De-l-amiraute-a-tipasa 11
Emporté par le vent de l'Histoire ...
Nous avons connu notre Saint-Bathélémy.
Nous avons fui la barbarie. Aucune protection du Pouvoir français. La présidence de la République est restée silencieuse. Quelques voix se sont élevées comme celle de Tixier Vignancour. Nous avons entretenu notre haine. Durant des années nous avons attendu le retour de bâton.
Quels mots puis-je ajouter à ces images, à ce drame que j'ai vécu ? Verlaine vient à mon secours et me dit : Ce sont des choses crépusculaires,
Des visions de fin de nuit.
O vérité, tu les éclaires
Seulement d'une aube qui luit.
Regardez les vacanciers de Robert Boulin.
Ce gouffre, c'est l'enfer, de nos amis peuplés !
Roulons-y sans remords, amazone inhumaine,
Afin d'éterniser l'ardeur de notre haine !
Charles Baudelaire
Regardons cette photo et puis celle qui suit, juste au-dessous. Dites-nous donc, quelle est la plus pitoyable ? Moins de sept ans les séparent.
Afin d'éterniser l'ardeur de notre haine !
Sept ans ont coulé, qui ont coulé trop lentement pour nous soit, mais nous avons vu un jour le bout du tunnel. Regardons ces deux vieillards qui se déplacent munis d'une canne.
Une image criante de vérité
Leurs jours sont comptés.
Oui c'est la fin dernière d'un régime si fier autrefois.
Autant en emporte le vent ...
Le 27 avril 1969, la France a dit non à la réforme du Sénat et des régions. S'estimant désavoué, le général a quitté ses fonctions de Président de la République le lendemain. Quelques jours plus tard, le 10 mai, un avion du GLAM l'a transporté ainsi que son épouse et son aide de camp François Flohic vers l'Irlande pour des vacances loin du Pouvoir et des élections à venir.
Emporté par le vent ... Gone with the wind.
Lire Michel Houellebecq :" (...) mais la nostalgie n'a rien d'un sentiment esthétique, elle n'est même pas liée non plus au souvenir d'un bonheur, on est nostalgique d'un endroit simplement parce qu'on y a vécu, ou bien ou mal peu importe, le passé est toujours beau, et le futur aussi d'ailleurs, il n'y a que le présent qui fasse mal, qu'on transporte avec soi comme un abcès de souffrance qui vous accompagne entre deux infinis de bonheur paisible.
Je sème toujours un peu de graines pied-noir.
Ma fille Isa Fleur, pianiste et soprano léger a reçu aujourd'hui son CD.
Une copie de son spectacle mais enregistré en studio par des professionnels. Elle est en tournée en province mais nous allons bientôt fêter l'événement. Champagne. Je n'aime que le Champagne !
La cantatrice chaude pour Isa Fleur tout comme Alger Le Clos-Salembier de son papa, deux ouvrages qui n'ont pas été publiés à compte d'auteur.Le CD sera vendu 15 euros après le spectacle et pour ceux qui ont déjà vu le spectacle et qui désirent obtenir le CD il sera expédié 20 euros.
Roulons-y sans remords, amazone inhumaine,
Afin d'éterniser l'ardeur de notre haine !
Charles Baudelaire
Regardons cette photo et puis celle qui suit, juste au-dessous. Dites-nous donc, quelle est la plus pitoyable ? Moins de sept ans les séparent.
Afin d'éterniser l'ardeur de notre haine !
Sept ans ont coulé, qui ont coulé trop lentement pour nous soit, mais nous avons vu un jour le bout du tunnel. Regardons ces deux vieillards qui se déplacent munis d'une canne.
Une image criante de vérité
Leurs jours sont comptés.
Oui c'est la fin dernière d'un régime si fier autrefois.
Autant en emporte le vent ...
Le 27 avril 1969, la France a dit non à la réforme du Sénat et des régions. S'estimant désavoué, le général a quitté ses fonctions de Président de la République le lendemain. Quelques jours plus tard, le 10 mai, un avion du GLAM l'a transporté ainsi que son épouse et son aide de camp François Flohic vers l'Irlande pour des vacances loin du Pouvoir et des élections à venir.
Emporté par le vent ... Gone with the wind.
Lire Michel Houellebecq :" (...) mais la nostalgie n'a rien d'un sentiment esthétique, elle n'est même pas liée non plus au souvenir d'un bonheur, on est nostalgique d'un endroit simplement parce qu'on y a vécu, ou bien ou mal peu importe, le passé est toujours beau, et le futur aussi d'ailleurs, il n'y a que le présent qui fasse mal, qu'on transporte avec soi comme un abcès de souffrance qui vous accompagne entre deux infinis de bonheur paisible.
