Des messages obtenus par des juges d’instruction montrent l’incroyable mobilisation de responsables et figures de la chaîne d’information en soutien de Nicolas Sarkozy au moment de la fausse rétractation de Ziad Takieddine. Révélations sur une manipulation.
«« Chère Véronique, je suis là, je pense à vous, et si vous avez envie de vous exprimer je suis à votre disposition, on peut monter ce que vous voulez ! Je t’embrasse fort et transmets mes amitiés à NS. » Le 16 octobre 2020, alors que Mediapart vient d’annoncer que Nicolas Sarkozy a été mis en examen une nouvelle fois dans l’affaire libyenne (pour association de malfaiteurs), la journaliste Ruth Elkrief, alors sur BFMTV et aujourd’hui à LCI, lui envoie un message amical via sa chargée de communication Véronique Waché, et se met à sa disposition.
Quelques minutes plus tard, Marc-Olivier Fogiel, le directeur général de BFM, la contacte aussi : « Tu peux m’appeler ? Bises Marco. » « Je voudrais qu’on se cale. » La chaîne d’info est sur le pont.
En cherchant à percer les derniers secrets de la fausse rétractation de Ziad Takieddine, diffusée en novembre 2020 par Paris Match et BFM, au terme d’âpres négociations entre l’intermédiaire et la communicante Michèle, dite « Mimi », Marchand, les enquêteurs se sont penchés sur le rôle de Véronique Waché, collaboratrice de Nicolas Sarkozy depuis son départ de l’Élysée en 2012.
Illustration 1Agrandir l’image : Illustration 1 Nicolas Sarkozy et sa conseillère de presse Véronique Waché, à Paris le 27 juillet 2016. © Photo Dominique Faget / AFP En mai dernier, lors de son audition par les enquêteurs, elle a soutenu n’avoir pas été informée des conditions dans lesquelles l’interview de la « rétractation » de l’intermédiaire Ziad Takieddine, auquel il a été promis des millions d’euros pour qu’il dédouane l’ancien président dans l’affaire libyenne, avait été réalisée. « À l’époque je n’en savais rien, a-t-elle dit. Moi je ne suis pas journaliste, je suis communicante, donc mon travail c’est de réagir, d’accompagner. [...] Donc non, je n’ai pas d’éléments, ce que j’ai vu, c’était un témoignage assez fort de Takieddine concernant Nicolas Sarkozy et c’est tout. »
L’exploitation des données saisies sur son téléphone montre la mobilisation aveugle de l’état-major de BFMTV en faveur de l’ancien président, et parfois l’intervention directe de Véronique Waché dans l’orientation des sujets diffusés à l’antenne. Les juges ont tenu à préciser qu’ils n’ont exploité « que les éléments strictement nécessaires à l’enquête », en veillant « à ne pas porter atteinte aux sources des journalistes », selon les textes en vigueur.
Les investigations ont permis de retracer la manière dont le « faux scoop » de cette rétractation, baptisée « opération Sauver Sarko » par ses promoteurs, a été diffusé par la première chaîne française d’information en continu, BFMTV, le 11 novembre 2020, avant de saturer ensuite tout l’espace médiatique pendant quelques jours. Rarement les preuves d’une manipulation médiatique n’auront été si éclatantes.
« On bastonne des extraits » La séquence débute le soir du mercredi 11 novembre 2020, au moment où la chaîne d’information en continu – d’ordinaire peu diserte dans le traitement de l’affaire des financements libyens – diffuse « en exclusivité » une déclaration lapidaire de l’intermédiaire Ziad Takieddine, l’un des principaux accusateurs de Nicolas Sarkozy, en partenariat avec l’hebdomadaire Paris Match, qui appartient au groupe Lagardère, du conseil de surveillance duquel M. Sarkozy est alors membre ; il en est aujourd’hui l’un des administrateurs.
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DOSSIER L’argent libyen de Sarkozy 155 articles Dans cette vidéo de trente-deux secondes seulement, dont les équipes de BFM ne connaissent alors aucunement le contexte – il est aujourd’hui démontré qu’il s’agissait d’une manipulation, moyennant des contreparties financières –, Ziad Takieddine, assis sur un muret de la marina de Beyrouth (Liban), revient sur toutes ses déclarations précédentes, réhabilitant soudainement l’ancien président.
Ce 11 novembre, la chaîne s’emploie à gérer deux sujets : la diffusion de cette rétractation et la communication de Nicolas Sarkozy en retour.
Un communiqué de l’ancien président doit être diffusé sur Facebook. Celui-ci a prétendu l’avoir rédigé à chaud, mais les enquêteurs ont retrouvé la capture d’écran d’une première version établie le matin sur le portable de Véronique Waché.
