Toutes les notes sont de la rédaction.
Le conflit israélo-arabe, autrement dit les guerres entre Israël et les États arabes, est constitué d’épisodes courts très violents de une à plusieurs semaines, suivis de longues périodes de latence avec éventuellement des affrontements à basse intensité. Le début des années 1960 voit la renaissance du mouvement national dans le cadre de ce qui a été appelé la « guerre froide arabe » opposant États dits « progressistes » et États dits « conservateurs ». Le dossier palestinien y est à la fois un instrument de consensus et un objet de surenchère. Le sommet arabe du Caire de janvier 1964, le premier de ce genre, fixe comme mot d’ordre la « libération de la Palestine ».
C’est le début d’un processus complexe d’imprudences et d’erreurs de calcul de la part de tous les acteurs régionaux qui conduira à la guerre de 1967 (5-10 juin). Le sommet arabe de Khartoum (29 août-1er septembre 1967) fixe le nouveau mot d’ordre : « liquider les séquelles de l’agression », c’est-à-dire récupérer les territoires occupés en juin 1967 par Israël — la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza, mais aussi le Golan syrien et le Sinaï égyptien. La Jordanie et l’Égypte se montrent prêtes à accepter une solution politique qui passe par une non-belligérance et non une reconnaissance d’Israël et par une mise de côté, sans le dire, du dossier palestinien. Mais la révolution palestinienne, avec l’installation des fedayin en Jordanie puis l’élection de Yasser Arafat à la tête de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en février 1969 va remettre la Palestine sur l’échiquier diplomatique. La contradiction entre les objectifs des États et la libération de la Palestine conduit aux terribles affrontements de septembre 1970 en Jordanie, appelés Septembre noir1.
L’HÉRITAGE DE NASSER
Le président égyptien Gamal Abdel Nasser décédé le 28 septembre 1970 laisse à son successeur Anouar El-Sadate toute une série d’options. Il y a celle d’une solution esquissée à Khartoum, mais les Israéliens veulent un traité de paix et des annexions territoriales alors que les Américains ne sont pas prêts, contrairement à ce qu’ils ont fait en 1957, à les forcer à évacuer leurs troupes2. Il y a l’option militaire « reprendre par la force ce qui a été pris par la force », c’est-à-dire opérer un réarmement avec l’aide soviétique. Plus de 20 000 « conseillers » soviétiques sont présents en Égypte, dont une partie en position de combat, en particulier dans l’aviation et dans la défense antiaérienne. Mais Moscou ne veut pas d’une nouvelle guerre arabe avec Israël considérée comme perdue d’avance. En revanche, la présence soviétique donne au Caire un motif de marchandage avec les États-Unis.
En effet, c’est une préoccupation majeure pour l’administration de Richard Nixon. Deux écoles de pensée s’opposent à Washington. Celle du département d’État, qui pense qu’une application complète de la résolution 2423 entraînerait une réduction considérable de la présence soviétique dans la région, et celle d’Henry Kissinger, conseiller à la sécurité nationale, qui considère que plus la situation de « ni paix ni guerre » durera, plus les Arabes se rendront compte que seuls les États-Unis ont les moyens de régler le conflit.
Le prix à payer pour les Arabes est de se montrer « modérés », c’est-à-dire de revenir dans le système occidental. Le problème de la stratégie de Kissinger est son incapacité de définir un tel règlement. Son identité de Juif allemand et de survivant de la Shoah le pousse à être très favorable à Israël et le facteur palestinien donne un caractère insoluble au conflit. Pour lui, le « réalisme », c’est-à-dire l’intérêt américain plus ou moins immédiat, prime sur la morale et sur les dégâts humains que peut provoquer sa politique, comme l’a montré le coup d’État au du 11 septembre 1973 au Chili ou son appui en 1971 à l’armée pakistanaise malgré les massacres qu’elle commet dans le futur Bangladesh.