Je sème toujours un peu de graines pied-noir.
Ma fille Isa Fleur, pianiste et soprano léger a reçu aujourd'hui son CD.
Une copie de son spectacle mais enregistré en studio par des professionnels. Elle est en tournée en province mais nous allons bientôt fêter l'événement. Champagne. Je n'aime que le Champagne !
La cantatrice chaude pour Isa Fleur tout comme Alger Le Clos-Salembier de son papa, deux ouvrages qui n'ont pas été publiés à compte d'auteur.Le CD sera vendu 15 euros après le spectacle et pour ceux qui ont déjà vu le spectacle et qui désirent obtenir le CD il sera expédié 20 euros.
Le temps qui passe
Réédition de mon premier livre, un roman que j'avais écrit à 19 ans.
En relisant les épreuves de cette nouvelles édition, (édition sur Internet) je brûlais d'envie de remanier des phrases où je voyais quelques rares répétitions. Las, je n'en n'avais pas le droit, ce livre est une réédition.
31 décembre 2015 au soir. Hier soir j'ai déambulé dans Paris. J'ai admiré un long moment les illuminations de l'imposante mairie et puis je me suis dirigé, tout droit vers la Seine que j'ai regardée dans le noir. J'ai réveillonné au théâtre Essaïon face au musée de Bobourg (centre Pompidou). Deux spectacles en musique, spectacles où chantait et jouait du piano ma fille Isabelle Fleur. Merveilleux public. Des dames étaient belles et les paillettes de leurs robes lancées des étincelles. J'ai rencontré des hommes qui avaient connu Alger. Amuse-bouches et Champagne à gogo. Je portais un smoking noir bien classique. Je n'ai pas dansé. Respect du deuil. Le théâtre Essaïon est un théâtre de Paris situé 6, rue Pierre-au-Lard à Paris 4ᵉ, dans le Marais. Ah, comme j'étais loin de mon littoral algérois auquel j'ai pensé. A Alger et dans ses environs je menais une vie plus simple et j'étais loin des mondanités.
Salut, derniers beaux jours
Marc Boronad - C’était à Alger. La mer calme et la température étouffante annonçaient le début de l’été. J’avais dix-huit ans. Je préparais mon baccalauréat. Comme tous les ans à cette époque, nous commencions déjà à déserter les classes. Les inquiets et les studieux étaient les seuls à réviser sagement. Les autres, dont je faisais partie, sortaient et s’amusaient. Mais pouvait-on encore sortir et s’amuser ? Des attentats avaient lieu un peu partout, des bombes ex...
Une épicerie du temps de la France en Algérie. L'épicerie des moineaux ! Quelle rue ? Peut-être la rue Charras ? Dites-nous.
Marc Boronad est né à Alger le 02 avril 1938. Il a donc connu la deuxième guerre mondiale, a vu partir son père en uniforme d'aviateur, a entendu les coups de sifflet de la défense passive et les explosions des bombes larguées par les Allemands, à l'aveuglette au-dessus de la ville. Il a aussi vécu la guerre d'Algérie durant près de huit ans et il a aussi été appelé sous les drapeaux dans l'aviation. Le temps légal était de vingt-sept mois. Cette guerre n'avait pas de nom. On disait : « les événements » ou : « le maintien de l'ordre ». Le terme de « guerre d'Algérie » a été officiellement adopté en France le 18 octobre 1999.
Il a été rapatrié le 26 juin 1962, une semaine avant l'indépendance. Il a fait carrière dans l'aviation civile et a visité quantité de pays. Il reste marqué par ses séjours au Mexique, de la région du Yucatan, là où les Mayas ont autrefois bâti des temples témoins de leur civilisation : Chichén-Itzà, Uxmal, Palenque ... Il a aussi admiré les pyramides de Gizeh, il a rêvé dans les jardins du Taj Mahal aux Indes ou sur les ponts de la Sérénissime.
En 1958 Marc a publié un roman rédigé à la première personne : Salut, derniers beaux jours . « Un ouvrage de jeunesse », soupire-t-il aujourd'hui. Le critique Gille Tauber (décédé en 2004) de la Dépêche quotidienne lui écrivait il y a quelques années : "Ne soyez pas inutilement dur avec vous-même. Le style de ce récit était celui qu'il fallait à l'époque ». Marc a eu l'honneur d'être nommé dans l'émission LECTURE POUR TOUS de Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Max-Pol Fouchet et de la charmante Nicole Vedrès disparue bien trop tôt, en 1965.
