La guerre d’Algérie semble souvent se poursuivre par une guerre des mémoires. Ou bien celles-ci apparaissent comme juxtaposées, donnant l’image de deux mondes qui ne se rencontraient pas. Le témoignage qui suit évoque des situations de rencontre, en restituant la complexité du contexte et des attitudes. Puisse-t-il contribuer à un dialogue des mémoires, reconnaissant la légitimité de chacune.
Nous sommes actuellement, à propos de l’Algérie, dans une guerre des mémoires. Chacune cherche à faire passer son roman national, communautaire ou individuel pour seul légitime.
Mais sur quoi est fondée cette légitimité ? Gardons-nous de confondre histoire et mémoire : la première met en œuvre des méthodes rigoureuses pour établir des faits et leurs enchaînements ; même si le choix des questions, les leçons à en tirer, la possible instrumentalisation des résultats relèvent de la subjectivité individuelle ou collective ; le critère de légitimité est ici la restitution d’une réalité. La mémoire au contraire est essentiellement subjective, même si elle s’articule à des faits réels ; elle a sa vérité propre, qui est de témoigner du vécu des différents protagonistes ; le point de vue induit le regard, et il n’est pas étonnant que chacun ait sa propre mémoire, tout aussi légitime, en ce sens, que celle des autres. Autre critère de légitimité discutable : la mémoire des victimes aurait droit à la reconnaissance, au contraire de celle des agresseurs ; mais cette moralisation de la vie psychique parvient à occulter des pans entiers du vécu, et à nous priver d’éléments permettant de comprendre la confrontation de ces vécus antagonistes ; elle produit une déformation du vécu spontané, puisqu’il faut être victime pour être entendable. Et d’abord, qui peut se revendiquer victime ? La France est à l’origine de l’entreprise coloniale, mais les choses sont beaucoup moins claires pour ce qui est de sa fin : chacune des parties peut affirmer avoir gagné ou avoir perdu (injustement, donc en étant victime) la guerre, selon qu’on envisage le point de vue militaire ou le point de vue politique ; sans parler des massacres commis des deux côtés. Dans la même veine, on associe souvent mémoire, souffrance (des victimes) et légitimité : la mémoire reconnue devra être celle des souffrances, et l’agresseur, au motif qu’il a tort, se trouverait soudain privé de toute subjectivité, et de toute souffrance ; ou s’il ne l’est pas, eh bien c’est tant mieux, bien fait pour lui ! De telles évidences (fausses) aboutissent à une dualisation de la réalité, qui ôte à tout jamais aux protagonistes la possibilité de se rejoindre : celle-ci n’existe que si l’on respecte la mémoire de l’autre, simplement comme celle d’un autre sujet.
Si on adopte cette perspective, on s’aperçoit que la réalité des faits, comme la réalité psychique, sont d’une très grande complexité, qui seule permet de comprendre ce que nous sommes. Nous semblons être dans un moment de progrès, dans le sens où la recherche, les émissions télévisées, donnent la parole à toutes les mémoires, ce qui n’a pas toujours été le cas ; mais leur juxtaposition tourne souvent au dialogue de sourds ; reste à documenter et diffuser davantage la complexité de la rencontre, qui permet de rendre compte de notre commune présence en France, à un moindre degré en Algérie, et pour commencer de notre effort commun pour éclairer cette période controversée de la colonisation et de la guerre d’indépendance, qui se prolonge à travers le problème des banlieues, les phénomènes de radicalisation religieuse, le fantasme du grand remplacementi. Rapatriés (dont je suis), indépendantistes, harkisii, Français de métropole, juifs, musulmans, anciennes et nouvelles générations, ...nous sommes tous partie d’une même humanité : c’est elle qui fait que des gens parviennent à se rencontrer, à nouer des amitiés, à construire ensemble de la culture, quelles que soient les circonstances, malgré les massacres et les rapports de domination, malgré la honte de l’oppression ou de la défaite.
Après ce long préambule, exposant ma perspective, je vais tout simplement jeter sur le papier quelques fragments de mémoire, qui font apparaître la complexité et le tissage de liens. J’irai dans l’ordre chronologique, du récit des aînés à mon témoignage propre.
