Les oiseaux se cachent pour jouir.
Les oiseaux se cachent pour souffrir.
Sur leur sort, ils ne veulent pas voir les autres pâtir ou compatir… Je veux parler des oiseaux de proie…
Qui n’ont jamais froid aux yeux et qui sont toujours prompts à faire la Loi.
Je les compare souvent à des aigles qui ne transgressent jamais leurs propres règles. Lesquelles ?
La première :
Ne pas se supporter faible, d’être faible, d’avoir un faible, de ressembler à un faible… béni, soit l’aigle qui va jusqu’à maudire tout ce qui est susceptible de l’affaiblir : le sentiment ou le ressentiment… la mauvaise foi ou la mauvaise conscience… la pitié et l’impiété… points faibles avec lesquels il a toujours eu maille à partir.
La deuxième :
Supporter la lumière, même si elle fait mal aux yeux, il faut les garder ouverts quand on fait face au soleil en lui disant ; lequel de nous deux est le plus fier : celui qui sait donner ou celui qui sait recevoir ? Une chose est sûre : aucun des deux n’a envie de décevoir… ni le soleil rouge, ni l’aigle noir… car pour les deux, il n’y a que la vérité qui soit bonne à voir…
La troisième :
Voler haut, très haut, pour ne pas être à la portée des salauds qui vous envient ou vous en veulent d’être au dessus du lot. Pour l’aigle c’est tout un art que d’échapper à tous les radars, de prendre de l’avance sur un monde toujours en retard.
Voler le plus haut possible en se disant qu’une rencontre avec le très haut n’est pas impossible… l’aigle y est sensible et n’a sans doute pas d’autre cible que de rendre accessible l’inaccessible.
Barbara dit : il faut allumer le soleil et faire des merveilles… pour dire que les oiseaux se cachent pour mourir…
😢
Parole de L'aigle Noir:
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,
Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
... bis ...
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,
Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
... bis ...
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