Salut, derniers beaux jours a été de nouveau publié en 2016 sous la direction de David Aubespin sur Amazon.
Marc est l'auteur d'une comédie musicale : une fresque où Eugénie, Sissi et Victoria, devenues de célèbres vieilles dames, évoquent sur la Riviera, leurs souvenirs, leurs voyages, leurs joies et leurs douleurs. Le premier titre choisi était : « Voyage en impériale ». Un titre que le compositeur avait refusé.
Sa dernière publication Alger - le Clos-Salembier, est un livre composé de nombreuses photos et de petits textes, éditée chez Alan Sutton dans la collection Mémoire en images.
Il est l'auteur de plusieurs sites dont le site du Clos-Salembier et le site du volley-ball au RUA ainsi que plusieurs blogs dont un dédié à Albert Camus et Tipasa et un autre à Blida et Chréa.
Citation : «L'être humain peut, je crois, surmonter la ruine et la misère et oublier qu' il a bu l'eau sale du caniveau. Il ne se console jamais de la perte de ses racines ».
Et il a fait sienne cette phrase de Jacques Ferron : « Il vaut mieux garder la nostalgie d'un paradis en le quittant que de le transformer en enfer en y restant ».
Madame GAUTIER Simone Cannes le 10 mars 2016
14 avenue de France
06400 Cannes
à
Monsieur François Hollande
Président de la République française
Palais de l'Élysée
55 rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Objet : Quai Branly – 19 mars 1962– le mensonge d'Evian
Monsieur le Président,
J'ai l'honneur de porter à votre connaissance l'horreur et la douleur que je ressens à la lecture des informations concernant votre projet de commémoration, reçues par le net.
Vous devez vous rendre au quai Branly, ce 19 mars, pour prononcer un discours, devant le Mémorial National de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
Il s'agirait bien d'une journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
C'est ce que vous affirmez n'est-ce-pas ?
En réalité, Monsieur le Président, je vous plains. Il se fera évident que vous êtes fort mal informé pour glorifier une telle date. Il s'agit de la commémoration d'un impudent mensonge d'État.
Tous les anciens combattants le savent, les avez-vous interrogés ? Le savent, aussi, tous ceux qui ont vécu cette époque et qui n'ont pas manqué d'accomplir leur devoir de transmission des faits, bien au-delà de leurs générations.
Ce 19 mars 1962 est la date de la signature des soi-disant accords d'Evian, ce sinistre mensonge d'État. Vous ne pouvez pas ignorer, en effet, que ce 19 mars 1962, ne fut en réalité que « l'accord » de poursuivre l'horreur dans laquelle nous, les Français d'Algérie, fûmes plongés, de même que les Harkis et autres musulmans pro-français, en toute conscience.
Vous ne pouvez pas ignorer que la signature du 19 mars 1962 ne fut qu'un paraphe du sang et tous les chantres pseudo-historiens dont - malheureusement pour votre connaissance - vous vous entourez, n'y changeront rien.
J'ai l'honneur de vous remettre, en pièce jointe, le courrier que j'ai adressé à vos prédécesseurs à propos d'un de ces massacres qui suivirent, le massacre du 26 mars 1962, Plateau des Glières à Alger. C'est au cours de cette tuerie, au milieu d'une humble foule de femmes, d'enfants, de vieux messieurs portant fièrement leurs décorations, que le père de mes enfants fut assassiné, sur un ordre venu du sommet de l'État.
J'ai refusé que le nom de mon époux soit inscrit sur la colonne du Quai Branly.
Par cette lecture vous comprendrez à quel point je suis heureuse, aujourd'hui, eu égard à la cérémonie que vous entendez y tenir, que le nom de mon époux ne figure pas sur cette colonne. Sa mémoire ne participera pas au déshonneur posthume, -de la souillure-, infligé à la mémoire de tous ceux dont les noms sont énumérés là.
Comment pouvez-vous prétendre représenter la France et les Français dans la commémoration d'une paix qui a provoqué deux fois plus de morts que durant tout le conflit ?
Quelle paix allez-vous évoquer devant les familles des Disparus.
Vous ne servez pas la paix en nous donnant une image de morgue. Et plus qu'un déni de mémoire, car là, il existe bien quelque chose, vous utilisez le déplacement de la mémoire, le plus horrible qui puisse exister, cette tentation d'éradiquer tout un peuple, tout un pan de l'Histoire de l'humanité à laquelle nous appartenons.
Quoique vous tentiez, nous existons.
Tous les échos douloureux, qui vous parviennent à l'évocation de cette date funeste, ainsi que ma propre douleur contribueront, je l'espère, à votre méditation sur le sujet.