Ce qu’on m’a raconté : Mac-Mahon
Mes grands-parents paternels ont compté parmi les premiers habitants du village de Mac-Mahoniii, fondé par des Alsaciens. Réfugiés alsaciens qui ne voulaient pas être allemands après la défaite de 1871, filles-mères ou « enfants du pêché » qu’on préférait voir ailleurs, constituaient un vivier d’émigration. Ma grand-mère, alsacienne elle-même, était flanquée de mon grand-père, corse quant à lui, arrivé là on ne sait trop comment. Pour ce qui est des Alsaciens, on leur avait vendu ce déplacement en leur promettant des terres : dans la réalité, ils se sont retrouvés à défricher des champs de cailloux.
Juste au-dessus du village alsacien se trouvait le village kabyle, sur la montagne. Les deux communautés se regardèrent d’abord de loin, avec méfiance. Le pouvoir central était très loin : il n’était aucunement question de l’Algérie française. Après la phase d’observation, des échanges se sont établis : petit commerce et solidarité, avec, en particulier, un partage de l’eau. Celle de la montagne, puis celle d’en bas : mon grand-père était sourcier, et un puits avait été creusé.
Il ne semble pas que les terres sur lesquelles s’était établi le village aient été confisquées, comme cela s’est souvent passé ailleurs ; du moins ma famille n’en a pas eu connaissance. Par contre, la vallée était un passage pour les caravanes, et sans doute le village était-il une gène pour leur circulation, ce que ses fondateurs ignoraient ; cela a pu être source d’hostilités. Mais les tribus concernées étaient loin d’être toutes pacifiques, et certaines avaient pour habitude de pratiquer des razziasiv dans les villages, emmenant les semences, les bêtes, les jeunes hommes et les jeunes femmes pour les vendre comme esclaves ; le village d’en haut et celui d’en bas s’organisèrent très vite en commun pour se défendre : en haut on donnait l’alerte, puis tout le monde se retrouvait en bas avec toutes les armes disponibles, dont les fusils des Alsaciens.
Quelques années plus tard, ma grand-mère dirigeait une exploitation et employait des ouvriers « indigènes ». Elle distingua vite un jeune homme, Salah, qu’elle envoya faire des études et qui devint son intendant : elle racontait partout que ses fils étaient des imbéciles, incapables de s’occuper de la ferme, et que, si cette exploitation devait être transmise à quelqu’un, ce serait à Salah, qu’elle considérait comme un fils choisi. Pendant la guerre d’indépendance, Salah devint responsable local pour le FLN ; c’est lui qui exfiltra la famille, alors que l’ordre avait été donné, dans le cadre d’une politique de terreur, de tuer tous les Français ; ...il hérita, de fait, de l’exploitation.
Ce que j’ai vécu (bien que des compléments d’information ou d’explication soient venus plus tard) : Constantine
Je suis née dans cette ville et y ai vécu jusqu’à l’âge de cinq ans. Nous habitions un immeuble dans le centre-ville, avec pour voisins des Juifs, des « Arabes » (dénomination recouvrant en fait toute la population indigène et musulmane) ; nous appartenions tous à la classe moyenne ou aisée (ma mère était institutrice et mon père capitaine dans l’armée de terre, nos voisins étaient médecin, avocat,...). Nous partagions des gâteaux pour les fêtes. Mes parents allaient éteindre les lumières chez les voisins juifs les jours où leur religion interdisait d’y toucher. Ma grand-mère maternelle, cette fois, accourait chez le voisin arabe quand celui-ci corrigeait son fils et plaidait la cause du coupable, de la même façon qu’elle me défendait quand mon père s’en prenait à moi. J’adorais la ménagère, oubliant très vite l’odeur forte qu’elle dégageait et qui m’avait choquée au départ : elle préférait « faire la course » avec moi dans le couloir, plutôt que lessiver les sols...On construisait un immeuble en face, dont l’ombre sinistre nous cachait peu à peu le soleil ; mais je dansais sur le balcon, applaudie par les ouvriers qui riaient de mes facéties ; personne d’autre ne me signifiait que j’étais petite fille et jolie ; j’étais donc déchaînée, jusqu’à ce que ma mère me fasse rentrer précipitamment…
Au rez-de-chaussée se trouvait le commissariat, d’où montaient des cris et des odeurs…Ma mère m’expliqua que « chez eux on ne se lavait pas », pour ajouter un peu plus tard qu’ « ils n’avaient pas beaucoup d’eau ». Il était sans doute trop tôt pour m’apprendre ce qu’était l’odeur de la peur. J’héritai donc de cette image de « sauvagerie », pourtant contredite par d’autres récits de ma mère : auparavant institutrice au bledv, elle avait été invitée chez le caïdvi, et avait par ignorance bu dans le rince-doigts ; ses hôtes firent aussitôt de même, invitant les autres convives à les imiter ; quant elle eût réalisé sa bévue, elle ne tarit pas d’éloge sur l’exquise courtoisie de ces gens.
