Si le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que les bombardements israéliens sur Gaza ont déjà causé la mort de 16 000 personnes, il est probable que le bilan total soit deux fois plus élevé, auquel il faudrait ajouter le très grand nombre de blessés et de victimes d'épidémies que la situation sanitaire désastreuse pourrait engendrer. La disproportion de la réponse israélienne aux attaques du Hamas est telle que les ONG sont unanimes à anticiper une aggravation de la situation à Gaza, où la population ne peut ni fuir, ni même se réfugier ou se soigner. Un cessez-le-feu est plus que jamais nécessaire, alors que les puissances occidentales ne condamnent toujours pas fermement le gouvernement israélien pour sa violation du droit international, au risque de former, parmi les proches des victimes des bombardements, les terroristes de demain.
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