Tout en comptant sur votre compréhension, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, les respectueuses salutations dues à votre charge.
Simone GAUTIER
Les centenaires Algériens
J'ai fait paraître en forme de blog Espaces des étés de Gabriel Teuler. Il suffit de passer par Google et inscrire le titre et le nom de l'auteur. La couverture du petit livre apparaît. Il suffit d'aller sur Retour au blog de Espaces des etes. Clique ! Je pense que vous aimerez.
Vous y trouverez de belles photos.
Boite de réception - mail Orange
Attention [email protected] est un voleur. Il a détourné les e.mails que je recevais. Trois jours sans messages, je ne trouvais point cela normal. Merci Orange ! Le voleur a disparu et sa boîte mail a vécu l'espace de quelques jours.
Bonne année 2020 à tous. Des vœux que je vous envoie de Paris où je vis depuis 1962 : Ainsi je suis un Parigot depuis 56 ans et j'aime Paris. Une bonne santé à vous tous et des réunions sympathiques. La galette des rois pour bientôt, des spectacles, des lumières et des enfants tout autour de nous. Nous essayons d'apprendre à vivre sans ceux qui nous ont quittés. Je pense à la première page du deuxième livre de François Sagan Un Certain sourire :"Et, je ne sais pourquoi, j'avais été envahie d'un violent sentiment de bonheur; de l'intuition physique, débordante, que j'allais mourir un jour, qu'il n'y aurait plus ma main sur ce rebord de chrome, ni ce soleil dans mes yeux. "
Manuel Macron insulte les rapatriés d'Algérie et il leur déclare que la colonisation est un crime contre l'humanité. Réponse d'un grand patriote :
« En un siècle, à force de bras, les colons ont, d'un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l'amour pouvait oser pareil défi... Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants » (Boualem Sansal – 2002)
Nous devînmes pauvres, par inadvertance, un jour d'été particulièrement chaud où l'on commémorait le cinquante-cinquième anniversaire de l'indépendance, la fin d'une guerre dont personne ne se rappelait plus si elle avait été gagnée ou perdue et que le président nous apprit que les caisses de l'État étaient vides.
Ce jour-là, on revint sur terre : nous voilà pauvres pour longtemps ! Au 55è anniversaire de l'indépendance, nous apprîmes que notre pain, nous l'achetions auprès de l'ancienne puissance colonisatrice ! Celle-là à qui le président algérien, expert en matière de diversion, vient d'exiger la repentance pour les crimes coloniaux.
C'est toujours utile de sortir la carte de la mémoire et du patriotisme, quand on veut noyer le poisson dans l'eau. Bouteflika sait que les peuples sont incorrigibles : il succombent au premier serment venu. Il suffit de poser la main sur le Livre ou de parler d'une voix étranglée par l'émotion. C'est gagné ! Ça marche à tous les coups. Ainsi se gouvernent les hommes.
Il convient de savoir faire semblant. Simuler est le seul lien qui unit la base et le sommet. Simuler le bonheur, la démocratie, la sérénité, l'amour de la patrie, la piété...Ou, comme sait si bien le faire le président, invoquer Dieu, le Coran, les martyrs, la nation en danger...
Ce 55è anniversaire de l'indépendance, Bouteflika a préféré parler de "crise économique grave", d'appeler le peuple à la "résistance" et d'exiger des dirigeants français qu'il se repentent de leurs actes de colonisateurs. Oui, mais cela ne résout pas la question, la seule question qui n'a jamais rencontré de réponse : comment est-on passé d'exportateur de céréales à importateur de pain ?
En 1962, la part des hydrocarbures dans les ventes à l'étranger n'était que de 53 pour cent ! Cela veut dire ce que cela veut dire : 47 pour cent de nos recettes provenaient de produits hors-hydrocarbures. Aujourd'hui, ce taux est passé à 3 pour cent ! L'Algérie ne produit plus rien, n'exporte plus rien. Et ce n'est ni la faute de Bigeard ni celle de Massu ! C'est la responsabilité des "libérateurs" qui ont pris le pouvoir en 1962, et dont notre président est un échantillon fort représentatif.
Aucune vision, aucune stratégie, rien que l'exercice absolu du pouvoir. La gouvernance ? Plus tard !En près de 19 ans de règne, Bouteflika n'aura pas diminué d'un seul dinar la facture alimentaire du pays, bien que les caisses de l'Etat n'ont cessé de déborder de dollars. Huit mille milliards de dollars plus exactement, de quoi devenir un pays quasi-développé, capable, en tout cas, de se passer de pétrole.
