Françoise Hardy "Tous les garçons et les filles" | Archive
Tout commence donc en 1962 avec ce succès instantané – plus de 2 millions d’exemplaires vendus – Tous les garçons et les filles, qu’elle a écrit et composé, fait rare à l’époque.
Elle a 18 ans, c’est son premier disque. Françoise Hardy, toute en contradictions, est là: elle perce en pleine vague yéyé, mais ne correspond pas vraiment à cette étiquette.
Dans cette période insouciante, sa mélancolie tranche: «Oui, mais moi, je vais seule par les rues, l’âme en peine / oui, mais moi, je vais seule, car personne ne m’aime.»
Son physique androgyne et sa retenue sont également loin des formes et de l’exubérance d’une Brigitte Bardot. Mais elle préfigure les mannequins longilignes qui envahiront bientôt les podiums. Et elle fait rapidement la une des magazines, photographiée en France par son petit ami de l’époque, Jean-Marie Périer, à l’international par le célèbre William Klein.
Elle a les cheveux longs, une frange – qu’elle gardera plus tard avec sa coupe à la garçonne – et porte à merveille les robes à lamelles, futuristes, signées Paco Rabanne.
https://www.journaldequebec.com/2024/06/11/deces-de-la-chanteuse-francaise-francoise-hardy
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