Le 17 octobre 1961, à l’appel de la Fédération de France du FLN, 30 000 Algériens manifestent pacifiquement à Paris pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur est imposé et réclamer l’indépendance de l’Algérie. Sous l’autorité du préfet de Police de l’époque, Maurice Papon, la manifestation est durement réprimée, tuant des dizaines d’Algériens.
Les historiens évoquent onze mille arrestations, des dizaines d’assassinats, des manifestants jetés dans la Seine, des centaines d’expulsions et autant de plaintes restées sans suite ; pour une nuit qui allait devenir un point aveugle du Récit national. Pas d’enquête, pas de procès et encore moins de commémoration.
Dès le lendemain de la manifestation, Jacques Panijel, commence le tournage de Octobre à Paris pour alerter l’opinion sur la tuerie qui vient de se produire dans les rues de Paris. Composé de captations documentaires, d’interviews de manifestants et de reconstitutions, le film a été censuré dès 1962 et Jacques Panijel menacé de poursuite. La fin de la guerre d’Algérie ne signifia pas pour autant la levée de l’interdiction. C’est seulement en 1973 que la situation s’est débloquée.
Après la grève de la faim du cinéaste et ancien résistant René Vautier, le film a obtenu son visa d’exploitation, il pouvait enfin être montré.
17 Octobre 1961 : Que s'est-il réellement passé ce jour-là à Paris
Manifestation du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine ». sur cette nouvelle vidéo de @CNMPLUS nous revenons sur un passage des plus sombre et plus controversés de l’histoire de la France contemporaine l’histoire : celui du massacre du 17 octobre 1961. Le Franc de libération National le FLN, lance un appel à la population algérienne de la région parisienne pour manifester dans les rues de paris contre ce couvre-feu discriminatoire et pour demander l’indépendance de leur pays. La répression est sanglante.
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