Eddie Cohen. D. R.
L’agent du Mossad Eddie Cohen a vidé son escarcelle dans un échange avec son acolyte algérien, installé en France, Anouar Malek, avec lequel il partage une suspicieuse empathie pour le régime marocain et une haine viscérale à l’égard de la Syrie et de tous les pays qui refusent la normalisation avec l’entité sioniste. «J’ai beaucoup d’amis algériens», s’est enorgueilli celui qui se présente comme journaliste et analyste politique. «Je suis pour le combat des indépendantistes kabyles», a-t-il surenchéri, en pointant l’index sans s’en rendre compte vers ces «amis» dont il a vanté la proximité : les éléments du MAK, classé organisation terroriste.
Eddie Cohen a fait une grave révélation, en affirmant qu’il faisait partie des trolls qui infestent la Toile et mènent une campagne enragée contre l’Algérie et son armée. «J’interviens sur les réseaux sociaux sous plusieurs pseudonymes», a-t-il admis, en répétant à tue-tête que l’Algérie «n’a pas le droit de priver Enrico Macias de visiter son pays natal juste parce qu’il est de confession juive». Alignant les mensonges comme on égraine un chapelet, l’Israélien détourne la vérité en affirmant que l’armée algérienne «a prétendu avoir chassé un sous-marin israélien», alors qu’au contraire c’est le ministère de la Défense nationale qui avait dû démentir, dans un communiqué officiel, cette fausse information distillée sur Internet et reprise par certains médias à des desseins inavoués.
Face à un Anouar Malek faisant mine de modérer le débat de façon «professionnelle», «neutre» et «impartiale», l’intervenant israélien a été jusqu’à traiter les combattants de la Guerre de libération nationale de «terroristes» sans que son interlocuteur, arabisant réfugié à Toulouse, pipe mot. Eddie Cohen s’est, alors, lancé dans une série de louanges à l’égard du roi du Maroc, Mohammed VI, et du régime monarchique de Rabat, «fidèle allié d’Israël bien avant l’officialisation des relations entre le Maroc et Israël», a-t-il rappelé, non sans fierté, contrairement au «régime algérien qui a expulsé les juifs d’Algérie après l’indépendance, en 1962». «Près d’un million de Marocains vivent en Israël, c’est donc normal que les deux peuples entretiennent des relations amicales», a-t-il insisté, en omettant sciemment de dire que des Séfarades originaires d’Algérie y sont également nombreux.
L’agent israélien, à la haine anti-algérienne chevillée au corps, n’a à aucun moment été corrigé par l’ancien membre de la commission d’enquête onusienne en Syrie, dont le rapport fallacieux lui a valu d’être récompensé par une «médaille du mérite» en papier – une carte de séjour et une allocation chômage –, en lui rappelant, par exemple, que le grand acteur français Roger Hanin a demandé à être inhumé en Algérie et que son vœu a été exhaussé puisqu’il repose en paix au cimetière israélite de Bologhine. Le défunt a eu droit à des funérailles somptueuses en présence des autorités algériennes.
Eddie Cohen, Israélien d’origine libanaise, qui semble entretenir des liens étroits avec l’ex-patron des services secrets saoudiens, Bandar Ben Sultan, multiplie les rumeurs, évoquant tantôt l’atterrissage d’un avion militaire algérien sur une base militaire israélienne, tantôt une sollicitation par le gouvernement algérien pour se faire fournir en vaccin contre le Covid-19 par le régime de Tel-Aviv. Dans sa dernière sortie, il a confirmé qu’il n’allait pas cesser sa campagne de dénigrement, se joignant ainsi à la meute de mercenaires algériens, parmi lesquels celui-là même qui lui a ouvert son canal pour lui permettre de cracher son venin sur l’Algérie.
novembre 14, 2021
https://www.algeriepatriotique.com/2021/11/14/lisraelien-eddie-cohen-je-mattaque-a-lalgerie-sous-plusieurs-faux-profils/
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