Illustration 2Agrandir l’image : Illustration 2 Marc-Olivier Fogiel sur un plateau de BFMTV à Paris, le 25 septembre 2023. © Photo Jérôme Dominé / Abaca C’est Ruth Elkrief qui semble prévenir Véronique Waché à 17 h 57 : « C’est à 18 h 10 premier plateau », avertit la journaliste.
De son côté, l’attachée de presse contacte Le Figaro et l’AFP : « BFM et Match sortent des choses très forts [sic] ou TAKIEDDINE dédouane Sarkozy dans l’affaire libyenne », leur écrit-elle. Elle demande aux médias de « mettre quelqu’un » sur le sujet, et les avertit : « Potentiellement, c’est toute l'affaire qui s’écroule. »
À 18 h 43, Véronique Waché interpelle Ruth Elkrief : « Coucou Ruth peux-tu appeler NS ? Je t’embrasse. » La journaliste s’exécute et s’entretient une demi-heure plus tard avec Nicolas Sarkozy durant plus de neuf minutes.
À 19 h 11, Marc-Olivier Fogiel envoie à l’attachée de presse l’article mis en ligne par la chaîne sur son site : « Financement libyen : Ziad Takieddine, principal accusateur de Nicolas Sarkozy, se rétracte ». L’échange qui suit entre l’attachée de presse et le directeur de la chaîne est lunaire.
« Vu, lui répond Véronique Waché. On n’exclut pas que NS s’exprime chez RUTH. C’est très fort. Réaction de NS sur Facebook. — Top ! Tu me dis ?, répond Fogiel. — Oui on y réfléchit. En diff quel moment te semble le mieux ? — S’il parle à Ruth, on le multidiffusera. Donc peu importe la 1ère diff j’allais te dire mais il pourrait par ex 19h d’abord […] ce serait quoi ton calendrier. — Le truc de Castex m’embête un peu [le premier ministre doit en effet tenir une conférence de presse, le 12 novembre – ndlr], juge Véronique Waché. Mais en même temps il faut battre le fer tant qu’il est chaud. NS appelle RUTH. [...] — À ce moment- là, il faudrait faire ça demain matin et bastonner dès que c’est prêt, poursuit Marc-Olivier Fogiel. Ou alors sur la longueur dans son émission de samedi et on bastonne des extraits avant. — Oui [c’est] peut-être mieux. On enregistre vendredi matin. — Oui on bastonne dès vendredi après-midi et diff samedi et tout le weekend. »
Quelques minutes plus tard, l’attachée de presse envoie un nouvel SMS à Fogiel : « Appelle NS. »
« Une émission décisive » Sur le plateau de BFMTV, c’est l’effervescence : la chaîne est en édition spéciale et les images de Ziad Takieddine tournent en boucle, commentées par l’éditorialiste Bruno Jeudy, également rédacteur en chef du service politique de Paris Match, et la journaliste de BFM, Sarah-Lou Cohen, qui dirige le service police-justice de la chaîne et a été appelée au débotté pour commenter l’information.
Illustration 3Agrandir l’image : Illustration 3 Diffusion de la déclaration de Ziad Takieddine le 11 novembre 2020 avec Bruno Jeudy en plateau. © Capture d'écran BFMTV Bruno Jeudy s’exprime en plateau et, tout en échangeant par message avec Véronique Waché qui suit le direct à distance, il critique sa consœur de la presse judiciaire qu’il trouve « chiante ». « On lui donne du caviar et elle mégote », écrit-il encore.
À intervalles réguliers, la journaliste – régulièrement confrontée à la matière judiciaire, contrairement à Bruno Jeudy – pondère le narratif des sarkozystes, en rappelant que « l’affaire ne repose pas essentiellement sur le témoignage de Ziad Takieddine ».
En plateau, Bruno Jeudy rectifie aussi les commentaires de la présentatrice. « Tu l’as bien mouchée cette nullos », commente Waché. « J’attendais gentiment la balle le long de la ligne », se félicite-t-il.
L’attachée de presse signale à l’éditorialiste que « NS va faire Ruth vendredi ». « Le boss voulait t’avoir au tel si tu peux », lui fait-elle savoir. Le journaliste s’entretient plus de six minutes avec l’ancien président dans la soirée.
Entre-temps, un journaliste du Figaro a informé l’attachée de presse que le « scoop » de BFM-Paris Match a été « monté en haut de la page ». « Extra ! C’est décisif pour nous », jubile-t-elle.