La force essentielle de l’armée israélienne repose sur son aviation. Les militaires arabes ne peuvent espérer pouvoir l’affronter dans les airs à conditions égales. Il faut la neutraliser par un système combinant les rampes de lancement des missiles SAM et l’artillerie anti-aérienne. Cela peut se révéler efficace sur un espace de quelques kilomètres, mais un tel dispositif ne se déplace que lentement. Ainsi, le champ de bataille égyptien s’étend à l’ensemble de la zone du canal de Suez et peut aller dans le meilleur des cas jusqu’à la ligne des cols du Sinaï, qui n’est pas très loin. Pour les Syriens, c’est le Golan avant tout. Les militaires égyptiens avaient mis au point le plan « Granite 2 » devant les conduire jusqu’aux cols, puis après une pause couvrir l’ensemble du Sinaï.
LA PRÉPARATION POLITIQUE
Nasser comptait sur une action de l’ensemble des fronts arabes pour pouvoir diviser les forces israéliennes, mais la fiabilité de l’engagement du régime baasiste syrien était pour le moins discutable. Les événements de Septembre noir ont mis hors-jeu le front jordanien, ce qui permet de laisser à penser que le président égyptien ne se serait pas engagé dans une offensive à l’automne 1970, contrairement à ce qu’indiquent ses partisans. En revanche, le dernier coup d’État syrien, le 13 novembre 1970, qui donne tous les pouvoirs à Hafez Al-Assad change la donne. Le « mouvement de rectification » qu’il lance permet de voir l’émergence d’un pouvoir pragmatique. Il s’ensuit un rapprochement rapide entre l’Égypte et la Syrie.
Ayant éliminé du pouvoir la gauche nassérienne, Sadate a une plus grande marge de manœuvre. Il lance plusieurs projets de paix comprenant des étapes successives, mais toujours sur la base d’un retrait total des forces israéliennes. Les Israéliens ne veulent pas en entendre parler. L’administration Nixon, accaparée par la guerre du Vietnam, se montre intéressée, mais sans vouloir chercher à l’imposer ces derniers. De toute façon, 1972 est une année électorale aux États-Unis et il n’est pas question de s’aliéner les « amis d’Israël ». On fait quand même savoir que les Américains voudraient bien voir le départ des conseillers soviétiques d’Égypte.
Sadate évoque aussi publiquement de reprendre les hostilités militaires, ce qui n’est pas pris au sérieux par les responsables israéliens qui expriment leurs mépris des capacités intellectuelles et stratégiques des Arabes, en particulier dans l’aviation et les blindés. Les Soviétiques expliquent à leurs partenaires arabes qu’il faut trois conditions pour faire la guerre : des armes, de l’entraînement et la volonté de se battre. Or, il leur manque ce dernier élément. Ils se font les infatigables propagandistes de la résolution 242, mais ne veulent pas d’un nouveau conflit armé.
Sadate tente de faire comprendre aux uns et aux autres que le « gel » de la guerre serait insupportable pour son pays. En juillet 1972, il prend tout le monde par surprise en expulsant la plupart des conseillers soviétiques présents en Égypte. Il considère que l’entraînement de son armée est arrivé à son terme et que les Russes ne pourront pas lui interdire de se lancer dans un nouveau conflit. Pour sauver la situation, ces derniers livrent l’armement supplémentaire demandé par les Égyptiens.
Les années 1972 et 1973 sont marquées par un enchaînement d’actions terroristes4 (détournements d’avions notamment, mais aussi l’attaque contre les Jeux olympiques de Munich en septembre 1972) et antiterroristes qui dissimulent, largement involontairement, les préparatifs militaires arabes. Les généraux égyptiens mettent au point le plan « Badr » plus limité que « Granite 2 » : une traversée du canal de Suez avec une avancée de quinze à vingt kilomètres. Une guerre d’usure permettra ensuite d’arriver aux cols. Une coordination militaire est mise au point avec la Syrie et le soutien de l’Arabie saoudite. Néanmoins, les Égyptiens n’évoquent devant les Syriens qu’une progression jusqu’à la ligne des cols. Les deux actions militaires seront synchronisées.
