8 février 1962 : la police massacre des manifestants, métro Charonne
En ce début d’année, l’OAS (Organisation de l’armée secrète) milite pour le maintien de l’Algérie française. Elle organise une série d’attentats dont le dernier s’en prend au ministre Malraux. Une petite fille de 4 ans est défigurée pendant l’explosion. Dès le lendemain, des milliers de manifestants se rassemblent à Paris pour protester contre ces violences. Vers 19h30, une partie du cortège est séparée par la police et doit se replier vers le métro Charonne. Les manifestants sont massacrés par les forces de l’ordre.
La France est alors en pleine guerre d’Algérie.
L’OAS (Organisation de l’armée secrète) milite pour le maintien de l’Algérie française.
En ce début d’année 1962, elle organise des séries d’attentats contre ceux qu’elle accuse de trahir la France.
La demeure de Jean-Paul Sartre est notamment visée dans la nuit du 6 au 7 janvier.
Un mois plus tard, le 7 février, dix charges plastiques explosent au domicile de diverses personnalités, dont André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles.
Ce dernier attentat défigure Delphine Renard, une jeune fillette de 4 ans qui vivait dans l’immeuble.
Ce drame bouleverse une partie de l’opinion publique.
La manifestation du 8 février. Le lendemain, les syndicats CGT, CFTC, FEN, SNI et UNEF organisent une manifestation à Paris « contre le fascisme » et « pour la paix en Algérie ».
Mais la capitale est soumise au régime d’état d’urgence. Le gouvernement interdit le rassemblement.
Cela n’empêche pas 20 000 à 30 000 manifestants de descendre dans les rues de la ville à partir de 18H30.
Quelques accrochages avec la police éclatent, mais rien d’exceptionnel.
Une heure plus tard environ, les manifestants commencent à se disperser.
Le massacre de Charonne. C’est alors que des policiers chargent le cortège près de la station de métro Charonne, boulevard Voltaire.
Une autre compagnie de CRS prend les manifestants en tenaille. Ceux-ci n’ont autre choix que de se diriger vers le métro.
Les forces de l’ordre se défoulent alors sur les manifestants. Les coups de matraque pleuvent.
Certains policiers arrachent les grilles d’aération du métro et celles protégeant les arbres, et les balancent sur la foule en contre-bas. Elles pèsent entre 20 et 40 kg.
On dénombre à la fin de la journée des centain
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8 février 1962 : la police massacre des manifestants, métro Charonne
En ce début d’année, l’OAS (Organisation de l’armée secrète) milite pour le maintien de l’Algérie française. Elle organise une série d’attentats dont le dernier s’en prend au ministre Malraux. Une petite fille de 4 ans est défigurée pendant l’explosion. Dès le lendemain, des milliers de manifestants se rassemblent à Paris pour protester contre ces violences. Vers 19h30, une partie du cortège est séparée par la police et doit se replier vers le métro Charonne. Les manifestants sont massacrés par les forces de l’ordre.
La France est alors en pleine guerre d’Algérie.
L’OAS (Organisation de l’armée secrète) milite pour le maintien de l’Algérie française.
En ce début d’année 1962, elle organise des séries d’attentats contre ceux qu’elle accuse de trahir la France.
La demeure de Jean-Paul Sartre est notamment visée dans la nuit du 6 au 7 janvier.
Un mois plus tard, le 7 février, dix charges plastiques explosent au domicile de diverses personnalités, dont André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles.
Ce dernier attentat défigure Delphine Renard, une jeune fillette de 4 ans qui vivait dans l’immeuble.
Ce drame bouleverse une partie de l’opinion publique.
La manifestation du 8 février. Le lendemain, les syndicats CGT, CFTC, FEN, SNI et UNEF organisent une manifestation à Paris « contre le fascisme » et « pour la paix en Algérie ».
Mais la capitale est soumise au régime d’état d’urgence. Le gouvernement interdit le rassemblement.
Cela n’empêche pas 20 000 à 30 000 manifestants de descendre dans les rues de la ville à partir de 18H30.
Quelques accrochages avec la police éclatent, mais rien d’exceptionnel.
Une heure plus tard environ, les manifestants commencent à se disperser.
Le massacre de Charonne. C’est alors que des policiers chargent le cortège près de la station de métro Charonne, boulevard Voltaire.
Une autre compagnie de CRS prend les manifestants en tenaille. Ceux-ci n’ont autre choix que de se diriger vers le métro.
Les forces de l’ordre se défoulent alors sur les manifestants. Les coups de matraque pleuvent.
Certains policiers arrachent les grilles d’aération du métro et celles protégeant les arbres, et les balancent sur la foule en contre-bas. Elles pèsent entre 20 et 40 kg.
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