Après une résistance farouche et une lutte héroïque, menées contre la France coloniale, qui l'a occupée de 1830 à 1962, avec le lourd et dramatique bilan que l'on connait (génocides, enfumades, massacres et carnages commis contre ses habitants et la destruction et la spoliation de leurs biens, meubles et immeubles, l'Algérie a finalement arraché son indépendance, en juillet 1962, grâce à sa glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, au prix d'énormes sacrifices et sous l'admiration, le respect et la reconnaissance unanime de la Communauté internationale. L'entreprise de reconstruction et d'édification nationale et du développement du pays ne se sont pas déroulés sans difficultés de différentes natures.
Les compagnons d'armes d'hier sont même devenus des adversaires politiques irréconciliables. Chacun visant à mettre en œuvre la politique qui lui paraît la meilleure, pour le pays, en provoquant raidissement, contestation et opposition chez les uns et les autres. A l'exception des groupes armés islamistes apparus dans les années 1990, ouvertement encouragés par des pays étrangers, arabes et occidentaux, ces confrontations n'ont pas dépassé le cadre politique, social et culturel. Au plus fort des différentes crises vécues par notre pays depuis 1962, jamais l'Etat algérien, avec ses démembrements et ses institutions, n'a failli à ses obligations constitutionnelles de présence, de protection et de service au profit du citoyen, même s'il avait parfois dû les adapter aux situations inhérentes à ces crises cycliques.
Les adeptes de l'anarchisme, qui revendiquent la dislocation de ces institutions vitales de l'Etat algérien, cherchaient à semer le chaos et le désespoir et voulaient la fin de la nation algérienne, dans toute sa riche diversité, à travers des divisions concoctées avec l'aide de pays étrangers ouvertement hostiles au nôtre, dont ils convoitent l'immense et riche territoire, ainsi que les formidables ressources de son sous-sol, de sa mer territoriale, de sa zone économique exclusive et de son espace aérien.
En demeurant uni et imperméable aux influences néfastes émanant de l'étranger ou d'éternels opposants sur le plan interne, le peuple algérien ne pourra que transcender les difficultés et crises de croissance, somme toute naturelles, qu'il aura à connaître dans le futur. J'étonnerai certainement plus d'un ou d'une compatriote en affirmant, sans risque de me tromper, que les Algériens et Algériennes vivent aujourd'hui plutôt mieux que de nombreux peuples du Sud, voire même que certains peuples du Nord de notre planète, et que l'Etat algérien, malgré ses diverses lacunes, n'a pas l'apanage de tares bureaucratiques et sociales, dont souffrent d'ailleurs de nombreux Etats dans le monde.
Les critiques systématiques, pleurnicheries, victimisations et autres jérémiades, essentiellement dues à l'esprit d'assisté développé par les uns et les autres, répétées à satiété par certains « opposants », de tous bords, dont elles sont devenues un fonds de commerce politiquement juteux, ne devraient pas occulter les avancées réalisées et les efforts déployés dans plusieurs secteurs. Ces réalisations ont permis à l'Etat algérien de faire face, avec succès, à l'une de ses plus grandes crises sociales, incarnée par le mouvement populaire, le Hirak pacifique, qui s'était déroulé dans une discipline et un civisme exemplaires, à partir du 22 Février 2019, grâce notamment à la lucidité et à la clairvoyance de ceux et celles qui l'ont accompagné et encadré de part et d'autre et que les citoyens et la communauté internationale ont chaleureusement salués pour leur professionnalisme.
Sans aucun doute, en gérant plus rationnellement nos moyens financiers et matériels, non négligeables. Nos frais et dépenses divers. Et, en réduisant considérablement le gaspillage dans notre consommation quotidienne de produits alimentaires, de plus en plus chers et, bien sûr, en améliorant notre relation au travail, en la rendant plus saine et efficace, nous arriverons à vivre dans des conditions certainement meilleures et moins contraignantes et stressantes, qui suscitent des colères légitimes à cause de notre grande dépendance de l'étranger, en matière de production d'équipements industriels et technologiques, dont l'économie algérienne a grandement besoin aujourd'hui.