L’armée égyptienne est spécialement entraînée à la traversée du canal par une série de grandes manœuvres qui permettent en même temps de multiplier les alarmes du côté israélien. Toute une série « d’intoxications » est lancée. La première consiste à dire que les armées arabes sont prêtes au combat : puisque les Arabes passent leur temps à mentir, c’est certainement encore une vantardise. On multiplie les fausses alertes. Le gendre de Nasser, Ashraf Marwan, probablement un agent double, fournit aux Israéliens des informations plausibles, mais fausses.
ISRAËL PRIS AU DÉPOURVU
L’information est cloisonnée. Il ne doit y avoir qu’une quinzaine de personnes en Syrie et en Égypte à avoir une vue complète de la situation. L’Arabie saoudite renforce son aide financière au Caire. À partir du 22 septembre 1973, le compte à rebours est lancé. La concentration des forces s’opère sous prétexte d’exercices d’automne. Le 3 octobre, les Soviétiques réalisent que la guerre est imminente et, à partir du lendemain, ils évacuent leurs ressortissants d’Égypte et de Syrie.
Ce n’est que quelques heures avant le début des combats que les responsables israéliens prennent la mesure de la situation. Ils n’avaient pas pris en considération le fait qu’il s’agissait d’une guerre à objectifs limités et ne comprennent pas le sens des opérations militaires pour les Arabes : mettre fin au statu quo à l’œuvre et créer un nouveau contexte politique. Mais du côté arabe, si le but est clair, on est resté imprécis sur les modalités politiques. La récupération des territoires perdus devra aussi passer par une reconnaissance juridique d’Israël, ce que l’on n’entend pas faire.
Le 6 octobre 1973, à 14 h, l’artillerie égyptienne ouvre le feu tout le long du canal de Suez. Les Égyptiens attaquent sur la totalité de la voie d’eau. La IIe armée couvre le secteur du canal, proprement dit, et la IIIe celui des lacs. La traversée du canal est une réussite totale, et sera inscrite dans les grands faits d’armes du XXe siècle. Vingt-quatre heures après le début des opérations, 100 000 hommes, 1 000 chars et 13 000 véhicules blindés sont passés de l’autre côté. La réaction militaire israélienne est désordonnée. Ne disposant pas de couverture aérienne, les pertes sont lourdes.
La principale préoccupation d’Israël est le front du Golan. Si les Syriens réunissent à opérer une percée, ils menacent directement le territoire israélien. Les combats sont intenses. Au soir du 7 octobre, la poussée syrienne est contenue. Contrairement à ce qui s’est passé sur le front sud, le commandement israélien a réussi à positionner efficacement ses unités et la vaillance des soldats a fait le reste. Le 10 octobre, les Syriens sont repoussés sur leurs positions de départ. Dans l’ensemble des combats, ils ont montré un vrai courage, mais ont souffert d’une doctrine militaire rigide qui interdit tout esprit d’initiative en dehors des consignes strictes données à l’avance. Grâce à la distance créée par le Sinaï, les Israéliens ont pu contenir les Égyptiens et concentrer leurs efforts sur le front nord.
PUNIR LA SYRIE
Pour punir les Syriens, les Israéliens lancent une offensive « aéropsychologique » contre l’économie du pays, causant un grand nombre de morts civils. Cela n’ébranle pas le régime de Damas qui compte, à juste titre, sur l’aide arabe pour reconstruire. L’Irak envoie des troupes de renfort en Syrie, mais comme il n’y a pas eu d’entente préalable, leur arrivée s’avère un peu chaotique.
