Je ne sais pas ce qui est encore possible.
Je ne sais pas ce qui est vraiment réel.
Mais je sais ce qui est toujours nécessaire pour que demain, mon pays retrouve sa renommée d’hier.
C’est à la somnolence d’une certaine France qui a cessé d’être la France que je déclare la guerre pour retrouver celle qu’a épousé mon père, mon grand-père, mon arrière grand-père. Ma mère patrie comme jadis et naguère.
On croit que je ne fais pas l’affaire
C’est l’aveu ou le vœu de toutes les vipères qui se réfèrent encore à mon père ou le préfèrent sans réaliser que c’est absurde de préférer le compas à l’équerre.
Qu’on ne peut opérer sans coopérer et qu’on ne peut coopérer sans opérer avec les mêmes repères que nos bons hommes ont cultivé sur cette terre qui nous a vus naître et qu’on ne veut pas voir disparaître. La France de nos ancêtres qui nous a appris à conjuguer le verbe être : je suis ce que je suis et subjuguer le reste du mode avec nos belles lettres.
J’ai envie de voir la France parler français pour l’éternité… de penser, de dépenser français, de boire, de rire, de manger français… de ressusciter chaque jour Montaigne Pascal et Rabelais. Désolée de vous décliner dans le désordre ce fabuleux tiercé. Je ne conçois pas la politique autrement que comme un hymne à la beauté des heures et des mœurs… que j’aime par cœur.
Mon enfant, ma sœur me dirait un certain Baudelaire songe au plafond de verre pour vous empêcher de reprendre le pouvoir à vos faux frères… et qu’est-ce que je réponds ?
Que cette fois-ci, ça va le faire… je sens comme une impulsion révolutionnaire qui est prête à renoncer à tous les paradis artificiels et qui s’apprête à voter pour l’enfer que je suis censée représenter…
Je crois que mon œuvre de diabolisation a abouti… je suis, grâce à Dieu, venue à bout des craintes et des peurs feintes…
Je serais élue présidente… d’un pays délivré du doute, ré-enraciné enfin… ou réconcilié avec sa quadruple racine gréco-romaine et judéo-chrétienne.
Avec mon père, l’ennemi n’était pas bien choisi…
Avec moi, l’ennemi n’aura désormais pas le choix… je l’ai dit, écrit, décrit… c’est l’arabo-musulman… qui sera avec moi en fin de droits.
Je fais et ferais tout ce qu’il faut faire pour nous en défaire parce que figurez-vous qu’il a décidé lui, et depuis longtemps déjà, de nous faire la peau…
Comme dirait ma vieille ennemie Diam’s : « sortez les drapeaux » et cessez de faire l
Les commentaires récents