La bande de Gaza vit au rythme des bombardements de l’armée israélienne. Les journalistes présents sur place documentent les atrocités subies par les populations civiles dans l’enclave palestinienne.
Les représentants des différents médias qui couvrent le chaos dans la bande de Gaza travaillent dans des conditions très difficiles. Plusieurs journalistes ont été tués par l’armée israélienne.
Dans une vidéo d’Al Jazeera, une journaliste palestinienne décrit les conditions pénibles dans lesquelles elle travaille à Gaza.
Dans la nuit de vendredi à samedi, Israël a intensifié ses frappes sur Gaza et a coupé les communications rendant le travail des journalistes quasi impossible tout comme l’intervention des organisations humanitaires.
Gaza : le témoignage choquant d’une journaliste palestinienne
« En tant que journalistes, nous nous sentons comme dans une tombe bien fermée. Notre travail repose sur les communications. La coupure de toute forme de communication signifie notre isolement du monde extérieur », a déclaré la journaliste palestinienne.
La journaliste décrit la mission d’informer comme étant « très difficile » à partir de Gaza. « Tout le monde est abattu et a des questions qui restent sans réponses en raison de l’isolement total », ajoute-t-elle.
La situation est telle qu’il est également difficile de communiquer à l’intérieur même de la bande de Gaza. Des journalistes n’ont pas de nouvelles de leurs proches, assure l’auteure du témoignage.
« Nous n’avons pas de nouvelles de nos familles, enfants, maris, femmes. Il y a une coupure totale avec tous ces détails », affirme la journaliste palestinienne.
Depuis le début des bombardements israéliens le 7 octobre dernier, les journalistes ont payé un lourd tribut. Ils n’ont pas été épargnés par les frappes de l’armée israélienne.
Selon la BBC, vingt-deux journalistes ont été tués dans des frappes israéliennes.
Les familles des journalistes ont également été ciblées parmi les populations civiles comme cela a été le cas avec le reporter d’Al Jazeera Wael Al Dahdouh qui a appris la mort de ses proches alors qu’il était à l’antenne en train de donner des informations sur la situation dans la bande de Gaza.
C’est un massacre à huis clos que commet l’armée israélienne. Dans la bande de Gaza, on dénombre plus de 8 000 palestiniens tués et 20 000 blessés selon le ministère de la santé palestinien cité par Al Jazeera ce dimanche 29 octobre.
Le bilan du ministère palestinien de la santé fait état de 3342 enfants et 2062 femmes tués parmi les 8000 morts dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre à Gaza.
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