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Comme prévu avec la direction de la chaîne, Nicolas Sarkozy est interviewé le 13 novembre par Ruth Elkrief pendant quarante-cinq minutes. Il exprime sa « colère froide » dont personne ne peut imaginer « la profondeur et la force », demande s’il est « normal qu’un ancien président de la République soit traîné dans la boue [comme il l’est] » et se demande même si la France est encore « un État de droit et une démocratie » alors qu’« une information judiciaire a été ouverte [...] sur la seule foi des allégations de cet individu [Ziad Takieddine – ndlr] ».
L’interview est reprise partout. Les dirigeants de BFMTV s’assurent d’abord que Nicolas Sarkozy est pleinement satisfait. Aussitôt après l’entretien, Arthur Dreyfuss, le directeur général d’Altice Media, propriétaire de la chaîne, contacte l’attachée de presse. « Ruth et Marco très satisfaits. J’espère que toi et le chef aussi, lui écrit le patron d’Altice.
— Oh super !!! », répond-elle. Oui tout s’est très bien passé ! Important moment me semble-t-il ! »
Peu après la diffusion, Ruth Elkrief se tourne aussi vers Véronique Waché pour avoir des retours.
« Ça va ? Vous avez de bons échos ?, demande la journaliste. — Excellent !!! Merci ma chère Ruth ! Émission décisive pour nous, répond l’attachée de presse. — Sincèrement, je l’espère du fond du cœur », ajoute la journaliste.
Illustration 4Agrandir l’image : Illustration 4 Nicolas Sarkozy interviewé le 13 novembre 2020 par Ruth Elkrief sur BFM. © Captures d'écran BFMTV Au lendemain de l’interview, c’est Marc-Olivier Fogiel qui pose à son tour la question.
« Bons retours ?, interroge -t-il. — Canons !, répond Véronique Waché. — Top ! — Je pense vraiment que c'est un moment décisif dans sa défense et qui fera date. À chaque fois d’ailleurs maintenant que vous aurez à traiter l’affaire libyenne vous pourrez reprendre des morceaux. Fondamental aussi ! — Oui absolument », approuve Fogiel.
Trois heures plus tard, le directeur de BFM annonce à l’attachée de presse qu’il a « eu le président ce matin ». « Extra ! », lui envoie Véronique Waché.
La mobilisation de BFMTV ne va pas se démentir, puisqu’en décembre 2020, lorsque les intermédiaires tentent d’officialiser la rétractation de Takieddine, ils envoient le document signé par ce dernier devant notaire – une « sommation interpellative » – confirmant ses dires au parquet national financier, à Paris Match et à... Marc-Olivier Fogiel. S’ensuivent un nouvel article dans Paris Match et un « sujet » sur BFMTV.
« En toute indépendance » Dans ce contexte très partisan, la vigilance de la chaîne est maximale s’agissant d’inviter en plateau des journalistes de Mediapart.
En octobre 2020, après l’annonce de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, Véronique Waché s’était plainte ouvertement auprès de Marc-Olivier Fogiel de voir qu’« Arfi [Fabrice Arfi, coauteur de cet article – ndlr] continue de dérouler tranquillement sur BFM... ». « C la même itv [qu’une interview précédente – ndlr] », lui avait répondu Marc-Olivier Fogiel, avant de promettre : « Il ne repassera pas. »
Le 15 novembre, le patron de BFM avertit l’attachée de presse de la venue d’Edwy Plenel, alors président de Mediapart.
« Hello Vero. Ça va ? Juste pour te prévenir qu’Edwy Plenel est chez Boursier [Jean-Baptiste Boursier, qui animait alors une émission le dimanche soir – ndlr] tt à l’heure, écrit Marc-Olivier Fogiel. Invitation lancée de longue date, à la veille de la plaidoirie de Richard Malka au procès Charlie où il cible Mediapart et son islamogauchisme. Évidemment il lui parlera du revirement de Takieddine. Boursier a les billes. Je t’embrasse. Marco.
— J’étais au courant ;-), lui répond la communicante. On me parle de Ferjou [Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d’Atlantico, chroniqueur régulier – ndlr] en contradicteur... [...] »
— Je regarde, dit Fogiel. Pour tout te dire, je ne sais pas qui sont les autres journalistes en plateau. Ils tournent. Peut-être Ferjou, je regarde et te dis. En tous cas les 2/3 [portent] sur autre chose [que l’affaire libyenne].
— Bien noté ! Cela dit cela n’empêche pas de le taquiner car il y a matière ;-) », rétorque à son tour Véronique Waché.
Cet accès de confiance sera de courte durée. À 19 h 23, en pleine interview d’Edwy Plenel, la communicante s’inquiète auprès Marc-Olivier Fogiel : « 22 minutes [sur le sujet libyen] tout de même... Boursier pose de bonnes questions mais il déroule tranquillement. »
— Tranquillement, non, Boursier le cherche après il est bon... on va voir Ferjou, rétorque Fogiel, lui aussi à l’écoute.