Devant l’immeuble se tenait un marchand de beignets. Ma grand-mère lui en achetait presque tous les jours, et il m’en donnait chaque fois un, en demandant à ma grand-mère combien il devrait m’en donner pour l’épouser. Ces relations à plaisanterie vii allaient de soi entre deux personnes qui venaient de la campagne : lui racontait combien c’était difficile pour son fils qui y était toujours ; ma grand-mère, quant à elle, avait été élevée par sa propre grand-mère dans un village des Hautes-Alpes, et dormait dans la paille avec les vaches ; elle ne s’était jamais vraiment faite à la ville, et c’était un grand plaisir pour elle de bavarder avec ce monsieur.
Ma mère trouvait normal d’enseigner à ses élèves, en plus du programme, l’histoire de l’Algérie avant la colonisation, et leur disait que les Arabes et les Kabyles étaient « de grands peuples ». Sa théorie était que tous les peuples passaient par des phases d’apogée, puis de décadence, pour se réveiller à nouveau un peu plus tard. Elle fut estomaquée quand un inspecteur lui demanda si elle était communiste et si elle voulait la révolution. Elle allait voir les familles pour tenter d’obtenir que les meilleures élèves au moins puissent continuer leurs études au lieu d’être retirées de l’école pour être mariées, autour de 14 ans. Ses élèves témoignaient d’un fort attachement à la France : l’une d’elles faisait le geste « égorger », à destination des Anglais, quand la classe étudiait la Guerre de cent ans.
Nous apprîmes que notre médecin de famille était le chef de la section locale du FLNviii. La famille cessa tout simplement d’aller chez lui. Mais quand « les femmes » (mère, grand-mère, sœur) allèrent trouver mon père pour lui demander ce qu’il allait faire, celui-ci répondit : « Chez moi on ne dénonce pas ses voisins ». Il aurait pourtant tonné, quelque temps auparavant : « Tout ça c’est des bandits ! Si on les avait mis en prison tout de suite, ce serait terminé !». Notre médecin savait que nous savions, et que nous n’avions rien dit. Il nous en sût gré, plus tard, en protégeant le départ de la famille en France, qui eut lieu malgré tout, bien avant le chaos de l’indépendance.
Mon père fit d’abord partir sa famille, et rentra ensuite, après avoir assuré le rapatriement de tous les harkis sous ses ordres. Il parlait couramment arabe - de même que mes sœurs qui l’avaient appris au lycée - et avait combattu avec certains d’entre eux dans l’armée d’Afrique remontée vers l’Allemagne en 1944, puis par la suite en Indochine.
Ce que j’ai vécu : Nice
La famille s’est installée dans ce qui était l’appartement de vacances. Mais nous ne sommes jamais rentrés. Mes sœurs étaient déjà en France, l’une institutrice, l’autre étudiante en médecine. La première devait répondre sans cesse aux attaques d’amis « de gauche », pour qui les Français d’Algérie étaient tous de riches colons exploitant les fellahs ix; certains étaient « porteurs de valises x» pour le FLN et ne comprenaient pas qu’elle condamne les attentats visant des civils, qui lui avaient fait perdre plusieurs anciennes camarades de lycée, « françaises » ou « algériennes ».
