La semaine dernière, nous publiions un article à propos de l’édification d’une statue du pharaon Sheshonq Ier, réputé d’origine berbère, en Kabylie. Nous nous demandions ce qu’aurait pensé Albert Camus – qui réalisa plusieurs reportages dans la région en 1939 – de ce choix étonnant. Un article qui n’a pas manqué de faire réagir. Nous avons, notamment, reçu le texte d’un jeune philosophe algérien, Faris Lounis, qui interroge l’enchevêtrement des identités berbère, kabyle, arabe, musulmane et algérienne. Nous publions aujourd’hui son analyse précise, engagée et foisonnante de détails historiques, qui invite à dépasser le nihilisme inhérent aux idéologies identitaires.
Sur le Nouvel An berbère, Camus et la statue du pharaon
Kabyle, Berbère, Arabe, Algérien : quels rapports entre ces différentes identités ? Quels liens tissent-elles les unes avec les autres ? C’est la question que pose le jeune...
Albert Camus, la pensée révoltée
[À relire] Albert Camus est à l’honneur dans ce hors-série de Philosophie magazine, qui s’ouvre avec l’absurde de la condition humaine, se poursuit avec un slogan qui...
Camus, la Kabylie et le pharaon
Avec ses quatre mètres de haut, la statue dorée de Sheshonq Ier ne passe pas inaperçue. Nous sommes à Tizi Ouzou, en Algérie, en pleine fête de Yennayer, le...
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