— Il va parler ? Car il est mutique », s’inquiète encore Véronique Waché.
Sur le plateau, Jean-Sébastien Ferjou finit par sortir de son silence : « Est-ce que dans un État de droit, dans une démocratie, vous ne croyez pas que le doute doit toujours bénéficier à l’accusé ? Parce que quand il n’y a pas de preuves, peut-être que c’est rageant, mais il n’y a pas de preuves », lance-t-il à Edwy Plenel.
Sur son téléphone, Marc-Olivier Fogiel écrit : « Voilà ». Véronique Waché : « Parfait. » Il poursuit : « Et c’était organisé comme tu le sais. » Puis : « Et maintenant il va être interrogé ! Islamogauchisme […] Pas un chemin de rose ». Véronique Waché est rassurée : « Non effectivement, il ravale sa moustache. » L’interview se poursuit. « Et là, la 2e couche », annonce Fogiel. Waché : « Ah zut je suis partie ! Sur quoi ? » « L’islamo gauchisme et le fait qu’il a fait le lit des attentats », lui précise le patron de la première chaîne d’information, n’hésitant donc pas à répandre des calomnies sur l’ancien président de Mediapart.
Les réponses de Fogiel, Jeudy, Elkrief et Waché La communicante de Nicolas Sarkozy, Véronique Waché, véritable tour de contrôle médiatique de l’ancien président, a fait part de son « indignation la plus totale » et de sa « consternation la plus vive » dans une longue réponse envoyée à Mediapart (à lire en intégralité en annexe). Refusant de répondre sur le fond, elle a dénoncé nos questions qui, selon elles, « piétinaient sans vergogne le secret de l’instruction » et portaient atteinte au secret des sources, bien qu'elle ne soit pas journaliste. Elle a aussi annoncé vouloir déposer plainte « pour faire cesser ces nombreuses atteintes à [sa] vie privée et professionnelle ».
Interrogé, Marc-Olivier Fogiel a défendu les choix rédactionnels de BFMTV dans la couverture de l’épisode de la rétractation de Takieddine. « Dans notre relation avec toutes les forces politiques nous temporisons, faisons redescendre la pression pour que les équipes puissent travailler en toute indépendance, nous a-t-il écrit. Sur la séquence visée comme pour le reste aucune consigne évidemment n’a été donnée. Chacun a pu travailler en toute liberté en recevant tout le monde. »
À aucun moment je ne suis au courant d’une manipulation ou d’un délit quelconque.
La journaliste Ruth Elkrief à Mediapart. L’éditorialiste Bruno Jeudy a de son côté indiqué qu’il n’avait pas écrit « sur cette partie du dossier Takieddine » ni n’avait été « associé du tout » à la fausse rétractation de l’intermédiaire. Il n’avait été amené à la commenter qu’une ou deux fois sur BFMTV, où il dit avoir découvert en plateau les images de la fameuse interview. Ses propos tenus auprès de Véronique Waché dans la foulée de la diffusion ont été faits « à chaud, forcément maladroits, et non destinés au public ».
La journaliste Ruth Elkrief s’explique pour sa part auprès de Mediapart en ces termes (lire l’intégralité de sa réponse en annexes) : « Lorsque je fais ma proposition d’interview et pendant tout le cours de ces échanges, à aucun moment je ne suis au courant d’une manipulation ou d’un délit quelconque. Je vois d’abord un rebondissement dans une affaire de première importance et c’est en tant que journaliste que j’y vois une opportunité professionnelle [...] Quand je propose de “monter ce que vous voulez” [à Nicolas Sarkozy], c’est-à-dire que je propose d’organiser l’interview dans les conditions qu’il préfère, dans son bureau ou en plateau par exemple. »
Ruth Elkrief demande d’être jugée sur son travail s’agissant d’une interview avec Nicolas Sarkozy qu’elle considère comme « particulièrement rugueuse », revendiquant de lui avoir demandé si ses « méthodes ne s’apparentaient pas à celles d’un voyou ». « Ce qui, précise-t-elle, n’est pas évident lorsque vous vous adressez à un ancien président. Je ne pense pas avoir montré une indulgence quelconque. » Sur les éléments d’un sujet de BFM transmis en primeur aux équipes de l’ancien président, elle assure « n’avoir aucune idée sur le fait qu’ils sont faux ».
Concernant la nature de ses échanges avec la communicante Véronique Waché, elle parle enfin de relations « cordiales » et « en aucun cas une manifestation de sympathie ».
Fabrice Arfi, Karl Laske et Antton Rouget
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