tournez pas le dos. Soutenez-les dans leur quête des origines, n’accompagnez-les dans leur lutte pour leur retour à Nulle Terre Ailleurs, leur terre ancestrale, éteignez la lumière livide de l’indifférence, allumez la flamme de la conscience du monde, et augmentez le degré de solidarité», écrit Nadia AGSOUS.
La tragédie se poursuivant même maintenant, à travers le génocide perpétré à Gaza, l’autrice appelle à une solution équitable et durable. Il y a plusieurs marqueurs de la culture palestinienne. Il y a d’abord, jadis le Keffieh, ce foulard à carreaux noirs et blancs, portés par les paysans. Quand la narratrice meurt, un keffieh apparaît et se transforme en colombe blanche. Yamine demandera à être enterré avec son keffieh. Ensuite, on retrouve un autre symbole, c’est l’olivier ou El-Zeitoun, cet arbre incarne la résilience, l’attachement à la terre et la ténacité vivant dans des malheurs et drames. Il y a enfin, le sauge, Al-maryamiyya de Palestine, son odeur capiteuse, une plante médicinale, présente dans le roman de Nadia AGSOUS. Les Palestiniens, en dépit de leur longue souffrance, sont habités par l’espoir et l’espérance «Demain j’irai boire à la source de l’innocence. J’habillerai le monde de grâce et de beauté. Sur le chemin, je me transformerai en aède. Je déverserai sur la terre sèche et féconde des mots qui anesthésieront la haine, effaceront les peurs, raviveront le feu fulgurant et humaniseront les cœurs. Les souffleurs des quatre vents m’accompagneront. Les passeurs des mémoires seront de voyage. Les faiseurs de paix se joindront à nous dès qu’ils entendront ma voix au timbre profond chantant la gloire d’un monde élevé à la puissance d’une légende sans cesse renouvelée», écrit Nadia AGSOUS.
Ecrivaine, poétesse, chroniqueuse littéraire, membre du conseil d’administration de l’association France-Algérie, Nadia AGSOUS, autrice de deux ouvrages, avait, auparavant, publié son premier roman, «L’ombre d’un doute». Les thèmes qui traversent sa contribution littéraire et ses combats sont notamment l’identité, la liberté, la mémoire. En particulier, Nadia AGSOUS pose cette redoutable : léguons-nous à nos enfants et que feront-ils de cet héritage ?
Le roman porte donc la transmission de la mémoire collective historique. Le titre du roman, «L’ombre d’un doute» recèle une ambiguïté, mais reste marqué par une fonction positive, salutaire ; le doute mène à une quête pour le Renouveau. Il y a une part d’autobiographie «l’Algérie, je n’y vis plus, mais je la porte en moi, mais elle me travaille», dit Nadia AGSOUS. En effet, dans le roman, «l’ombre d’un doute», c’est la mère qui est chargée de la transmission ; elle veille aux commémorations. Par conséquent, tout est enfermé autour de la guerre d’Algérie à travers les commémorations, comme s’il n’y avait rien avant ou après, une sorte de «rente mémorielle» qu’évoquait le président Emmanuel MACRON. Le roman de Nadia AGSOUS, désacralisant la Guerre d’Algérie, traite donc des convulsions de la société, ainsi que les moyens de trouver un remède, avec optimisme. «L’ombre d’un doute» est la volonté de son peuple de s’approprier son histoire, de s’affranchir du poids des archaïsmes, des superstitions et des mystifications. «Le passé n’est pas une prison ; il n’est pas une demeure éternelle. C’est un lieu mémorial», écrit-elle dans l’ombre d’un doute. C’est un puissant livre à la fois sur le naufrage du continent africain, mais aussi un appel d’espoir à la jeunesse à dépasser le ressentiment, à désacraliser la mémoire collective, pour un grand Renouveau. En particulier, ce roman est «la métaphore de l’enfermement de l’Algérie dans un passé sacralisé et glorifié à outrance. C’est un hommage à la jeunesse algérienne dans le Hirak, un mouvement contestataire populaire, pour la liberté et la justice», dit Nadia AGSOUS.
