L'arrestation de Ben M'Hidi
Parti pris et pour cause écrit par le Général Massu...
- Ben M'Hidi,
était membre du comité de coordination et d'exécution.
- Il était un des chefs FLN en Oranie.
- «
- » dans cette région,
- l'avaient désigné pour la gestion des attentats dans le département d'Alger.
Un massacre de femmes et d’enfants- en Oranie lui serait
- .
- C’est lui qui a voulu la grève insurrectionnelle du 28 janvier 1957.
- Il voulait faire du département d’Alger, « un nouveau Dien-Bien-Phu »
- L' échec de la grève, les coupes sombres provoquées par les arrestations,
l'obligent à rester à Alger.
- Les forces de l'ordre ont réussi à remonter la filière qu'il veut renforcer.
- Il est arrêté le 16 Février 1957
par les parachutistes du Colonel Bigeard et les policiers de la DST.
- Il voulait faire du département d’Alger, « un nouveau Dien-Bien-Phu »
- Ils est directement responsable
de la mort de dizaines d’Algérois, surtout de femmes et d’ enfants lors des attentats à la bombes.
Ben M'Hidi Larbi,
était gardé dans un cantonnement du 3° R.P.C.
à la disposition des services de police ( D.S.T. ) et
des services de renseignements du 2° bureau de
la 10° région militaire d’Alger.
- Ils avaient obtenu de lui certains renseignements,
et en attendaient d’autres.
- Il sera transféré
le 3 mars 1957 à 23 heures à Maison-Carrée.
- Il sera supprimer
avec l’accord des politiques de l’époques.
- Sa disparition
comblera le vœu de notre Ministre de la guerre,
M. Max Lejeune, il estimait que Ben M’Hidi Larbi
avait suffisamment de sang sur les mains pour que
son suicide soit souhaitable.
- Il me précisa :
« Dites-vous bien que si l’avion de Ben Bella
n’avait pas été piloté par un équipage français,
il ne se serait jamais posé. »
Le Bilan de ce premier trimestre :
- Du 20 janvier au 31 mars :
- La 10° division parachutiste a arrêté 1.827 membres du F.L.N.
- Ces individus étaient :
- membres de cellules : 267
- tueurs et terroristes : 253
- collecteurs de fonds : 322
- propagandistes et agents divers : 985
- Parmi ces 1.827 membres du F.L.N. :
- environ deux cents ont perdu la vie dans l'exécution de leurs missions,
au cours de combats corps à corps, de poursuites, d'évasions, d'accidents divers.
- Pendant ce premier trimestre 1957,
en face de ces deux cents membres du FLN qui ont perdu la vie,
il faut mettre les 168 assassinats d’Européens dans la Mitidja et
surtout les 68 fermes abandonnées du fait de l’insécurité permanente dans
les régions de l’Arba, Rivet, Alma, Maréchal Foch, Saint-pierre Saint-Paul.
- environ deux cents ont perdu la vie dans l'exécution de leurs missions,
- L'armement saisi comprenait :
- 87 bombes,
- 200 kg d'explosifs,
- 166 grenades.
- 812 armes ( pistolets, mitraillettes ).
- Ces individus étaient :
- La 10° division parachutiste a arrêté 1.827 membres du F.L.N.
- Quant au bilan des pertes des forces de l'ordre,
il est très léger, contrairement au films produit par Yasef Saadi,
- Pendant les trois premiers mois de 1957 :
- Le 1er R.C.P. a eu un officier blessé,
- le 1er R.E.P. un sous-officier et trois légionnaires blessés,
- le 28 R.P.C. deux tués dont un officier le lieutenant Guillaume,
- le 38 R.P.C. aucune perte.
- le 20 G.A.P. aucune perte.
- Pendant les trois premiers mois de 1957 :
La répression a sans doute été désagréable, voire pénible à supporter.
Contrairement à la tactique terroriste du F.L.N.:
- Elle n'a été ni inhumaine ni impitoyable.
Elle n'a pas exprimé un manque de cœur puisqu'elle a été imposée par le seul souci
de sauver des vies humaines.
- Elle a atteint notre premier objectif : l'éclatement de la fourmilière terroriste,
ainsi qu'en témoigne une lettre de Mohand Aklj à Yacef Saadi ( alias Reda ).
A la vérité,
- les coups portés par l'armée aux cellules politiques d'Alger ont été durement ressentis par
les dirigeants du F.L.N. qui ont donné l'ordre de suspendre pour le moment la collecte de fonds, pour reporter l'effort sur la propagande auprès des militants de base.
- Certaines cellules ont perdu contact avec l'échelon supérieur, par disparition de membres intermédiaires
de la hiérarchie, de « boîtes aux lettres ».
Les dirigeants du F.L.N.
- ont attribué leur échec dans Alger aux facilités qui leur avaient été laissées auparavant et
qui leur avaient fait négliger les règles de l'action clandestine.
- Il ne faisait alors pas de doute que le moindre ralentissement dans notre action permettrait une reconstitution rapide de tout l'appareil politico-administratif.
- Les chefs rebelles d'Alger et leurs complices communistes
ont évacué la ville, pour la plupart, et se sont réfugiés dans le Piémont
( Sud de Souilla Maréchal-Foch Menerville ),
mais sont demeurés prêts à reprendre leur action interrompue.
- Dans tous les lieux
où l'organisation rebelle avait été démantelée, l'état d'esprit s'est amélioré.
La fréquentation scolaire est un baromètre de l'opinion :
(25 000 élèves dans le Grand Alger le 25 février, contre moins de 1 000 au début du mois).
- La population reprenait confiance, non dans notre générosité, mais dans notre fermeté,
c'est-à-dire notre détermination à garder sous les verrous les hors-la-loi que nous avions arrêtés.
Seule cette détermination délivrait le peuple de la peur, délivrance sans laquelle aucune
organisation d'autodéfense contre les tueurs ne pouvait être entreprise.
Cependant,
- à la suite de ce premier effort, la situation était loin d'être complètement retournée.
- La masse attendait de voir si notre action allait continuer avec autant d'intensité et d'obstination.
Pour le moment, elle était dans l'expectative. Elle était déroutée par notre nouvelle fermeté.
- il fallait lui redonner des chefs, les anciens combattants pouvaient être utilisés.
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