Pour les "Grandes Gueules", la demande de pardon d'Emmanuel Macron aux Harkis est un simple calcul politique, habituel chez les candidats à l'aube des présidentielles.
Le président de la République a "demandé pardon" au nom de la France aux harkis et auxiliaires musulmans ayant combattu du côté français pendant la Guerre d'Algérie. Emmanuel Macron a également promis une loi de réparation, "visant à inscrire dans le marbre la reconnaissance et la réparation à l'égard des harkis", a assuré le chef de l'Etat lundi lors d'une cérémonie d'hommage à l'Elysée.
Des promesses qui n'ont pas laissé de marbre les "Grandes Gueules" où l'on voit cette demande de pardon comme un calcul politique à 8 mois de l'élection présidentielle: "Quand on le fait en fin de quinquennat on laisse toujours surnager un achat de clientèle électorale", juge Barbara Lefebvre. "C'est de la repentance où l'on reconnaît ses pêchés pour obtenir son salut. Je ne crois pas que ce soit le rôle d'un chef d'Etat de demander pardon d'être dans le politique", ajoute-t-elle.
"Macron a commencé sa carrière électorale en disant que la colonisation était un crime contre l'humanité. Et là il nous fait le pont, il s'est dit 'il ne faut pas que je les oublie ceux-là, dans six mois on vote. il faut que je donne un petit biscuit aux Harkis'. Tout cela c'est de la basse politique", assure l'enseignante.
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