Au centre de cette création romanesque se trouve aussi Bent’Joy, ou «fille de joie», une ville ancienne avec sa joie de vivre et sa beauté, attirante, recluse sur elle-même, ville millénaire, légendaire et mythique qui avait connu son heure de gloire et de rayonnement. Bent’Joy est un clin d’œil à Bejaïa, en bordure de mer, cité natale de l’autrice, en Kabylie, cosmopolite et chargée d’histoire. Repliée sur elle-même, paranoïaque, toute idée de renouveau est vécue à Bent’Joy comme une menace à son identité rance. Cependant la ville que décrit Nadia AGSOUS «peut se situer partout où sévissent des dictateurs. Elle n’appartient jamais à ses habitants, mais à ceux qui détiennent le pouvoir». Bent’Joy scintille, rutile, éblouit, mais c’est aussi une ville trouble et inquiétante, un lieu aux «pluies infécondes», redoutant la peur du renouveau, le déluge et le calme, le brouillard et l’éclaircie. Bent’Joy s’enlise dans un passé, mais elle y tient à un sauveur. En 1602, l’emblématique, Sidi Akadoum, littéralement en Kabyle «Le Seigneur du visage», vient du désert, avec son chameau, un animal qui émerveille les habitants de la cité. Et pour compenser son handicap de la langue, il parle avec la mimique. Mais, dans son balluchon, Sidi Akadoum possède un miroir, hérité de sa grand-mère, une grande voyante, un miroir des illusions supposé lire l’avenir et guérir les personnes atteintes de troubles psychiatriques. Il arrive aussi avec un livre sacré, appelé «la bonne voie» ou la philosophie de ses ancêtres du désert. Au début rassurant et intelligent, l’homme, après avoir conquis le pouvoir, maniant le verbe, va s’inspirer de son livre rétrograde et s’avérer «fourbe et sournois. Il a réussi à tromper tout le monde» au point de devenir au fil des années «le premier homme de confiance du prince». Dans l’esprit des habitants de Bent’Joy, Sidi Akadoum les a libérés de la Royauté, une métaphore du colonialisme. Ce personnage est en partie inspiré de Ibn KHALDOUN qui a vécu à Béjaïa. En effet, Sidi Akadoum veut imposer un nouvel ordre moral aux femmes, une police des mœurs, une dénonciation du Front islamique du Salut, un parti intégriste musulman, dont la victoire aux élections avait conduit l’Algérie dans le Chaos, la guerre civile.
Cependant, une ère nouvelle s’ouvre pour Bent’Joy, «toujours belle et désormais rebelle», à l’image de l’Algérie, dit Nadia AGSOUS. Dans cette ville où le poids du passé affecte le présent, le protagoniste du roman, le narrateur-conteur qui fait partie de la jeune génération, est présenté comme «un sujet pensant, historien, voire archéologique». Aspirant à une nouvelle ville qui va s’affranchir du poids du passé, qui tenaille la population locale, le narrateur féru d’Histoire, observe, écoute, questionne, introduit dans les esprits le doute, le questionnement. Le narrateur symbolise l’avenir et le renouveau de la ville. Face à l’inertie ou à la dissimulation des habitants sous domination d’une figure tutélaire considérée comme «Le Sauveur», un jeune agitateur va semer le doute sur l’état réel de cette société servile en scrutant son passé ; par une poésie qui flatte, le narrateur dénonce et éveille les consciences ; sa lucidité, doublée de l’audace de sa jeunesse, est un atout. Face au repli identitaire, les jeunes, débarrassés du démon du passé, émancipés des peurs archaïques, veulent vivre avec leur époque, pour une nouvelle naissance. «Il est temps que l’Algérie s’ouvre à ses enfants, au monde ; on ne peut pas continuer comme cela à vivre sur une rente historique», dit Nadia AGSOUS.