A l'échelle des crimes historiques, condamner 40 millions d'Algériens à la précarité est-il plus pardonnable que le crime de les avoir colonisés ?
Aucun président n'a bénéficié d'une si généreuse manne financière. Ce 5 juillet, un président digne de ce nom aurait annoncé à son peuple la fin de la dépendance pétrolière, la fin du chômage et des incertitudes. Au lieu de cela, il leur apprend qu'ils seront plus pauvres et sans aucune politique de rechange.
Parce qu'il n'a pas diversifié l'économie nationale malgré un afflux financier sans précédent, Bouteflika laisse une Algérie à l'agonie : dès cet automne, les subventions seront supprimées, nous connaîtrons le temps des licenciements de fonctionnaires, des produits de première nécessité inaccessibles de même que l'électricité, le temps du retour à la bougie et au charbon de bois, de la réduction des budgets santé et de l'éducation. mais aussi de l'incertitude sur les versements des retraites et des prestations sociales.
Vous attendez repentance des dirigeants français pour les crimes du passé.
Et vous, M. Bouteflika, qui vous pardonnera les crimes d'aujourd'hui et de demain ?
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[c=black]https://youtu.be/oifey_lV_Lw
Vous aimerez peut-être. Quant à moi j'ai vu défiler des souvenirs mais je me surprends moi-même par tant d'indifférence. J'ai revu Alger en 1968 pour quatre jours mais il n'y avait pas de chambres d'hôtel libres. Nous avons été logés à ... Sidi-Ferruch. Rebelote en 1977 mais un ami avait mis une voiture à notre disposition. La Madrague, Tipasa, cap Matifou et encore une chambre à Sidi-Ferruch ! Il est vrai que je m'étais rempli les yeux de tous les coins que j'aimais.Peut-être avais-je encore le mal du pays ? Mais la nostalgie n'est plus ce quelle était. Peut-être un coup de vieux ?
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Le maire de Metz Dominique Gros refusant d'enlever le porc du menu de la cantine de l'école, explique pourquoi.
Des parents musulmans ont demandé l'abolition du porc de toutes les cantines des écoles d'une banlieue de Metz Borny.
Le maire a refusé, et le secrétaire de la ville, a adressé une note à tous les parents avec l'explication suivante...
« Les musulmans doivent comprendre qu'ils doivent s'adapter à la Lorraine et à la France, à leurs coutumes, à leurs traditions, leur style de vie,parce que c'est là où ils ont choisi d'immigrer.
« Ils doivent comprendre qu'ils doivent s'intégrer et apprendre à vivre en Lorraine. Ils doivent comprendre que c'est à eux de changer leur style de vie, pas aux Français et Françaises qui les accueillent si généreusement.
“Ils doivent comprendre que les Français ne sont ni racistes ni xénophobes, ils ont accueilli beaucoup d'immigrants avant les musulmans (le contraire n'existe pas, c'est-à-dire que les états musulmans n'acceptent pas d'immigrants non musulmans).
Pas plus que d'autres pays, les Lorrains n'ont pas l'intention d'abandonner leur identité, ni leur culture.
Et si la France est une terre d'accueil, ce n'est pas le maire de Metz Dominique Gros .PS qui accueille les étrangers, mais les Messins et Lorrains français.
Finalement, ils doivent comprendre qu'à Metz (Lorraine) nous avons de racines judéo chrétiennes, des arbres de Noël et des fêtes religieuses, mais la religion doit demeurer du domaine privé.
La municipalité de Metz ville royale et impériale a raison de refuser toute concession à l'islam et la sharia.
Pour les musulmans qui ne sont pas d'accord avec la laïcité et ne se sentent pas confortables à Metz lorraine pays de Jeanne d'arc, il y a 57 beaux pays musulmans dans le monde, la majorité sous-peuplés, prêts à les recevoir avec des bras halal grand ouverts et en accord avec la sharia.
Si vous avez quitté votre pays pour venir en France mais non pas pour un autre pays musulman, c'est parce que vous pensez que la vie est meilleure en Lorraine plutôt qu'ailleurs. Posez-vous la question juste une fois; pourquoi la vie est-elle meilleure en France plutôt que dans votre pays d'origine?
« Une cantine où on sert du porc et du museau lorrain ou de la quiche lorraine avec une bonne tarte aux fraises ou à la mirabelle de Lorraine fait partie de la réponse ».
Un homme qui a raison, tout le monde le pense mais le dire c'est autre chose.
Si vous pensez comme moi, envoyez-le à tous vos contacts. Sinon supprimez-le et laissons-nous envahir.
Je respecte et ferai respecter mes racines!
Je respecte et ferai respecter mes racines!
