LE RENSEIGNEMENT ET LE CONTRE RENSEIGNEMENT C’est à partir d’un service de renseignement basique, le SRL, créé par le Colonel Boussouf, dès la mi 1955 que la nécessité s’est faite sentir de promouvoir son évolution en deux structures distinctes, le service de renseignement et le service du contre renseignement. A la création du Ministère des Liaisons et des Communications au sein du premier GPRA créé en 1958, ces deux services ont été transformés en deux directions distinctes : la DDR Direction de Documentation et Recherches et la DVCR Direction de la vigilance et du Contre Renseignement. La DDR, dirigée par Khelladi Khaled, assisté par Boualem Bessaieh, recouvre les services de renseignement chargés da la collecte d’informations militaires, politiques, économiques et diplomatique sur l’ennemi. La DDR était articulée en trois services : un service opérationnel implanté sur les frontières marocaines et tunisiennes et chargé de suivre l’activité générale de l’armée française à l’intérieur du pays et sur les barrages électrifiés par toutes sortes de méthodes dont l’écoute des communications radio électriques. Le service Recherche Extérieure chargé de l’animation des réseaux d’informateurs implantés en Algérie, dans les pays voisins, en Europe et en France même. Le Service d’exploitation National était le réceptacle de toutes les informations collectées par les deux services précédemment cités en vue d’en assurer l’exploitation sous forme de notes, d’études spécialisées ou de dossiers complets soumis régulièrement au gouvernement ou aux autorités militaires. La DVCR, dirigée par Berrouane Abderrahmane et secondé par Maoui Abdelaziz avait pour mission la protection de la révolution en ce qui concerne la sécurité des hommes et de leurs activités ainsi que celle des locaux et équipements mis en service par le FLN et l’ALN, contre toute tentative d’agents nationaux ou étrangers notamment les services spéciaux ennemis qui auraient pour objectif l’agression directe, l’infiltration et la désinformation par les procédés subversifs propres à ces services. La DVCR était structurée en deux commandements territoriaux, Est et Ouest, qui animent des missions permanentes ou ponctuelles d’identification et d’action. LE MALG AU SERVICE DE L’ACTION POLITIQUE DU GPRA La base de données d’informations politiques souvent puisées de bonne source a contribué grandement à conforter la plateforme du programme d’action politique et diplomatique du GPRA dans les forums internationaux et à l’ONU. Les représentants du GPRA à l’étranger et les dirigeants de la Fédération de France ont accompli à cet égard un travail de sensibilisation auprès de l’opinion internationale et même française créant un courant de sympathie de plus en plus large. La diplomatie française, bousculée, a perdu son audience y compris auprès de ses alliés qui déploraient l’aveuglement de ses dirigeants, face à une phase de décolonisation irréversible. Poussés à la négociation, les représentants du général DE GAULLE, verront également leurs arguments rejetés par une délégation algérienne bien préparée et grandement motivée.
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