Coule la Seine
Avec des épines à la surface de l’eau
Épines des roses Algériennes
Qui contiennent le parfum des maux
Pour que la France se souvienne
Qu’elle n’a pas toujours fait ce qu’il faut
Et que c’est l’oubli qui fait le plus de peine.
Nous pouvons se le dire entre potes :
Il y avait quelques fausses notes !
Ce sont la France et l’Algérie qui auraient dû défiler sur le même
paquebot et non la Tunisie et le Turquie !
Mais la France a toujours eu du mal à distinguer entre aisance et nuisance… elle s’apprête si personne ne l’arrête à soutenir que les Sahraouis sont Marocains, les Gazaouis Israéliens et le mal, un bien. Toujours la même torture par l’espérance.
Oh Djadja ! T’as de sacrés moyens ya Djadja
Avez-vous été surpris par la couleur de la danse à travers laquelle la France a réussi à marier la grandeur et la décadence ?
En d’autres termes, ce qui m’a le plus marqué : c’est le bouleversement dans tous les sens : on exhibe ses couleurs et on inhibe ses valeurs : ô malheur ! à
En Algérie on n’a pas vu briller de mille feux la tour Eiffel, mais une tour en fer Algérien…
O misère ! Faut-il le dire ou le taire ?
JO de Paris 2024 : la délégation algérienne jette des roses en hommage aux Algériens noyés dans la Seine le 17 octobre 1961
Une image politique très forte. La délégation algérienne a jeté des roses dans la Seine, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, vendredi 26 juillet 2024, en hommage aux manifestants algériens tués par la police française le 17 octobre 1961 en pleine guerre d'indépendance. Un geste mémoriel rare dans une cérémonie d'ouverture des JO.
"Ce geste est un hommage aux martyrs du 17 octobre 1961. Vive l'Algérie, vive l'Algérie, vive l'Algérie", a déclaré un membre de la délégation algérienne dans une vidéo diffusée sur le compte X d'une chaîne de télévision publique algérienne. Tous les membres de la délégation algérienne qui se trouvaient sur le bateau ont ensuite lancé des roses dans la Seine, à côté d'un pont d'où furent jetés des Algériens par la police française.
"Des crimes inexcusables"
Le 17 octobre 1961, des dizaines de manifestants pacifiques furent victimes d'une répression sanglante et meurtrière, commise sous l'autorité du préfet de police de l'époque, Maurice Papon. Selon les historiens, à côté de nombreux blessés, entre une trentaine et 200 manifestants furent tués et leurs corps jetés dans la Seine. Ces Algériens manifestaient pour l'indépendance de leur pays.
Le 28 mars 2024, l'Assemblée nationale française a approuvé une proposition condamnant le "massacre" d'octobre 1961. En 2012, le président François Hollande avait rendu "hommage aux victimes" d'une "sanglante répression" s'étant abattue sur ces femmes et hommes manifestant pour "le droit à l'indépendance". Son successeur, Emmanuel Macron, avait déclaré en 2021 que "les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l'autorité de Maurice Papon (étaient) inexcusables pour la République".
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