C’est le point de vue de Jacques Cros que je remercie car c’est aussi le mien.
Il a dans un premier temps proposé une coalition internationale contre le Hamas. Proposition complètement déphasée par rapport à ce qu’est la situation. Elle est effroyable pour les Palestiniens qui habitent la bande de Gaza et qui sont soumis à un bombardement intensif qui n’épargne ni les femmes ni les enfants. Un bombardement qui s’accompagne de la privation d’eau, de nourriture, d’électricité, de soins. Une situation qui n’est guère enviable non plus pour ceux qui vivent en Cisjordanie et qui subissent le colonialisme et quasiment des pogroms de la part des colons.
Il n’est pas étonnant que la proposition ait été reçue comme un flop. Elle ne correspond pas aux exigences du moment et qui est en premier lieu un cessez-le-feu et l’ouverture de négociations permettant d’instaurer une paix durable qui ne peut être obtenue que par la justice pour les Palestiniens.
La guerre engendre des violences qui n’ont pas de limites et on ne supprimera ces violences qu’en arrêtant la guerre et en faisant disparaître les causes qui y ont conduit. On a l’expérience de la guerre d’Algérie qui présente des similitudes avec ce qui se passe présentement au Proche Orient. Il n’y a pas de solution militaire à un problème politique.
Encore à côté d’une réponse adaptée de la part de Macron qui voit une fiction dans la revendication d’un Etat palestinien. Au temps du conflit algérien la fiction était l’Algérie française et l’appréciation de notre président de la République est dans le même ordre d’idée que ceux qui refusaient la fin du colonialisme et l’indépendance de l’Algérie.
Ce manque de jugement de la part d’un chef d’Etat prêterait à sourire si ce que subissent les Gazaouis n’était p
as si atroce. L’histoire jugera de ce manque d’analyse qui conduit à un manque d’humanité.
SOURCE : Macron toujours à côté de la plaque
Netanyahou (MENTEUR) Criminelde guerre
Macron (COMPLICE)
Démission - Destitution
Guerre Israël-Hamas : 30000 Gazaouis qui avaient fui le nord de l’enclave font le chemin inverse selon l’ONU
Une femme pleure lors des funérailles de Gazaouis tués dans les bombardements israéliens menés sur Khan Younès, dans le sud de l'enclave. REUTERS/Mohammed Salem© MOHAMMED SALEM
Les bombes israéliennes n’épargnent pas une miette du territoire gazaoui. Selon les Nations unies, 30 000 Palestiniens qui avaient fui le nord après l’ordre d’évacuation de l’armée israélienne, ont décidé, résignés, de regagner leurs maisons, ou ce qu’il en reste. 600 000 Palestiniens ont quitté le nord de la bande de Gaza vers le sud à partir du 13 octobre après que l’armée israélienne a sommé les civils de s’en aller « pour leur propre sécurité » dans des tracts largués du ciel. Les bombardements israéliens, déclenchés le 7 octobre en représailles à la sanglante attaque du Hamas qui ont fait près de 1 400 morts en Israël, se concentraient les premiers jours sur Gaza ville (nord). Mais d’après l’ONU, quelque 30 000 déplacés ont regagné ces derniers jours le nord du territoire « en raison de bombardements incessants dans le Sud et les difficultés à trouver un abri adéquat ». C’est le cas de Rahma Saqallah, une civile qui avait fui Gaza ville vers le sud, avec son mari et ses quatre enfants. Elle y est retournée ce jeudi avec sa fille seulement, les autres ayant péri dans une frappe contre une maison dans laquelle ils se croyaient en sécurité. « Où qu’on aille, on mourra », a lâché cette quadragénaire rencontrée mercredi avant son départ de Khan Younès, ville située dans le sud de l’enclave, et qui a confirmé ce jeudi par téléphone avoir regagné la ville de Gaza. « Mon mari, Fadel Saqallah, et mes trois fils, Daoud, Mohammad et Majed, sont tombés en martyrs mardi à l’aube », a-t-elle affirmé. Son mari avait 47 ans, son fils Majed neuf, et Daoud 18, alors que Mohammad « devait fêter son 15e anniversaire » mercredi, selon elle. « Netanyahou est un menteur » La frappe a « détruit les deuxième et troisième étages » d’un immeuble dans lequel plusieurs familles, au total une soixantaine de personnes, s’étaient abritées. Le bombardement a tué, selon elle, onze membres de la famille Saqallah, dont son mari et ses trois enfants, « et 26 personnes d’autres familles ». « De ma famille il ne reste que moi et ma fille Raghad (17 ans). Nous sommes en vie mais je ne peux pas dire que nous allons bien », a-t-elle confié. « Ils ont réduit Gaza en ruines, ils veulent la transformer en cimetière ». VIDÉO. « Je vous envoie mon amour » : les derniers mots d’un journaliste palestinien tué à Gaza Le Premier ministre israélien Benjamin « Netanyahou est un menteur. Ils nous ont appelé à partir vers le sud et ils nous ont tués », a-t-elle ajouté. Depuis que Tsahal a commencé à pilonner le territoire palestinien en représailles aux attentats du Hamas, plus de 7 000 personnes sont mortes dans la bande de Gaza, dont de nombreux enfants, selon le mouvement islamiste palestinien. Retourner mourir dans sa maison Après s’être réfugiés dans un hôpital à Deir el-Balah, plus au sud, Abdallah Ayyad, sa femme et leurs cinq filles se sont serrés dans la remorque d’un triporteur, prenant le chemin du nord pour retourner à Gaza ville. « Nous retournons pour mourir dans nos maisons. Ce sera plus digne », a affirmé le père, sur un ton mêlant dégoût et résignation. « Nous vivons dans des conditions humiliantes ici. Rien à manger, rien à boire, pas de toilettes et pour couronner le tout, il y a des bombardements tout autour », a-t-il déploré. Certains ont quitté le sud mais, incapables d’atteindre leurs maisons dans le nord en raison d’intenses bombardements, ils se sont résignés à se réfugier à al-Chifa, le principal hôpital de la ville de Gaza. Des familles entières s’entassent sous des bâches en toile accrochées contre les murs et les piliers en béton en guise de tentes. « Moi, ma femme, mes enfants et mes beaux-frères, à peu près 40 personnes au total, on se (relaie pour dormir) dans une tente d’à peine trois mètres carrés. C’est indigne même pour du bétail », a affirmé l’un des déplacés, Mohammad Abou al-Nahel. « On arrive difficilement à utiliser les toilettes en raison de la surpopulation. On voit arriver en permanence des martyrs et des blessés. Nous n’avons pas d’eau potable à boire et les enfants sont malades à cause du froid », confie une autre déplacée qui a quitté le sud pour s’abriter à l’hôpital, Mennah al-Bahtiti. La coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings, a prévenu jeudi qu’« aucun endroit n’est sûr (dans la bande de) Gaza », en raison des bombardements israéliens. Interrogée au sujet de ses frappes dans le Sud après avoir sommé les civils du nord de s’y diriger pour leur propre sécurité, l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat.
A Gaza
L'équivalent de la bombe atomique larguée
Combien de bombes après la solution finale ?
Par micheldandelot1 dans Accueil le 27 Octobre 2023 à 10:42
http://www.micheldandelot1.com/
Gaza est l'endroit le plus difficile pour être père.
.
Les commentaires récents