Centenaires Algériens
La cour des comptes s'intéresse enfin aux "retraités" algériens ....
C'est l'intéressante découverte ( !) faite par la Cour des Comptes qui, en épluchant les comptes de la C.N.A.V (caisse nationale d'assurances vieillesse), l'organisme qui paye les retraites , a constaté que : le nombre de retraités centenaires algériens (plus de 50.000) était particulièrement important.
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Regardez donc mes amis ce qui se passe à Marseille :
voir l'en-tête complet
https://www.facebook.com/100008702525686/posts/2255203364779726/?d=n
Editions Delattre
Voici l'adresse pour retrouver Alger Le clos-Salembier :
https://www.editionsdelattre.fr/dom-tom-et-pays-etrangers/510-alger-le-clos-salembier-9782849108055.html
Dans le clair-obscur de ma mémoire, je me déplace par étapes dans mes souvenirs. Ainsi, sur les collines qui bordent Alger, côté est, je distingue le Clos-Salembier, la Redoute, le Golf et, plus bas, Belcourt et le Hamma. Je revois le centre aéré du Clos où les enfants jouaient, chantaient, riaient. A la piscine, ils apprenaient à nager et ils passaient leur brevet des 25 ou 50 mètres. L'été, les moniteurs préparaient de grandes fêtes auxquelles assistaient les parents.
Le nom du Clos-Salembier évoque pour moi les cités de Diar-el-Mahçoul et de Diar-es-Saâda, le bassin des Tritons et celui des Dauphins. A Diar-el-Mahçoul, des bâtiments « simple confort » avaient vite été construits et les bidonvilles alentour rasés. Le Clos, le Clos.
Et si ces pages allaient devenir une machine à remonter le temps.
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Wikipedia Marc Boronad
Marc Boronad est né à Alger le 02 avril 1938. Il a donc connu la deuxième guerre mondiale, a vu partir son père en uniforme d'aviateur, a entendu les coups de sifflet de la défense passive et les explosions des bombes larguées par les Allemands, à l'aveuglette au-dessus de la ville. Il a aussi vécu la guerre d'Algérie durant près de huit ans et il a aussi été appelé sous les drapeaux dans l'aviation. Le temps légal était de vingt-sept mois. Cette guerre n'avait pas de nom. On disait : « les événements » ou : « le maintien de l'ordre ». Le terme de « guerre d'Algérie » a été officiellement adopté en France le 18 octobre 1999.
Il a été rapatrié le 26 juin 1962, une semaine avant l'indépendance. Il a fait carrière dans l'aviation civile et a visité quantité de pays. Il reste marqué par ses séjours au Mexique, de la région du Yucatan, là où les Mayas ont autrefois bâti des temples témoins de leur civilisation : Chichén-Itzà, Uxmal, Palenque ... Il a aussi admiré les pyramides de Gizeh, il a rêvé dans les jardins du Taj Mahal aux Indes ou sur les ponts de la Sérénissime.
En 1958 Marc a publié un roman rédigé à la première personne : Salut derniers beaux jours . « Un ouvrage de jeunesse », soupire-t-il aujourd'hui. Le critique Gille Tauber (décédé en 2004) de la Dépêche quotidienne lui écrivait il y a quelques années : "Ne soyez pas inutilement dur avec vous-même. Le style de ce récit était celui qu'il fallait à l'époque ». Marc a eu l'honneur d'être nommé dans l'émission LECTURE POUR TOUS de Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Max-Pol Fouchet et de la charmante Nicole Vedrès disparue bien trop tôt, en 1965.
Marc est l'auteur d'une comédie musicale : Nos impératrices en voyage , une fresque où Eugénie, Sissi et Victoria, devenues de célèbres vieilles dames, évoquent sur la Riviera, leurs souvenirs, leurs voyages, leurs joies et leurs douleurs. Le premier titre choisi était : « Voyage en impériale ». Un titre que le compositeur avait refusé.
Sa dernière publication Alger - le Clos-Salembier, est un livre composé de nombreuses photos et de petits textes, éditée chez Alan Sutton dans la collection Mémoire en images.
Il est l'auteur de plusieurs sites dont le site du Clos-Salembier et le site du volley-ball au RUA ainsi que plusieurs blogs dont un dédié à Albert Camus et Tipasa et un autre à Blida et Chréa.