Nixon étant paralysé par l’affaire du Watergate (1972-1974), c’est Kissinger qui détient de facto le pouvoir de décision. Il cumule désormais les fonctions de conseiller à la sécurité et de secrétaire d’État. Il croit d’abord à une victoire rapide des Israéliens et met du temps à comprendre la confusion qui règne chez les responsables israéliens. La direction soviétique, qui s’attendait à une défaite rapide des Arabes, doit à la fois maintenir la détente avec les États-Unis et assurer son devoir envers ses alliés. Aussi la Syrie reçoit-elle de l’armement soviétique livré par voie aérienne.
La question principale pour Israël est celle de la consommation en matériel, en particulier les avions et les blindés. À ce rythme-là, les gains israéliens deviendront des victoires à la Pyrrhus. Les Américains s’engagent à fournir l’aide demandée.
Sur la base de cette garantie, Israël prend l’offensive contre la Syrie. Les combats sont intenses et Damas semble menacée, mais, avec l’aide des Irakiens et des Marocains, la progression est arrêtée le 14 octobre. Il s’ensuit une guerre de positions. La Jordanie est contrainte par son opinion publique à envoyer des renforts en Syrie avec l’acceptation tacite des Israéliens et des Américains. Les Syriens accumulent des forces pour la grande contre-offensive prévue pour le 25 octobre. L’arrivée des renforts arabes leur a permis de tenir bon et de réorganiser leurs forces. Les troupes israéliennes sont à bout de souffle et le rapport des forces est en train de se renverser.
Pour diminuer la pression sur la Syrie, les Égyptiens lancent une offensive sans protection aérienne vers les cols. Le 14 octobre commence la plus grande bataille de chars depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Deux mille blindés, dont 1 200 chars, sont engagés sur un front de 140 kilomètres. Dans plusieurs secteurs, les Égyptiens réussissent une avancée d’une quinzaine de kilomètres, mais ils agissent de façon éparpillée, comme leurs adversaires au début de la guerre. Les Israéliens bénéficient cette fois de leur position défensive et de l’appui de l’aviation. L’infanterie mécanisée a protégé efficacement les blindés. À 15 h, l’offensive égyptienne est brisée et en fin de journée le commandement ordonne le retour sur les positions de départ. Les Égyptiens ont perdu 250 chars (soit l’équivalent de toutes leurs pertes depuis le début du conflit), contre une quarantaine du côté israélien.
Après des hésitations, le pont aérien américain à destination d’Israël prend une dimension massive. Le marché pétrolier mondial commence à être affecté par les bombardements israéliens sur la Syrie qui détruisent l’accès du pétrole saoudien et irakien à la Méditerranée. Le 17 octobre, sous l’impulsion du roi Fayçal d’Arabie saoudite, un mouvement de hausse du prix de l’or noir est lancé. Le 20, un embargo des exportations à destination des États-Unis et des Pays-Bas est décidé par les producteurs arabes. De son côté, l’Iran et le Venezuela jouent systématiquement la carte de la hausse des prix. Au bout de quelques semaines, le prix du pétrole est multiplié par quatre.
Après la bataille du 14 octobre dans le Sinaï, les Israéliens se retrouvent en position de force. Le pont aérien américain a commencé, la réserve blindée égyptienne a été considérablement entamée et les Américains les protègent contre une intervention militaire soviétique. Le 16 octobre, l’armée israélienne réussit à passer le canal de Suez et, après de violents combats, à établir une tête de pont, isolant la IIe armée égyptienne de la IIIe. Sadate ne mesure pas le risque d’encerclement de cette dernière et refuse, pour des raisons politiques, de la retirer de la rive asiatique.
LES DILEMMES DE L’URSS
Les Soviétiques pensent qu’il est temps d’aborder la solution politique et invitent Kissinger à Moscou. Ce dernier arrive le 20 octobre et tente de gagner du temps. Le 21, la vraie négociation peut commencer. La dégradation de la situation militaire contraint Sadate à faire savoir aux Russes qu’il a un besoin urgent de parvenir à cessez-le-feu. Il informe Al-Assad qu’en raison du pont aérien, ce n’est plus contre Israël, mais contre les États-Unis que les Égyptiens se battent, et que dès lors la victoire est impossible.
