- "Les corps à enjamber dans la rue" : les confidences bouleversantes d’Étienne Daho sur son enfance© COADIC GUIREC / BESTIMAGE"Enfant, on s'accommode de tout et l'on peut même jouer sous les bombes". Dans les colonnes de Paris Match le 26 octobre 2022, Étienne Daho résumait presque ironiquement son enfance en pleine guerre. Né à Oran le 14 janvier 1956, le chanteur n'avait que cinq petites années lorsque la guerre d'Algérie a commencé. Dans la ville ravagée par les combats et où les balles fusaient, l'interprète de Week-end à Rome a fait vivre l'enfer à ses parents. Très indiscipliné, comme il le confiait sur les ondes d'Europe 1 le 5 octobre 2019, il a été placé dans une pension gérée par un homme qui l'effrayait. Après que sa famille a quitté Oran pour une station balnéaire non loin, sa mère a pris une grande décision : celle de quitter l'Algérie pour la France, à Reims plus précisément. Là, il a été éduqué par son oncle et sa tante. "Il fallait une autorisation paternelle pour pouvoir quitter l'Algérie. Ça a été compliqué, se souvenait auprès d'Europe 1 celui dont le père avait quitté le domicile familial. On a fini par avoir une autorisation mais j'ai eu la sensation d'être rentré clandestinement en France. Maintenant, dès que j'arrive à une douane, quelque chose me grattouille." Cette enfance cabossée, Étienne Daho ne pourra jamais l'oublier."J'ai survécu à des choses, oui... J'ai grandi à Oran dans un climat de guerre civile, les corps à enjamber dans la rue, se cacher pour éviter les balles... Cette expérience précoce de la mort m'a donné un appétit de vie qui ne m'a jamais abandonné", résume-t-il dans les colonnes du Journal du dimanche le 30 avril 2023. Installé en France, le chanteur s'est mis à apprécier son quotidien plutôt tranquille. Mais ses démons l'ont rattrapé quelques années plus tard. "Quand j'étais adolescent, j'aurais pu glisser vers une forme de romantisme noir cultivé par mes copains qui étaient des petits-bourgeois fascinés par la mort, a-t-il ajouté auprès de nos confrères. Je partageais ce romantisme pour faire partie du groupe, mais j'ai résisté car cela éveillait trop de démons en moi." Même une fois adulte, Étienne Daho s'est transformé en trompe-la-mort. "Des années plus tard, j'aurais pu me brûler les ailes avec le succès, les excès, les nuits blanches et la défonce, que j'ai arrêtée dès le milieu des années 1990, se souvient-il dans les colonnes du JDD. Je voulais préserver ma vitalité, j'étais plus
- ambitieux pour ma vie et ma musique."
- https://youtu.be/emTfv65m7xY
- Pour visionner la vidéo ci-dessous merci de cliquer sur ce lien :
- Étienne Daho aurait pu se "brûler les ailes"
- Né à Oran en Algérie, Étienne Daho a grandi dans l'enfer de la guerre. Dans les colonnes du Journal du dimanche le 30 avril 2023, il se souvient de ses premières années passées entre les balles et les bombes.
- « L’horizon commence à blanchir et bientôt, je l’espère, luira sur l’Algérie l’aube de la paix...
- « Je voudrais, de toute mon âme, être le Central de la pacification, la vraie cette fois, celle des esprits.Ces paroles de paix ont été prononcées par Roger Gavoury devant ses collaborateurs lors de la prise de ses fonctions de commissaire central d’Alger, quelques jours seulement avant son assassinat par l’OAS, le 31 mai 1961.Ce dernier assurait depuis plus d’un an les difficiles fonctions de commissaire central adjoint du grand Alger, et fut déjà la cible d’un attentat à l’explosif et de nombreuses menaces de mort.La police judiciaire détermina que le crime a été commis en raison de l’attitude ferme manifestée par ce fonctionnaire, particulièrement investi pour maintenir l’ordre à Alger et réprimer les troubles provoqués par les organisations subversives activistes.Jean-François Gavoury à proposde police à Alger, par l'OASSur sa page Facebook Jean-François Gavoury s’adressant à un ami écrit :Celle-ci se montre implacable ".« Émotion à l’écoute de Delphine Renard qualifiant si opportunément de « Justes » les neuf morts de Charonne et bénissant leur mémoire ».Michel Dandelot
- L’extrait de vidéo ci-dessous est un montage que j’ai réalisé, patientez 10 secondes avant son début.
- Le 8 février 2022 il prononça une allocution lors de la cérémonie commémorative des neuf morts de Charonne.
- " Le combat que je mène depuis une décennie et demie pour la reconnaissance par les pouvoirs publics des victimes de l'OAS se double, depuis tout juste 5 ans, d'un autre... contre la maladie.
- Alors que, dans le sud de la France, l'extrême droite rend hommage aux assassins de l'OAS, Jean-François Gavoury raconte l'assassinat de son père Roger en 1961 par un commando de l'OAS impliquant Roger Degueldre, Albert Dovecar et Claude Piegts. Il s'insurge contre ces hommages et raconte l'affaire de Marignane, où il a combattu avec succès la réalisation d'une stèle commanditée par le maire Front National. A Perpignan, l'histoire se répète...
- de l'assassinat de son père, commissaire
- Dix individus de l’organisation civilo-militaire dissidente impliqués dans son assassinat furent déférés devant les tribunaux militaires. Trois d’entre eux furent fusillés.
- Le 4 juin, l’OAS revendiquait cette « exécution » dans un tract ronéotypé à en-tête « OAS – Sous Secteur Alger-Ouest », distribué dans les boites aux lettres de la ville en précisant que l’organisation avait « jugé » le commissaire divisionnaire Gavoury notamment pour « crime de haute trahison » et « complicité avec le régime ».
- Au cours de la nuit du mercredi 31 mai 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie, le commissaire divisionnaire Roger Gavoury, cinquante ans, fut assassiné à coups de poignard de parachutiste par un commando de l’Organisation Armée Secrète, à l’intérieur de son studio situé au 4e étage de l’immeuble du 4-6 rue du Docteur Trolard à Alger (ex-Algérie française).
- « Je rêve d’une Alger où les hommes s’entraiment enfin, sans plus être séparés par des races, des religions ou des mers. »
- « L’horizon commence à blanchir et bientôt, je l’espère, luira sur l’Algérie l’aube de la
http://www.micheldandelot1.com/
.
Les commentaires récents