La semaine passée à L'Espace culturel Louis Aragon à Saint-Vallier a été riche d'enseignement. Une exposition : « L'Algérie, de la colonisation à la guerre » a été proposée à la population du 28 novembre au 3 décembre 2022 inclus.
La semaine passée à L'Espace culturel Louis Aragon à Saint-Vallier a été riche d'enseignement.
Une exposition : « L'Algérie, de la colonisation à la guerre » a été proposée à la population du 28 novembre au 3 décembre 2022 inclus.
Le samedi 3 décembre, un film a été projeté sur grand écran. Ce film de René Vautier avait été tourné après l'Indépendance en 1963 avec de jeunes cinéastes algériens : « Peuple en marche ».
Après le film, c'était au tour de Henri Pouillot, accompagné de Liliane Rehby, de venir nous parler de l'Algérie pendant et après la guerre de libération et de nous relater son expérience personnelle à la villa Susini, où la torture était institutionnalisée par l'armée française. Henri Pouillot en arrivait au constat que cette guerre avait fait beaucoup de morts mais qu'il était impossible d'avoir des chiffres officiels, surtout concernant la population algérienne. Les bombes au napalm, fort utilisées par les français, avaient détruit environ 800 villages algériens, ces villages dans la montagne que l'armée française voulait raser pour empêcher les combattants du FLN d'y trouver refuge. Une autre solution pour vider les villages était de parquer des centaines de personnes dans des camps d'internement, bien sûr dans d'horribles conditions.
L'OAS (Organisation de l'armée secrète), organisation fasciste par excellence, joua un rôle détestable en Algérie et essaya par tous les moyens, y compris les plus odieux, de conserver une Algérie française. .
Le peuple algérien, après cette guerre de libération, aspira à une nouvelle vie, avec de nouvelles perspectives et une solidarité entre les villageois et les soldats algériens s'établit, pour tout reconstruire.
132 ans de colonialisme était à transformer en espoir et en actions garantissant la liberté et une vie décente pour chacun.
Le public présent à L'ECLA ne s'est pas distingué par son nombre élevé mais a été fortement impressionné et intéressé par Henri Pouillot et le film projeté. Un bel après-midi de compassion. »
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