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L'Algérie fable Lafontaine
Si Jean de Lafontaine l'avait su, il aurait écrit ainsi :
L'Algérie se trouva fort dépourvue
Quand le Covid fut venu,
Pas un seul petit masque
Ni respirateur ni réanimateur
l'Algérie alla voir la Chine, la France mais encore l'Italie son amie
La priant de lui prêter quelques moyens pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle, espérant que le prix de l'or noir reparte de plus belle
Je vous donnerai quelques barils, lui dit-elle
Avant l'Out foi de musulman
Intérêt et principal
Ni la Chine ni l'Italie n'est prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps où nous construisions des hôpitaux ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je construisais des mosquées, ne vous déplaise.
— Des mosquées ? j'en suis fort aise.
Eh bien ! Priez maintenant.
Cette fable m'a été envoyée par une amie algérienne qui vit à Alger.
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Alger ! La capitale de chez nous. Vous aimerez peut-être . Les couleurs artificielles ne passent pas. J'ai reconnu presque tous les endroits. J'ai regardé froidement. Je n'ai plus envie de pleurer. L'usure du temps peut-être ?
https://www.youtube.com/watch?v=ewJ_X746gZY&fbclid=IwAR23IlwHkZXQpTvo5b7E-148ASAUyRJ7sZLPn_HNXCq028tIcP5itOQREWM
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Un communiqué de notre ami Alain Sanders journaliste à Présent :
Depuis la fermeture de l'espace aérien pour cause de coronavirus, l'aéroport Houari-Boumédiène est fermé. Sauf pour des vols d'Air France dits « de rapatriement (sic) ». Le 15 avril dernier (2020), Air France avait affrété un avion pour récupérer ce que, pour la circonstance, El Watan appelle des ressortissants français. Quelque 200 places disponibles. Et la promesse d'autres vols par la suite. Mais ils auront été des milliers à investir l'aérogare ce jour-là. Ce qui arrache ce cri du cœur à El Watan : « Le spectacle est humiliant pour ces citoyens et ces familles qui vivent le calvaire loin de leurs chez-soi. Sans compter le risque aggravé d'une contamination au virus corona dans la promiscuité imposée dans de telles circonstances. »
Merci Alain pour ces informations.
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Le Cercle algérianiste condamne avec vigueur les actes de vandalisme de la stèle du Cap d'Agde rendant hommage aux rapatriés d'Afrique du Nord. Non Une fois de plus, les porteurs de haine et militants racialistes de tous poils ont frappé en taguant et dégradant la stèle, inaugurée en 2013 à Agde, pour rendre hommage à tous les Français d'Algérie disparus tragiquement, notamment sur la terre qui les avait vu naître.
Cet acte inqualifiable, qui porte atteinte à la mémoire de milliers de victimes et blesse les familles, s'inscrit dans le sillage de ce déferlement de haine, encouragé par des mouvements extrémistes qui veulent aviver les fractures de notre pays et éradiquer tout pan d'histoire ou toute trace de mémoire qui ne leur conviendraient pas.
Le Cercle algérianiste s'associe à l'émotion de nos compatriotes de la région d'Agde profondément heurtés par ce vandalisme. Il demande à l'État de ne plus rien céder à ces mouvements communautaristes et négationnistes du drame des Français d'Algérie et de tout mettre en oeuvre pour que les auteurs de ces actes d'hostilité envers la France, qui ne cessent de se propager, soient punis avec sévérité.
Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste
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Aujourd'hui j'ai les cheveux tout blancs.Tipasa ? Un point coloré dans ma mémoire. Les Anglais disent :"Gone with tle wind". Emporté par le vent.
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Le blog Espaces des étés de Gabriel Teuler :
https://espaces-des-etes.skyrock.com/2718001882-Espaces-des-etes-de-Gabriel-Teuler.html
Le blog de La-Queue-en-Brie en région parisienne Val de Marne.
https://macommune.skyrock.com/1.html
09 Novembre 2021
Je suis rapatrié d'Algérie et je suis revenu le 26 juin 1962 (indépendance le premier juillet) avec une seule valise. Merci à Marine Le Pen d'avoir déposé une gerbe à l'intention du général de Gaulle. J'ai épongé le crachat. J'espère que d'autres rapatriés se manifesteront.
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Ah bien des jours se sont écoulés depuis cette photo ! Marceau est venu me voir et m'a souhaité une bonne année. Il a revu la maison dans laquelle il a joué durant des années et il sait combien ses grands-parents l'ont aimé. Il a compris que je n'aurais jamais pu vivre dans une maison de retraite -il était prévu que j'aie deux pièces alors que j'en ai huit et un sous-sol aménagé ! J'aurais pu prendre mon perroquet du Gabon à condition que la cage ne soit pas trop grande alors que ma cage est la plus grande vendue dans le commerce.Elle est placée dans une véranda chauffée. Le perroquet a tout de suite reconnu Marceau et lui a demandé des caresses. Marceau était chez lui.