Les discussions aboutissent au vote, sous la dictée de Washington et Moscou, de la résolution 338 du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle à un cessez-le-feu et à l’application immédiate de la résolution 242 de novembre 1967. L’Égypte accepte immédiatement tandis qu’Israël tente d’accélérer l’encerclement de la IIIe armée égyptienne en s’emparant de la ville de Suez. La Syrie se trouve privée de la grande contre-offensive qu’elle entendait lancer.
La crise majeure qui suit est d’abord due à l’absence complète de supervision du cessez-le-feu alors que l’Union soviétique ne souhaite pas une défaite arabe et que les États-Unis cherchent une victoire israélienne limitée. Au-delà, c’est la place de l’Égypte qui est en jeu et Sadate en joue magistralement. Il a obligé l’Union soviétique à lui accorder une aide massive en utilisant le chantage implicite de passer dans le camp occidental. En même temps, il a fait clairement entendre aux Occidentaux que c’était bien son intention.
Ne voyant rien venir de la part des Américains, Sadate est contraint de réclamer une intervention soviétique. Dans la nuit du 24 au 25 octobre (en raison du décalage horaire, c’est encore le 24 à Washington et déjà le 25 à Moscou), le chef du Kremlin Leonid Brejnev envoie à Nixon un message tellement urgent qu’il est transmis par téléphone. Il propose l’envoi de forces militaires soviétiques et américaines pour garantir non seulement l’application du cessez-le-feu, mais aussi l’imposition d’une paix globale.
LE FAUX ULTIMATUM DE MOSCOU
Le message de Brejnev est immédiatement interprété à Washington comme un ultimatum. On sait aujourd’hui que ce n’était pas l’intention de Moscou. Réuni les 23 et 24 octobre, le Politburo n’a envisagé que l’envoi d’un maximum de 250 observateurs soviétiques à nombre égal avec les Américains. Le 24 octobre, à 11 h 41 heure locale, au bout d’une heure de discussion, la décision est prise à Washington de passer tout le dispositif militaire américain au stade de Defense Condition III (DEFCON III) 780, ce qui signifie la mise en situation d’alerte comprenant la mobilisation de tout l’appareil de dissuasion nucléaire. Cette alerte atomique est complètement disproportionnée par rapport aux enjeux.
Au matin du 25 octobre, le monde, incrédule, apprend que l’on est passé au stade de l’alerte nucléaire en raison du conflit au Proche-Orient. Les alliés européens se plaignent d’avoir été tenus à l’écart de décisions aussi importantes et le font savoir. Kissinger, pour s’excuser, plaidera la situation d’urgence tout en reconnaissant qu’une consultation n’aurait pas affecté les choix américains. Il s’ensuit toute une série de communiqués publics assez véhéments, les Européens accusant les États-Unis de ne pas les informer du contenu de leur politique proche-orientale et les Américains insinuant que la lâcheté européenne s’explique par leur dépendance envers le pétrole arabe. Les plus incrédules se comptent probablement au sein de la direction soviétique qui ne voit pas en quoi Moscou aurait menacé les États-Unis. La seule explication rationnelle que l’on trouve au Kremlin est qu’il s’agit en fait d’une manœuvre de politique intérieure destinée à donner une image de fermeté au président Nixon, englué dans l’affaire du Watergate.
Le 26 octobre 1973, le cessez-le-feu est instauré et la diplomatie prend le relais. Celle-ci va déboucher sur des accords de désengagement. Ne voulant pas traiter directement avec Israël, les Arabes vont accepter Kissinger, adepte de la politique des « petits pas », comme intermédiaire. Cela permettra à Israël de rétablir ses forces et de ne faire que de maigres concessions.
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