J’entrai au cours préparatoire, où je me trouvai tout de suite en exergue : le seule à avoir cet accent, ces manières. En quelques jours, je me bardai d’un accent niçois à couper au couteau, qui fit hurler à la maison.
Mes parents ne voulaient pas de l’appellation Pieds-noirs, qui semblait dire qu’on avait les pieds sales, et parlaient un français « administratif », trouvant extrêmement vulgaire l’accent pataouètexi. Il n’empêche, quelque chose m’en reste jusqu’à aujourd’hui…
Pour les Français de métropole, les Français d’Algérie étaient soit assimilés aux Arabes (même accent, même propension aux réunions familiales et aux rapports de voisinage, référence aux mêmes lieux, …) et faisaient l’objet de la même opprobre, soit ils étaient considérés comme des sectaires de droite et des nantis, nostalgiques d’un statut dominant. Pour d’autres, nous aurions dû être heureux de « rentrer chez nous », et nous n’avions qu’à repartir si la France ne nous plaisait pas.
L’entrée au lycée fut mouvementée. La classe était partagée aux extrêmes entre enfants de parents favorables à l’OASxii et enfants de familles communistes, qui faisaient circuler chacun leurs propres tacts, bientôt saisis par l’administration. Quant à moi, je ne comprenais pas grand-chose à tout cela. Mais, sur la fiche de renseignements demandée par le professeur principal, je répondis, à la rubrique « Nationalité » : Algérienne. Mes parents furent convoqués et ma mère dût expliquer qu’ « on ne faisait pas de politique à la maison », que j’étais seulement une enfant très sensible. La rumeur courait qu’après l’Indépendance, les Français pourraient revenir, et prendre la nationalité algérienne ; longtemps je me suis bercée de cet espoir, malgré les massacres d’Oranxiii.
Ce que j’ai vécu : Paris
Je passai une bonne partie de ma vie d’étudiante à rencontrer des Algériens et à trouver, comme par hasard, mes compagnons parmi eux.
Avec le premier, originaire de Constantine comme moi, je retournai dans notre ville natale. Nous fîmes un peu sensation, les couples mixtes n’étant pas légion. Mais c’était l’effet recherché : il s’agissait de ruiner les espoirs de sa famille de le marier avec une de ses cousines. La famille ne sembla pas m’en vouloir pour autant : longues discussions avec ses sœurs, qui m’ont offert mon premier livre de cuisine, mais que le frère vigilant écourta, de crainte que je ne les « débauche », ce qui me valut d’être promue « homme d’honneur » et de rester avec lui du côté des hommes.
Un autre, plus intermittent, était issu d’une population nomade sédentarisée en ville et passée d’une langue berbère à l’arabe. Dessinateur et journaliste, au moment où je commençais à écrire « sérieusement » moi-même, il avait de quoi susciter mon intérêt. Mais la réserve était de règle : il me raconta d’emblée qu’il avait rompu avec sa précédente amie car celle-ci, alors qu’il rentrait fatigué, avait refusé de lui apporter un verre d’eau ; je lui demandai alors si, elle-même étant rentrée fatiguée et lui ayant adressé la même demande, il y serait allé ; pas de réponse. Il ne se cachait pas de privilégier les relations utiles, dont je ne faisais pas partie, susceptibles de favoriser sa réussite ; je comprenais son acharnement, lui dont le père jetait les dessins et le matériel de fortune avec lequel il avait mené ses premiers essais ; mais il me négligeait avec une détermination qui m’évoquait un règlement de compte. Cela aussi, je pouvais le comprendre, au vu de la réaction de mes parents en sa présence : arrivés à l’improviste, ils le croisèrent avant qu’il prenne congé, et refusèrent ensuite de s’asseoir sur la banquette où il avait pris place.
