L'Algérie 1/3 : Les années Ben Bella
L'ALGERIE 2/3 - Houari Boumédiène
Errata : 1) Sécurité Militaire (et non pas DRS bien sûr), dirigée par K. Merbah. 2) "L'interdiction de l'alcool" est plutôt une interdiction théorique avec octroi de licences de vente d'alcool réservés aux anciens combattants et leurs veuves. Il y eut également des arrachages massifs de vignobles pour motifs économiques avec la sympathie des autorités religieuses.
L'ALGERIE 3/3 : La guerre civile
Que s'est-il passé sous la présidence de Chadli ? Comment s'est organisée la résistance du Front Islamique du Salut ? Quels ont été les événements les plus marquants de la guerre civile ? Comment Bouteflika a-t-il mis fin à la tension au sein de la société algérienne ? L'Etoffe d'un Chef vous explique tout sur les grands chefs d'Etat du XXe siècle.
Histoire de l'Algérie 1965 - 1971
L’histoire du jeune Etat Algérien, dans la décennie qui a suivi la guerre d’indépendance, est marquée par le coup d’Etat de 1965 qui provoqua le renversement de Ben Bella, et son remplacement par Boumediene. L’historienne Malika Rahal est questionnée, dans ce film du CHS réalisé par Jeanne Menjoulet, sur l’impact de ce coup d’Etat dans une période, « les années 1968 », marquée par l’effervescence étudiante, la contestation, et les luttes de libération, dans le monde entier. Si le renversement de Ben Bella ne donna pas lieu à une forte contestation en Algérie, cette opposition fut néanmoins importante dans le milieu étudiant algérien (sous l’influence de son syndicat l’UNEA), ainsi que dans les mouvances proches du parti communiste algérien et de la gauche du FLN. Malika Rahal montre de quelle façon Boumediene, après avoir est exercé une répression impitoyable sur les contestataires (emprisonnements, torture), est parvenu à rallier la jeunesse étudiante algérienne à son régime, en plusieurs étapes. A l’occasion notamment de ses prises de position lors de la guerre des 6 jours en 1967, de la mise en place d’un service national de la jeunesse, ou de l’organisation du festival Panafricain de 1969. Dans ce documentaire, des images d’archives et témoignages d’un ancien étudiant à Alger(Boussad Ouadi), d’une ancienne organisatrice du festival Panafricain (Elaine Klein Mokhtefi).et d’une ancienne militante des Black Panthers présente à Alger en 1969 (Kathleen-Neal-Cleaver).illustrent les paradoxes de cette contestation étudiante qui s’inscrit à la fois dans les mouvements de contestation des années 1968 et dans les années post-indépendance, marquées par le sentiment national et les mouvements de libération et d’affirmation des pays « non alignés », ayant récemment gagné leur indépendance. Comme le conclut l’historienne, « d’une certaine façon, 68, c’est l’enfant de 62 ». Cette connexion entre les indépendances africaines et les années 1968 ainsi que l’émergence des femmes ou le rôle des circulations sont par ailleurs soulignés par Pierre Guidi, Françoise Blum et Ophélie Rillon, qui ont codirigé l’ouvrage « Etudiants Africains en mouvements, contribution à une histoire des années 1968 » (dont le chapitre consacré à l’Algérie a été écrit par Malika Rahal). Quelques thématiques du livre collectif - qui étudie les années 1968 dans la diversité des pays africains - sont présentées en fin de documentaire.
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