Rhapsodie dans le ventre
Les oiseaux ont cessé de tresser leurs chants
Devant le foisonnement chimique
Des images
Soufflées par le vol de l’aube
Une lumière se délivre
Empire brut
Les yeux trempés de cris
D’enfants secoués de rêves
C’est l’heure fraîche, féroce
Sans concession
On n’entend pas le poumon du monde
À l’entour
C’est un sursis des corps
Allongés dans le souvenir calcaire
Un banc hâtif de joie volubile
AMEL ZMERLI
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