Dans «Réminiscences», un recueil de poésie, Nadia AGSOUS propose une libre interprétation, en prose et en vers, évoquant les rêves inavoués d'un peuple qui déambule dans les interstices d'un espace clos, mais en quête de liberté, «Ecris, ma petit- fille ! Ecris pour dire nos douleurs ! Conjurer nos malheurs. Réveiller nos silences. Ecris ! Ecris ! Pour témoigner, ma petite-fille ! ! Ecris ! Et va dire au monde nos tentatives désespérées de donner un sens à nos existences tenues en laisse par des êtres sans foi ni loi. Ecris ! Et racontes les bouleversements au plus profond de nos êtres. Ecris ! Ecris ! Pour briser le bruit du silence étourdissant de nos désirs de joie, de liberté et de dignité», écrit-elle dans «Ainsi parla ma grand-mère sur son lit de mort».
Nadia AGSOUS, dans les «Hommes et leur monde», propose neuf entretiens avec Smain LARCHER, où le sociologue évoque, à travers ses livres et recherches, l’immigration, les figures du «clandestin» et du «sans-papiers», les violences faites aux femmes, comme migrantes, mais aussi dans l’espace de la famille, l’école ou les révoltes dites «arabes». Smain LARCHER y évoque la difficulté des Algériens «d’aborder les contradictions et de les résoudre pacifiquement» ou de « s’unifier autour d’une cause nationale». S’agissant de la question religieuse : «Dans la société d’accueil, la religion ne doit pas régir les rapports entre hommes et femmes et ne doit en aucun cas porter atteinte à la volonté et à l’autonomie des femmes», y compris en leur laissant la liberté de «choisir leur mari en dehors de la confession musulmane» dit-il. «J’atteste qu’il n’y a d’Être humain/que Celui dont le cœur tremble d’amour/pour tous ses frères en humanité», écrit le poète Abdellatif LAABI, qui a inspiré Smain LARCHER.
Indications bibliographiques
I – Contributions de Nadia AGSOUS
AGSOUS (Nadia), Nulle terre ailleurs, préface de Max Véga-Ritter, Paris, éditions Maïa, 2023, 196 pages ;
AGSOUS (Nadia), L’ombre d’un doute, Boumerdès (Algérie), éditions Frantz Fanon, 2020, 147 pages ;
AGSOUS (Nadia), Réminiscences, illustrations de Boubeker Hamzi, Paris, Marsa, 2012, 99 pages ;
AGSOUS (Nadia), Des hommes et leur monde, entretien avec Smain Laacher, Alger, éditons Dalimen, 2014, 212 pages ;
AGSOUS (Nadia), «Entretien avec Samia Arhab», dans l’émission télévisée «Mon Algérie à moi», 1er décembre 2021, durée 38minutes25secondes.
II – Autres références
ADDI (Lahouari), «Ce que la philosophie vient faire dans l’Islam» entretien avec Nadia Agsous, Orient XXI, février 2021 ;
AMELLAL (Karim), «On n’échappe pas à son passé», entretien avec Nadia Agsous, El Watan, 5 avril 2014 ;
BRENOT (Jacqueline), «L’ombre d’un doute de Nadia Agsous», Trait d’Union, 17 mars 2021 ;
GHEZALI (Lounès), «L’ombre d’un doute, un fabuleux voyage dans la mémoire collective», Algérie Cultures, 8 février 2021 ;
HANIFI (Ahmed), «L’ombre d’un doute, roman de Nadia Agsous», Médiapart, 9 septembre 2021 ;
HESSEL (Stéphane) SANBAR (Elias), Le rescapé et l’exilé : Israël-Palestine, une exigence de Justice, avec la collaboration de Farouk Mardam-Bey, Paris, Don Quichotte, 2012, 188 pages ;
MASHALA (Nur), Expulsion of the Palestinians : The Concept of «Transfer» : in Zionist Political Thought : 1882-1948, Washington, Institute for Palestine Studies, 1992, 235 pages ;
MASHALA (Nur), The Palestine Nakba : Decolonising History, Narrating the Subaltern Claiming Memory, London, Z Books, 2004, 288 pages ;
OUYOUGOUTE (M), «Nadia Agsous met de la linéarité dans son récit», Liberté, 19 décembre 2021.
https://blogs.mediapart.fr/amadouba19gmailcom/blog/020524/nadia-agsous-roman-nulle-terre-ailleurs-palestine-paix-amadou-bal-ba/commentaires
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Paris, le 7 mars 2024, actualisé le 1er mai 2024, par Amadou Bal BA -
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