Ce n’est pas un hasard si dans la plupart des États arabes, la religion est indissociable de la nation. C’est leur fondation ou leur fondement. C’est leur vocation ou leur provocation que de prétendre qu’on n’a rien à rendre à César, mais tout à prendre à César pour le rendre à Dieu… l’unique et seul maître des lieux.
La laïcité n’est donc pour eux qu’un vœu qui n’est même pas fichu d’être pieux. La laïcité n’est que l’expression d’une impiété qui ne peut aboutir qu’à une morale de l’ambiguïté.
Pour le dire simplement : les musulmans ne peuvent chasser Dieu de la cité même s’ils le veulent… et ne doivent à leurs yeux surtout pas le vouloir même s’ils le peuvent. Et quand il leur arrive de vous laisser dire le contraire, c’est pour ne pas vous réduire en poussière.
C’est dans ce sens que l’Islam est incompatible avec les lois inactuelles de la République actuelle. Prétendre le contraire est un fâcheux contre-sens. Il faudrait non seulement en prendre conscience mais songer à des mesures d’urgence pour que la France ne se délite point, ne se désagrège point, ne sombre plus dans l’outrance.
Elle est contrainte et forcée de par son passé le plus glorieux comme le moins glorieux, d’intégrer les étrangers qui ne lui sont pas familiers pour ne pas être désintégrée par des étrangers qui lui sont familiers… tous ces français d’adoption… qui ne sont pas contents d’être une option… contingente et non nécessaire ; accidentelle et non substantielle !
Nous marchons sur la corde raide en réduisant ou en minimisant l’importance de notre pomme de discorde : c’est bel et bien la laïcité… qui n’est in fine qu’un refus pur et dur de toute islamité au cœur de la cité.
Pour que la France abrège sa souffrance, il faudrait qu’elle repense à son assise ou à sa devise républicaine la plus significative : la fraternité, qui exige d’elle d’élaborer une toute nouvelle exigence qui réconcilie laïcité et islamité, César avec Dieu… pour récupérer toutes les banlieues.
Nous ne pouvons imposer aux autres que ce que nous nous imposons à nous-mêmes : 2 grammes d’intelligence.
Pour mémoire en 1961, les généraux se sont soulevés pour dire il n’y a pas de France sans Algérie… et aujourd’hui ils se soulèvent pour dire pas de France avec l’Algérie…
Où se situe la raillerie ?
Mon général, mes généraux, je vous prends au mot !
Dimanche, c’est le jour du seigneur, c’est très catholique mais point laïc…
Alors accordons-leur le vendredi comme jour de prière pour qu’ils s’accordent sur notre sens de l’honneur.
C’est le seul moyen pour la France de ne pas nier son Algérité ou pour les Algériens de ne pas renier leur proximité avec la France.
.
Les commentaires récents