Le dernier, kabyle de Tizi-Ouzou, partageait avec moi une commune méfiance devant le pouvoir officiel en Algérie, nos raisons au départ différentes finissant par se rejoindre. Ce sont elles qui eurent raison de la relation : sa famille voulait le voir épouser une fille kabyle, ce qui paraissant particulièrement important dans un contexte de minorisation de cette culture au profit de l’arabité ; ma propre famille, après m’avoir longtemps dit que les Kabyles étaient plus proches des Français que les Arabes, refusa de le recevoir. Chacun avait sa propre recette de couscous, et pour éviter une guerre culinaire, chacun cuisinait alternativement quand nous recevions des amis. Il fut le premier à reconnaître ma souffrance : « Moi je suis venu ici de mon plein gré. Toi on t’a forcée ».
De fait, je m’orientai vers un travail en coopération dans différents pays africains, et vers la recherche interculturelle, sur des questions de développement, puis d’immigration. Pendant longtemps, j’ai cherché la souffrance ailleurs, avant de m’apercevoir que c’était la mienne.
Comme on le voit, l’histoire n’est pas celle de deux communautés vivant à l’état séparé, uniquement régies par des rapports de domination et de destruction, entre un colon méprisant et des résistants indéfectibles. Pour autant ces rapports inégalitaires existaient, dont ma mémoire a bien gardé la trace. Mais avec des clivages : on le voit bien dans les attitudes contradictoires de mes parents, partagés vis à vis des Algériens entre la reconnaissance d’une commune humanité, parfois l’admiration, et un réflexe culturel ancré dans le corps, l’incorporation, au sens propre du terme, de représentations disqualifiantes des populations indigènes transmises par leur propre éducation et favorisées par le contexte. Il y avait aussi des passerelles nombreuses : relations de voisinage, camaraderies de lycée, rencontres singulières et jusqu’à un certain point mode de vie partagé, beaucoup plus que les protagonistes n’en avaient conscience, d’ailleurs. Tout ceci s’est prolongé à travers moi, sous la forme d’un irrépressible élan de réconciliation, et d’une érotisation de ce qui avait fait l’objet d’un interdit parental ; mais l’ambivalence, de part et d’autre, a fait que ces belles intentions n’ont pas toujours été récompensées.
Ce dont moi-même et bien d’autres sommes nostalgiques, ce n’est pas tant des rapports de domination que de la terre où nous sommes nés, où nous avons vécu, où nous avions des amis, où nous avions créé un monde avec tous les gens qui se trouvaient là. Si quelque chose l’a permis et a eu un rôle positifxiv dans cette histoire, ce n’est pas la colonisation : c’est notre commune humanité, dans ses meilleurs aspects, qui pousse irrésistiblement à faire du lien.
Plusieurs séquences exposées ici ont été reprises dans un recueil de nouvelles : Histoires du temps présent suivi de Tableaux et croquis, La Maison Carrée, 2021. Épuisé, quelques exemplaires encore disponibles auprès de l’auteur.
iConcept introduit en 2010 par Renaud Camus : la population française serait en train d’être remplacée par les populations issues d’Afrique subsaharienne et du Maghreb.
iiSupplétifs de l’armée française recrutés en Algérie.
iiiProche de la ville de Batna.
ivExpéditions menées par des tribus nomades , visant à s’emparer des ressources des populations sédentaires.
vVillage de l’intérieur, éloigné des grandes villes.
viChef de tribu, ou notable cumulant des fonctions administratives, judiciaires et financières, reconnu par l’autorité française.
viiAinsi nommées par les ethnologues, elles sont ritualisées dans certaines cultures. Elles assurent une baisse des tensions psychologiques liées à un ordre social rigide : on peut le transgresser momentanément sans conséquences. Elles sont habituellement réservées aux échanges entre certains membres de la famille.
viiiFront de Libération Nationale, principal mouvement indépendantiste.
ixPaysans pauvres.
xPartisans transportant des fonds ou des documents.
xiAccent populaire parmi les Français d’Algérie.
xiiOrganisation de l’Armée Secrète, créée garder l’Algérie française par tous les moyens, y compris les attentats.
xiii5 juillet 1962. À quelques heurs de la proclamation de l’Indépendance, suite à des tirs de provenance indéterminée, la foule massacre la population européenne, sans réaction de la part de l’armée française, cantonnée dans ses casernes.
xivAllusion à ce qui serait le rôle positif de la colonisation. La loi de février 2005, abrogée depuis, prévoyait de l’enseigner dans les écoles.
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