En ces temps de recomposition à pas forcés de la scène internationale, que les pays occidentaux voudraient, encore, monopolaire, avec toutes les retombées positives pour ses ambitions militaires, diplomatiques et économiques et que le reste du monde ferait tout pour la rendre irréversiblement multipolaire, les Etats et peuples parasites seront vraisemblablement livrés à eux-mêmes et aux pires exactions des autres acteurs de cette scène, après la terrible pandémie du Covid 19, dont la voracité n'aura pratiquement aucune limite.
Ce sont les défis et les ambitions raisonnables qui forgent les peuples.
En effet, plus ils sont élevés, plus ils les hisseront et les pousseront vers des sommets, des horizons et des rives plus sûres et sereines et rendent leur vie passionnante.
L'Etat et le peuple algérien ont la chance de disposer d'atouts considérables pour occuper de bien meilleures positions que celles auxquelles ils nous ont habitués par le passé, dans les différents classements des nations, dans divers domaines. Contrairement à l'aventurier, l'homme sage et responsable sait que mieux vaut avoir un Etat, même avec des lacunes, des insuffisances et des défaillances que de ne pas en avoir du tout, comme le souhaitait une certaine frange du Hirak, avec son mot d'ordre suicidaire « yatnahaw gaâ », insidieusement soufflé par « l'envoyée spéciale » d'une chaîne de télévision arabe, à Alger, à un adolescent du Hirak, qui en a fait un buzz sur les réseaux sociaux, et qui a signé la fin du Hirak originel et le début de toutes les dérives verbales, grosses de toutes les menaces pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité de la nation algérienne. Lui emboitant le pas, les ténors autoproclamés extrémistes du Hirak ont voulu le dévier de ses deux revendications majeures initiales « Non aux prédateurs cupides et obstinés du clan des Bouteflika » et « Non au 5ème mandat », massivement soutenues par le peuple algérien et faites siennes par l'ANP, qui avait rapidement rejoint les rangs du peuple algérien.
Les compagnons d'armes d'hier sont même devenus des adversaires politiques irréconciliables. Chacun visant à mettre en œuvre la politique qui lui paraît la meilleure, pour le pays, en provoquant raidissement, contestation et opposition chez les uns et les autres. A l'exception des groupes armés islamistes apparus dans les années 1990, ouvertement encouragés par des pays étrangers, arabes et occidentaux, ces confrontations n'ont pas dépassé le cadre politique, social et culturel. Au plus fort des différentes crises vécues par notre pays depuis 1962, jamais l'Etat algérien, avec ses démembrements et ses institutions, n'a failli à ses obligations constitutionnelles de présence, de protection et de service au profit du citoyen, même s'il avait parfois dû les adapter aux situations inhérentes à ces crises cycliques.
Les adeptes de l'anarchisme, qui revendiquent la dislocation de ces institutions vitales de l'Etat algérien, cherchaient à semer le chaos et le désespoir et voulaient la fin de la nation algérienne, dans toute sa riche diversité, à travers des divisions concoctées avec l'aide de pays étrangers ouvertement hostiles au nôtre, dont ils convoitent l'immense et riche territoire, ainsi que les formidables ressources de son sous-sol, de sa mer territoriale, de sa zone économique exclusive et de son espace aérien.
En demeurant uni et imperméable aux influences néfastes émanant de l'étranger ou d'éternels opposants sur le plan interne, le peuple algérien ne pourra que transcender les difficultés et crises de croissance, somme toute naturelles, qu'il aura à connaître dans le futur. J'étonnerai certainement plus d'un ou d'une compatriote en affirmant, sans risque de me tromper, que les Algériens et Algériennes vivent aujourd'hui plutôt mieux que de nombreux peuples du Sud, voire même que certains peuples du Nord de notre planète, et que l'Etat algérien, malgré ses diverses lacunes, n'a pas l'apanage de tares bureaucratiques et sociales, dont souffrent d'ailleurs de nombreux Etats dans le monde.