Marceau, papy et Cléo du temps (très proche) où nous allions parfois dans de bons restaurants. Je leur parle souvent d'Alger mais je vois leur indifférence. En France nous allons déjeuner ensemble. Ils ne connaissent pas la guerre et ne veulent point en entendre parler. D'une certaine manière ils ont raison. Malgré moi je m'accroche à un passé de malheur.
Et les rapatriés d'Algérie ont refait leur vie. Fête des pères du 15 juin 2020.
Marc Boronad dans un restaurant sympathique avec deux de ses petits-enfants dans la région parisienne.Beaucoup de temps s'est écoulé depuis ce repas.
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Ma commune
http://macommune.skyrock.com/1/html
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Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts (...) Lamartine
Une histoire de Marc :
Jean NAUDY Toute une histoire !
Jean NAUDY (101 ans) Né le 01 décembre 1919 à Salies-du-Salat (Haute-Garonne) et mort le 16 février 2021 à Saint-Jean (Haute-Garonne).
Ah, j'ai bien connu Jean Naudy alors que je travaillais à Air-France (Huit ans). Il a été mon chef. Nous nous somme toujours détestés. Il voulait régner en maître. Mais le maître ne savait pas, n'attendait point une grande crise qui allait secouer son service. Voici : Des taxes de l'aéroport qui étaient agrafées sur chaque carte d'embarquement ne passaient pas toujours par l'huissier de l'Aéroport qui devait pratiquer le marquage par un petit trou. Les taxes étaient facilement récupérées et revendues aux agents du service Enregistrement. Fifty-fifty. Dans un même temps le montant de "taxi direct" qui était offert aux passagers qui avaient un long temps de transit, qui ne prenaient pas de repas, pouvaient se déplacer à Paris. Des passagers refusaient cette offre et attendaient dans la confortable salle nommée alors par les agents d'Air France :"Le Bao". Eh bien l'argent du taxi était encaissé frauduleusement par les agents. Les formulaires étaient remplis et la signature du passager imitée.
Et les excédents de bagage !
-Monsieur vous avez droit à 20 kilos. Regardez, vous présentez 35 kilos.
Un billet de banque bien plié tombait derrière le comptoir.Miracle. Le passager et malgré ses trois valises n'avait que 20 kilos !
Marc Boronad en uniforme mais il était passé à Deutsch Lufthansa.
Suite à la page suivante.
Encore l'histoire de Marc à Air France - Jean Naudy suite
Marc
Boronad au passage d'Air France. Jean Naudy était le responsable du Passage. Il était le grand chef et nous devions nous lever lorsqu'il rentrait dans notre salle de repos. Je garde en mémoire des agents commerciaux en uniforme qui faisaient un bras d'honneur en criant :"Pour toi Naudy !"
Dénonciation. Des licenciements mais pas de preuve. Le Canard Enchaîné, très vite informé, y est allé de son petit article en dénonçant le directeur-président Georges Galichon qui ne savait rien ni des taxes non oblitérées et ni des taxis directs. Nous avons tous imaginé la fureur de Galichon et de son entourage. Mais à Paris l'affaire a déclenché une grande colère et c'est Jean Naudy qui a dû laisser son poste. Il a été muté dans un bâtiment nommé DK, un bâtiment où il y avait une cantine et ses cuisines -et l'odeur des cuisines-, une salle pour les élèves en stage de formation et puis d'autres bureaux. Il a protesté, protesté encore et il s'est fait beaucoup entendre, en vain. Dans une grande colère il a laissé son beau bureau. Quelle image ai-je pu garder de Jean Naudy ? Il n'a jamais perdu son accent de Toulouse. Il portait un dentier.Adios Naudy !
Dénonciation. Des licenciements mais pas de preuve. Le Canard Enchaîné, très vite informé, y est allé de son petit article en dénonçant le directeur-président Georges Galichon qui ne savait rien ni des taxes non oblitérées et ni des taxis directs. Nous avons tous imaginé la fureur de Galichon et de son entourage. Mais à Paris l'affaire a déclenché une grande colère et c'est Jean Naudy qui a dû laisser son poste. Il a été muté dans un bâtiment nommé DK, un bâtiment où il y avait une cantine et ses cuisines -et l'odeur des cuisines-, une salle pour les élèves en stage de formation et puis d'autres bureaux. Il a protesté, protesté encore et il s'est fait beaucoup entendre, en vain. Dans une grande colère il a laissé son beau bureau. Quelle image ai-je pu garder de Jean Naudy ? Il n'a jamais perdu son accent de Toulouse. Il portait un dentier.Adios Naudy !
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