RÉSUMÉ
Durant le Mandat britannique, le sionisme a généré la matrice de son avenir. Pire encore, la partition entre Arabes et Juifs a engendré un fossé inscrit dans la géographie. Le 15 mai 1948, Israël possédait déjà les institutions constitutives d'un pouvoir régalien, prêt à prendre la place des Britanniques : les infrastructures politiques, économiques et militaires d'un État colonial. La Palestine mandataire était duelle. Elle l'est restée mais dans un système d'Apartheid de plus en plus brutal. Durant trente ans, la Palestine avait été victime de la violence coloniale. La dérive de quelques colons racistes, malades de la colonisation, ressuscite aujourd'hui les pogroms dont leurs ancêtres avaient été victimes et que subissent les réfugiés des villages et des camps. Les Palestiniens, eux, ont reçu en héritage la Nakba, la Catastrophe qui, il y a trois quarts de siècle, a jeté la société palestinienne dans la détresse et le malheur. Les Expulsions et le Remplacement, aujourd'hui comme hier, continuent. La Nakba et la Résistance aussi.
(1) Jacques Pous, De Gandhi à Fanon. Un religieux face à la guerre d’Algérie, éd. Golias, 2012, pp. 257-260.
Patrick Rotman et Bernard Tavernier, La guerre sans nom, pp. 130-131 et Patrick Rotman, L’ennemi intime, p. 111.
La carte du combattant et les avantages qui s’y rattachent a été accordée à quelques combattants en Afrique du Nord par la loi du 1er décembre 1974 et à tous ceux qui avaient été présents en A.F.N. entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962 par celle du 30 décembre 2003.
(5) Patrick Rotman et Bernard Tavernier, La guerre sans nom, p. 221.
(6) Jean Faure, op. cit., p. 52.
http://www.micheldandelot1.com/ces-appeles-qui-ont-dit-non-a129929346
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