Les critiques systématiques, pleurnicheries, victimisations et autres jérémiades, essentiellement dues à l'esprit d'assisté développé par les uns et les autres, répétées à satiété par certains « opposants », de tous bords, dont elles sont devenues un fonds de commerce politiquement juteux, ne devraient pas occulter les avancées réalisées et les efforts déployés dans plusieurs secteurs. Ces réalisations ont permis à l'Etat algérien de faire face, avec succès, à l'une de ses plus grandes crises sociales, incarnée par le mouvement populaire, le Hirak pacifique, qui s'était déroulé dans une discipline et un civisme exemplaires, à partir du 22 Février 2019, grâce notamment à la lucidité et à la clairvoyance de ceux et celles qui l'ont accompagné et encadré de part et d'autre et que les citoyens et la communauté internationale ont chaleureusement salués pour leur professionnalisme.
Sans aucun doute, en gérant plus rationnellement nos moyens financiers et matériels, non négligeables. Nos frais et dépenses divers. Et, en réduisant considérablement le gaspillage dans notre consommation quotidienne de produits alimentaires, de plus en plus chers et, bien sûr, en améliorant notre relation au travail, en la rendant plus saine et efficace, nous arriverons à vivre dans des conditions certainement meilleures et moins contraignantes et stressantes, qui suscitent des colères légitimes à cause de notre grande dépendance de l'étranger, en matière de production d'équipements industriels et technologiques, dont l'économie algérienne a grandement besoin aujourd'hui.
En ces temps de recomposition à pas forcés de la scène internationale, que les pays occidentaux voudraient, encore, monopolaire, avec toutes les retombées positives pour ses ambitions militaires, diplomatiques et économiques et que le reste du monde ferait tout pour la rendre irréversiblement multipolaire, les Etats et peuples parasites seront vraisemblablement livrés à eux-mêmes et aux pires exactions des autres acteurs de cette scène, après la terrible pandémie du Covid 19, dont la voracité n'aura pratiquement aucune limite.
Ce sont les défis et les ambitions raisonnables qui forgent les peuples.
En effet, plus ils sont élevés, plus ils les hisseront et les pousseront vers des sommets, des horizons et des rives plus sûres et sereines et rendent leur vie passionnante.
L'Etat et le peuple algérien ont la chance de disposer d'atouts considérables pour occuper de bien meilleures positions que celles auxquelles ils nous ont habitués par le passé, dans les différents classements des nations, dans divers domaines. Contrairement à l'aventurier, l'homme sage et responsable sait que mieux vaut avoir un Etat, même avec des lacunes, des insuffisances et des défaillances que de ne pas en avoir du tout, comme le souhaitait une certaine frange du Hirak, avec son mot d'ordre suicidaire « yatnahaw gaâ », insidieusement soufflé par « l'envoyée spéciale » d'une chaîne de télévision arabe, à Alger, à un adolescent du Hirak, qui en a fait un buzz sur les réseaux sociaux, et qui a signé la fin du Hirak originel et le début de toutes les dérives verbales, grosses de toutes les menaces pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité de la nation algérienne. Lui emboitant le pas, les ténors autoproclamés extrémistes du Hirak ont voulu le dévier de ses deux revendications majeures initiales « Non aux prédateurs cupides et obstinés du clan des Bouteflika » et « Non au 5ème mandat », massivement soutenues par le peuple algérien et faites siennes par l'ANP, qui avait rapidement rejoint les rangs du peuple algérien.
par Rabah Toubal
Diplomate retraité et écrivain
Diplomate retraité et écrivain
Jeudi 1 septembre 2022
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